tag:blogger.com,1999:blog-26265952707164468632024-03-13T08:21:32.356+01:00Orabidoo - Toute l'actualité de Mike OldfieldUnknownnoreply@blogger.comBlogger231125tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-34055552913668507802024-02-16T10:30:00.004+01:002024-03-10T13:04:27.993+01:00HERGEST RIDGE : Les démos pressées sur vinyle pour le Disquaire Day 2024 !<div>Et oui ! Cette année marquera les 50 ans de la sortie du deuxième album solo de <b>Mike Oldfield</b> : <i>Hergest Ridge</i>. Plus pastoral que jamais et toujours aussi inspiré, ce sera également un nouveau succès pour le multi-instrumentiste puisqu'il détrônera son prédécesseur, <i>Tubular Bells</i>, bien installé à la <strike>première</strike> seconde place des charts depuis le succès de <i>L'Exorciste</i>.<br />
<br />Cette année ne dérogera donc pas à la règle du Record Store Day qui ne manque pas de célébrer les anniversaires marquants dans la discographie du <i>Maestro</i>, à chacune de ces éditions. Après <i><u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/tubular-bells-demos-RSD-2023-vinyl-opus-one-limited.html">Mike Oldfield's Single</a></u></i> en 2013 (pour les 40 ans), <i>Tubular Bells II</i> en 2022 (pour les 30 ans), la <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/tubular-bells-demos-RSD-2023-vinyl-opus-one-limited.html">démo de <i>Tubular Bells</i></a></u> en 2023 (pour les 50 ans), ...c'est donc celle d'<i>Hergest Ridge</i> qui bénéficiera d'une sortie sur vinyle le 20 avril prochain.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEOeA6VdK1hW80EhPyLKIFsxnMLcF3NHeWlGAWQv06oXaSml6KW_UbES3UbSCIXyKVtVdRdDJRLHlvv8ajhw78nh21xYty8DPA6oQ-H-hHAGotEGjRWVqmErIUh9EeEq9J2AGcYWogKEbIni6cyqhMB8fRPk0EMJuvQ61eVCHnNZhmh0V5tMgVxBM4Bzze/s3000/MikeOldfield-HergestRidge1974DemoRecordingsRSD2024-lp-orabidooblog.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEOeA6VdK1hW80EhPyLKIFsxnMLcF3NHeWlGAWQv06oXaSml6KW_UbES3UbSCIXyKVtVdRdDJRLHlvv8ajhw78nh21xYty8DPA6oQ-H-hHAGotEGjRWVqmErIUh9EeEq9J2AGcYWogKEbIni6cyqhMB8fRPk0EMJuvQ61eVCHnNZhmh0V5tMgVxBM4Bzze/s16000/MikeOldfield-HergestRidge1974DemoRecordingsRSD2024-lp-orabidooblog.jpg" width="70%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Hergest Ridge The 1974 Demo</i> (sortie le 20 avril 2024)</td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div>Comme pour la sortie d'<i><u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/tubular-bells-demos-RSD-2023-vinyl-opus-one-limited.html">Opus One</a></u></i>, l'année dernière, <i>Hergest Ridge The 1974 Demo</i> s'offre pour l'occasion une pochette originale reprenant la figure du planeur, qui a toujours été associé à l'album (<b>Mike Oldfield</b> étant un passionné de modélisme).</div><div><br /></div><div>Ces démos sont déjà connues puisqu'elles étaient présentent sur l'édition Deluxe sortie en 2010 avec le nouveau mix de <b>Mike Oldfield</b>. Rien d'inédit donc, hormis le média d'écoute masterisé par <b>Miles Showell</b> à Abbey Road.</div><div><br /></div><div>Pour rappel, le <u><a href="https://www.disquaireday.fr/" target="_blank">Disquaire Day</a></u> est une journée censée célébrer les disquaires indépendants, et les sorties sont donc exclusives à ce secteur. Il faudra se rendre en boutique le jour J pour pouvoir profiter de certaines références qui risquent encore de s'arracher... Pour ce disque, il n'y aura certainement pas autant d'engouement, mais ce n'est pas dit non plus qu'il inonde le marché (on ne connait pas tirage)...</div><div><br /></div><div>En attendant vous pouvez toujours vous remettre ces démos dans le casque puisqu'elles ont été ajoutées à la playlist Orabidooblog Radio pour l'occasion !</div><div><br /></div><div><br /></div><div>--<br /><b><i>Hergest Ridge The 1974 Demo </i></b>(2024) par <b>Mike Oldfield</b>, édité en vinyle par Universal Music. Date de sortie le 20 avril 2024.<br /><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-32035329099953879612024-01-26T11:23:00.003+01:002024-01-26T14:13:10.466+01:00NINETEEN 73 : Edition remasterisée du premier live de Tubular Bells pour la BBC<div>Cette nouvelle année 2024 est inaugurée par une réédition CD de la toute première performance live de <i>Tubular Bells</i>, enregistrée le 25 juin 1973 au Queen Elizabeth Hall à Londres par la BBC.</div><div><br /></div><div>Comme on pouvait s'en douter, cette nouvelle parution est non-officielle et s'ajoute à la longue liste des <i><u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/p/discographie.html#bootlegs">bootlegs</a></u></i> qui ont pullulé ces dernières années, aussi bien en CD qu'en vinyle. Cette fois-ci, il s'agit du label anglais <b>Audio Vaults</b>, spécialiste du genre, qui annonce donc une version remasterisée de ce live, avec en prime une pochette originale.</div><div><br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKfsGY-3gWAUpzc3Qjj6SzwUsRZY-XaBq1QNyyTuHZLIWt1beU7nu9OCK8CxvWfbh4-ElMFbFOV8zj8c-xW0fnhxBXOzWeUukQLF-GT-65xlILkGcD3VAagdR2u-oEA0O7c0qk2GyhDGtFBVwrLKkfZSF471kkLp-tGyZAarjzHiwrvThOWozHMSjfjZde/s1500/mike-oldfield-nineteen-73-cd-2024.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKfsGY-3gWAUpzc3Qjj6SzwUsRZY-XaBq1QNyyTuHZLIWt1beU7nu9OCK8CxvWfbh4-ElMFbFOV8zj8c-xW0fnhxBXOzWeUukQLF-GT-65xlILkGcD3VAagdR2u-oEA0O7c0qk2GyhDGtFBVwrLKkfZSF471kkLp-tGyZAarjzHiwrvThOWozHMSjfjZde/s1500/mike-oldfield-nineteen-73-cd-2024.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Nineteen 73</i> (2024) - AV2018103</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>Au programme on y retrouve donc l'intégralité de l'album <i>Tubular Bells</i>, joué en live pour la première fois par <b>Mike Oldfield</b>, entouré de 'musiciens-amis' prestigieux : <b>David Bedford</b>, <b>Mick Taylor</b>, <b>Steve Hillage</b>, <b>Pierre Moerlen</b>, <b>Geoff Leigh</b>, <b>John Field</b>, <b>Terry Oldfield</b>, <b>Tom Newman</b>, <b>Sally Oldfield</b>, <b>Kevin Ayers</b>, <b>Vivian Stanshall</b>, et d'autres !</div><div><br /></div><div>Espérons que pour cette édition la qualité numérique sera au rendez-vous !</div><div><br /></div><div>Cette performance, pourtant mal pressentie par le principal intéressé, sera finalement un succès et un pari réussi pour le patron de Virgin, <b>Richard Branson </b>(qui, pour la petite histoire, y laissera quand même sa Bentley). Elle marquera la première déclinaison live de ce chef-d'œuvre qui sera jouer un nombre incalculable de fois à travers l'Europe, avec des orchestres et des versions aussi divers que variés. En témoignent les différentes tournées hommages, sur les routes encore en 2023-24 ...cinquante ans après.</div><div><br /></div><div>Si vous souhaitez vous replonger dans cet épisode de la génèse du succès de <i>Tubular Bells</i> et de la carrière du Maestro, je vous conseille toujours le documentaire de la BBC réalisé en 2013 et disponible en version sous-titrée <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/01/tubular-bells-mike-oldfield-story-bbc-documentary-vostfr.html">ICI</a></u> (à partir de 37'20). <b>Mike Oldfield</b> revenait également dessus récemment, à l'occasion des 50 ans, dans son unique <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/06/interview-mai-2023-prog-140-traduction-FR.html">interview pour PROG</a></u>.</div><div><br />--<br /><b><i>Nineteen 73 </i></b>(2024) par <b>Mike Oldfield & Friends</b>, édité en CD par Audio Vaults. Date de sortie le 26 janvier 2024. <a href="https://amzn.to/3vZZ9b6" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a></div><div><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-87882926224744560802023-06-29T10:40:00.009+02:002023-06-29T23:24:17.429+02:00OUTLANDERS : Une nouvelle version du titre Never Too Far (feat. Mike Oldfield)Décidément, dix ans après sa sortie, <i>Tubular Beats</i> revient de loin ! Après la mise en avant de la version club de <i>Tubular Bells</i> revisitée par <b>Torsten Stenzel</b> (alias <b>York</b>) sur l'<u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/04/Tubular-bells-4-50th-anniversary-edition-cd-vinyl-blu-ray-pre-order-commande.html">album des 50 ans</a></u> sorti le mois dernier, c'est désormais au titre <i>Never Too Far</i> d'être dépoussiéré. <div><br /></div><div>Ce morceau est le fruit d'une collaboration entre <b>Torjen Stenzel</b> et <b>Mike Oldfield </b>- qui avaient déjà travaillé ensemble en 2012 sur l'album <i>Islanders - </i>et apparaîtra pour la première fois sur l'album de remix <i>Tubular Beats </i>(2013), une compilation de musiques issues de la discographie du Maestro revisitées par <b>Stenzel</b> à la sauce techno (faut aimer...). Officiellement, <i>Never Too Far</i> est d'ailleurs le dernier titre original d'un artiste sur lequel <b>Mike Oldfield</b> a joué. </div><div><br /></div><div>Chanté par <b>Tarja</b> (l'ex-chanteuse finlandaise du groupe <b>Nightwish</b>), <i>Never Too Far</i> ressort donc ce mois-ci dans le cadre du projet <i>Outlanders </i>(en <a href="https://amzn.to/3CTUec0" target="_blank"><u>CD</u></a> et <u><a href="https://amzn.to/3pklmOt" target="_blank">vinyle bleu</a></u>), un album-compilation regroupant une douzaine de morceaux sur lesquels des guitaristes prestigieux étaient invités à poser leur patte. On y retrouve notamment <b>Joe Satriani</b>, <b>Trevor Rabin</b> (<b>Yes</b>), <b>Marthy Friedman</b> (<b>Megadeath),</b> <b>Steve Rothery </b>(<b>Marillion</b>), <b>Al Di Meola</b>, etc... rien que ça !</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNWOySvl5sKyZp4NKi1UhNY62b3P5xi3MVEJ_eENxkZKmVyWq7P082V8oaQz_GenvOPD3caRcs8McCM66N9NjWSil9jBBlJwljNreTKK2n-Pv6a0lFQCRQ5a9KTC0HqSPiLcNYBsdhAGTo7oV01xW1LUS_bAZOGSrvn1AmVg4g-Kwt4ky_FwPwwQ9GAG5/s1500/outlanders-tarja-torsten-stenzel-2023-feat-mike-oldfield.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioNWOySvl5sKyZp4NKi1UhNY62b3P5xi3MVEJ_eENxkZKmVyWq7P082V8oaQz_GenvOPD3caRcs8McCM66N9NjWSil9jBBlJwljNreTKK2n-Pv6a0lFQCRQ5a9KTC0HqSPiLcNYBsdhAGTo7oV01xW1LUS_bAZOGSrvn1AmVg4g-Kwt4ky_FwPwwQ9GAG5/s320/outlanders-tarja-torsten-stenzel-2023-feat-mike-oldfield.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Outlanders</i> (2023)</td></tr></tbody></table><br /><div><b>Mike Oldfield</b> n'a pas réenregistré ses parties pour l'occasion, mais <b>Torsten Stenzel</b> a réarrangé le morceau et propose donc ici une nouvelle version avec plus de rythme. C'est un peu plus punchy que l'original mais sonne toujours très <i>chill out / downtempo</i>, un peu à la manière de <i>Light + Shade</i>, finalement... Pour les curieux, le morceau a en tout cas été ajouté à la playlist d'actu d'<a href="https://open.spotify.com/playlist/6IYZDhAaelntgcAS3GAb70?si=572778dc5f974456" target="_blank"><u>Orabidooblog Radio</u></a> (Spotify). Jetez-y une oreille ! ;-)</div><div><br />--<br /><b><i>Outlanders </i></b>(2023) par <b>Tarja & Torsten Stenzel</b>, édité en CD et vinyle par Ear Music. Date de sortie le 23 juin 2023. <a href="https://amzn.to/440j6uE" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a></div><div><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-134456969135118312023-06-06T10:34:00.002+02:002023-06-06T10:34:22.452+02:00CRITIQUE : Tubular Bells 50th Anniversary Edition (par Sid Smith, Prog #140)<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirc9sUYkHzsjUu3o-uf6dIKsqCcEXv9OHIIbrUC2PnO3_B1kYi_REWEz1Yn4ie4UO7qSFwz0btCAjyVqJ9uhrBtAv-mYsQO9Q5AfdLbqlqRuNsiGCpQ0toEYXhLh6NxNNN_V3y4M_29fUGszdUvq8G4pdpHzTXXy5N0USLn7Rru2J55tQSCvaLV8qG8w/s320/Annotation%202023-06-06%20103253.jpg" /></div>
<h3><div style="text-align: center;">MIKE OLDFIELD</div><div style="text-align: center;">Tubular Bells</div></h3><div style="text-align: center;"><b>Un classique révolutionnaire réédité à l'occasion de son jubilé d'or.</b></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoMyqdpC88A7njel_W4L_0UtuC3emhPMaws4hZjFYvtEM3hPYa1QHuD_7OtgzYAZhuWgKFho8GLSbg0DHAkqYgmqQjjko5SH3iBXn3vPBftKQ86QZpVCoMRHFmTnPEwYrMoD7Y6eGONsXzos8vweEPZ2FdXxge-9LExEfwNdxzqzDIDcXcaKWtACTgXw/s1200/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-cd-lp-vinyl-orabidoo-blog-2023.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoMyqdpC88A7njel_W4L_0UtuC3emhPMaws4hZjFYvtEM3hPYa1QHuD_7OtgzYAZhuWgKFho8GLSbg0DHAkqYgmqQjjko5SH3iBXn3vPBftKQ86QZpVCoMRHFmTnPEwYrMoD7Y6eGONsXzos8vweEPZ2FdXxge-9LExEfwNdxzqzDIDcXcaKWtACTgXw/s16000/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-cd-lp-vinyl-orabidoo-blog-2023.png" width="50%" /></a></div><br /><div> Lorsque <b>Kevin Ayers</b> a chanté <i>"It begins with a blessing/And it ends with a curse"</i> [<i>ça commence par une bénédiction/Et se termine en malédiction</i>] sur <i>Why Are We Sleeping</i> alors que son groupe, <b>The Whole World</b>, jouait à Hyde Park à Londres en 1970, ses paroles pouvaient alors presque décrire l'avenir qui attendait son bassiste, alors âgé de 17 ans, après la composition et la sortie de <i>Tubular Bells</i>. Inspiré par les œuvres expérimentales de longue haleine de <b>Keith Tippett</b> et <b>Terry Riley</b>, <b>Mike Oldfield</b> a distillé de manière obsessionnelle ses influences avant-gardistes en une formule incroyablement accessible, dont la popularité et le cachet culturel auraient été impossibles à prédire, surtout par le compositeur lui-même. Lui apportant la sécurité financière, mais pas nécessairement le bonheur, les réverbérations de <i>Tubular Bells</i> tout au long de sa carrière ont été perçues par lui à la fois comme une bénédiction et comme une malédiction.</div><div><br /></div><div> Les nouveaux mixages Atmos et stéréo du producteur de <b>Faultline</b>, <b>David Kosten</b>, constituent sans aucun doute l'attraction principale de ce nouveau coffret [ces mix ne sont disponibles physiquement que sur l'édition Blu-ray, aujourd'hui épuisée...]. Bien que <b>Prog</b> n'ait pas reçu la version Atmos, la stéréo offre des panoramas impressionnants, surtout au casque. En apportant de la lumière et de l'espace entre des couches d'instruments pourtant densément empilées, de minuscules ajustements s'accumulent et émergent ainsi avec une ferveur surprenante, alors que la flûte s'illumine comme la rosée du matin et qu'à l'autre extrémité du spectre, les basses des cordes grondent avec une force inquiétante propre aux éléments. La deuxième partie, toujours plus fantaisiste, ajoute une touche de mordant à la section <i>Piltdown Man</i>, tandis que la longue coda, remplie d'orgues douloureux en fusion, contrasté par la lueur d'une guitare euphorique, brille d'une merveilleuse clarté, et ballait ainsi des décennies passé sous la poussière. </div><div><br /></div><div> Disponible en plusieurs formats, le coffret du 50e anniversaire comprend également un sac de bric et de broc. Le terrible arrangement à la sauce <i>swing</i> [<i>Swingular Bells</i>] des Jeux olympiques de Londres de 2012, l'étonnant arrangement d'<b>Oldfield</b> du thème de <i>The X-Files</i>, et l'insipide <i>Tubular Beat </i>de <b>York</b>, sorte de version pour discothèque, sont autant de joyeusetés que seuls les Tubeheads les plus dévoués convoiteront. La démo de huit minutes de ce qui aurait été <i>Tubular Bells IV</i> si <b>Oldfield</b> n'avait pas décidé de mettre le projet en veilleuse est, elle, bien plus précieuse, car elle témoigne non seulement de son attrait et de sa fascination récurrents pour ce titre, mais aussi de son ADN musical agréablement malléable. </div><div><br /></div><div> <b>Oldfield</b> venait d'avoir 20 ans en 1973 lorsque <i>Tubular Bells</i> a commencé à se vendre par millions dans le monde entier. Cinquante ans plus tard, il a annoncé qu'il prenait sa retraite. Au cours de sa vie professionnelle, bien que plusieurs de ses albums ultérieurs soient sans doute des compositions plus accomplies et plus ambitieuses, son premier album solo reste un héritage des plus remarquables et des plus durable. </div><div><br /></div><div><br /></div><div><b>SID SMITH</b> </div><div><br /></div><div><div style="text-align: right;">Prog #140, mai 2023 - traduit par Orabidooblog</div>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-67991074098521005702023-06-05T13:56:00.018+02:002023-06-28T15:40:13.043+02:00INTERVIEW : Mike Oldfield raconte Tubular Bells pour PROG (#140, mai 2023) - version FR<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6Ul5z6uu2jX2kwNZuB1djXHBcvXuzR88PuaNCHCODv4pDwsA5kq_daACVbkOe2bTeCpzouXzSlPB4uQkHoYxLTom3sdKCSr9qyn4dWwgi-vFB1k7zLzC9ALbVhKlfWChG3WwfapCPBYE2HZMso7pnJ1D-9KyR-PAPdo8U6A6koujsxYQ1M1WPg0llyA/s320/Annotation%202023-06-05%20114322.jpg" /></div>
<div>Comme promis, voici la retranscription en français de la seule interview que <b>Mike Oldfield</b> a bien voulu donner à la presse spécialisée, à l'occasion de la réédition des 50 ans de son chef d'œuvre <i>Tubular Bells</i>.<div><br /></div><div>Une interview suffisamment exceptionnelle pour justifier la une du magazine PROG de ce mois de mai (#140), et un dossier spécial agrémenté de photos d'époque et de témoignages d'autres artistes ayant pour la plus part participé au succès de l'album.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi34zlmrEBoUmSaIhjClxixe1VwG0901jBn1E2nlkoyatG8l9fvPpb0xkTri515Djvbfj6IN0lM1DEO8RTxDO0g2n2qzzrowRzSdA4mbMSdUttC14rnpdVoLfcu5hkNNvINgh6yLdedRPVV5GH9Rd4BlbkdxJkhpeMBT-ZVR74_Bx0umf4-TWlMPQbWXA/s850/PROG-magazine-140-mike-oldfield-19-may-2023.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="624" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi34zlmrEBoUmSaIhjClxixe1VwG0901jBn1E2nlkoyatG8l9fvPpb0xkTri515Djvbfj6IN0lM1DEO8RTxDO0g2n2qzzrowRzSdA4mbMSdUttC14rnpdVoLfcu5hkNNvINgh6yLdedRPVV5GH9Rd4BlbkdxJkhpeMBT-ZVR74_Bx0umf4-TWlMPQbWXA/s320/PROG-magazine-140-mike-oldfield-19-may-2023.jpg" width="235" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Prog #140, mai 2023</td></tr></tbody></table><br /><div>Comme cela a déjà été dit ailleurs, l'article s'en tient vraiment à l'histoire de <i>Tubular Bells</i>, <b>Mike Oldfield</b> revient surtout sur des faits qu'il avaient déjà abordé. Il s'agit donc d'un entretien intéressant pour quiconque découvre l'artiste et la genèse de l'album, mais qui laissera malheureusement la majorité des fans sur leur faim. La retraite annoncée par la maison de disque n'est pas expliquée ici, ni les véritables raisons du travail inachevé laissé sur <i>Tubular Bells 4</i>. </div><div><br /></div><div>Pour compléter cet article et faire le plein d'anecdotes autour de l'enregistrement de <i>Tubular Bells</i>, je vous conseille également celui de <b>Tom Newman</b> accordé au Daily Express en début d'année (traduction FR : <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/interview-tom-newman-tubular-bells-virgin-50-anniversary.html">ici</a></u>). </div><div><br /></div><div>Bonne lecture !</div><div><br /></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="470" data-original-width="1297" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHce68kdtw0D3VnEjM5GYPzuOEPDwTmq-MMksJFvKST9n59dgPX6dE9-gb5NaOSSs3V-7XqpX70cKOKRLwFb8HK80KGKdtyVtWLUHcZ4MhSmDBJSqrF9Z-gn0YgyXpThOQtLQV-At0S7WppWWH2N3bKhPt7IuWmfG1JId9tdCNOEEUfU08jkbXckq8_A/s16000/mike-oldfield-1973.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: right;">Photo: Michael Putland</td></tr></tbody></table><div style="text-align: right;"><br /></div><div><h3>Des cloches en or [Golden Bells]</h3><div><br /><div><b> Au début de l'année 1973, un jeune musicien de 19 ans originaire du sud-est de l'Angleterre se prépare à sortir son premier album solo et est sur le point d'accéder à la célébrité. Tubular Bells de Mike Oldfield ne ressemblait à rien d'autre à l'époque et a transformé l'ancien artiste folk en une célébrité mondiale aux multiples disques de platine. Dans une interview exclusive pour Prog, Oldfield célèbre le 50e anniversaire avec la réédition de ce disque ambient révolutionnaire, et raconte l'histoire de sa création et des suites qu'il a inspirées.</b><div><br /></div><div> Sans aucun doute l'un des musiciens les plus naturellement doués à avoir vu le jour en Angleterre, <b>Mike Oldfield</b> fête cette année son 70e anniversaire, qui coïncide avec le 50e anniversaire de son premier album solo, <i>Tubular Bells</i>. Né à Reading, dans le Berkshire, Mike a acquis sa première expérience professionnelle dans le domaine de la musique au sein du duo folk <b>The Sallyangie</b>, aux côtés de sa sœur Sally. Il a ensuite attiré l'attention de <b>Kevin Ayers</b>, jouant sur deux de ses albums cultes, <i>Shooting At The Moon</i> et <i>Whatevershebringswesing</i>. En 1971, <b>Oldfield</b> est bassiste dans le groupe de blues-rock <b>The Arthur Louis Band</b> et travaille en solo pendant son temps libre. C'est en septembre de cette année-là qu'une rencontre fatidique a lieu. Le <b>Arthur Louis Band</b> se rend pour les sessions d'enregistrement au Manor Studio dans l'Oxfordshire, une nouvelle installation appartenant à l'homme d'affaires <b>Richard Branson</b> et dirigée par les producteurs-ingénieurs <b>Tom Newman</b> et <b>Simon Heyworth</b>. </div><div><br /></div><div> C'est <b>Newman</b> et <b>Heyworth</b> qui entendront pour la première fois le matériel solo sur lequel <b>Oldfield</b> travaillait. Impressionnés par le talent et la vision du jeune multi-instrumentiste, les deux hommes sont déterminés à enregistrer son travail. Ils convainquent rapidement <b>Branson</b> d'allouer officiellement du temps de studio au projet d'<b>Oldfield</b> et l'album terminé devint alors le tout premier album de Virgin Records. Depuis lors, <i>Tubular Bells</i> est devenu un phénomène et <b>Mike Oldfield</b> a connu une longue et illustre carrière. </div><div><br /></div><div> Depuis son domicile aux Bahamas, <b>Mike Oldfield</b> parle avec passion de ses expériences musicales formatrices. </div><div><br /></div><div><i> "Je me souviens m'être éveillé à la musique quand j'avais environ six ans"</i>, dit-il. <i>"Notre famille possédait à l'époque un tourne-disque Dansette et ma première chanson mémorable était The Teddy Bears' Picnic (Le pique-nique des oursons). J'ai essayé de le demander à la radio, mais on ne me l'a jamais passé.</i></div><div><i><br /></i></div><div><i> "Ensuite, j'ai commencé à entendre ma mère jouer l'opéra de Puccini, Madame Butterfly, qui a probablement été la première musique classique que j'ai entendue. Ensuite, ma sœur a commencé à jouer beaucoup d'airs d'Elvis Presley et de Mario Lanza, jusqu'au jour où, en rentrant de l'école, j'ai entendu un morceau extraordinaire sur la Dansette. J'ai découvert qu'il s'agissait de la Cinquième Symphonie de Beethoven. Cela a eu un profond effet sur moi, même en tant qu'enfant de six ans - ma mâchoire s'est décrochée et je me suis dit : "Qu'est-ce que c'est ? J'étais enchanté"</i>. </div><div><br /></div><div> Le caractère unique de son enfance ne lui échappe pas. <i>"J'ai eu la chance de naître à une époque extraordinaire pour la musique - l'aube des années 60 et la naissance du rock'n'roll. Les Beatles et les Stones sortaient leurs premiers disques et une musique de plus en plus excitante voyait le jour en permanence. J'ai donc suivi cette vague en tant que jeune auditeur pendant plus de 10 ans, tout en développant mes propres compétences musicales"</i>. </div><div><br /></div><div> Les goûts éclectiques d'<b>Oldfield</b> s'étendaient au-delà du blues-rock et de la musique classique. <i>"Un jour, j'ai découvert les guitaristes folk Bert Jansch et John Renbourn"</i>, se souvient-il. </div><div><br /></div><div><i> "Ils m'ont beaucoup inspiré avec leurs morceaux de guitare extraordinaires et complexes. J'ai passé d'interminables heures à les apprendre et à les copier note par note. C'est sur cette base que j'ai progressivement développé mon propre style de guitare, qui s'est très vite étendu aux guitares électriques de toutes sortes"</i>. </div><div><br /></div><div> L'univers musical de l'instrumentiste en herbe s'élargit rapidement. <i>"J'ai découvert un groupe appelé Centipede lorsque je travaillais avec Kevin Ayers. Je les adorais car ils faisaient des choses intéressantes avec les overdubs et le multitracking. Plus tard, j'ai découvert des compositeurs plus classiques tels que Bach, Mozart, Sibelius, Faure et des pièces spéciales comme la Gymnopédie d'Erik Satie. Bien sûr, étant à moitié irlandais, j'adore la musique celtique, mais je ne compartimente pas les musiques que j'aime écouter - elles sont toutes de la musique pour mes oreilles et forment un ensemble parfait dans mon esprit"</i>. </div><div><br /></div><div> Ces influences variées ont fini par s'unir pour donner <i>Tubular Bells</i>, et l'attachement durable d'<b>Oldfield</b> pour cet album est évident.</div><div><br /></div><div><i> "Le premier Tubular Bells reste mon préféré"</i>, admet-il. <i>"Il reste unique et a résisté à l'épreuve du temps. Je n'arrive pas à croire que 50 ans se sont écoulés depuis sa sortie"</i>. </div><div><br /></div><div> <b>Prog</b> demande alors à <b>Oldfield</b> quels sont ses souvenirs les plus marquants de cette période.</div><div> </div><div><i> "Ce fut un tel bouleversement dans ma vie"</i>, explique-t-il. <i>"Je suis passé du jour au lendemain du statut de musicien de 19 ans, pratiquement fauché, à celui de célébrité mondiale. Même si j'étais ravi du succès de l'album, j'étais encore sous le choc des problèmes familiaux de mon enfance</i> [lorsque <b>Oldfield</b> avait huit ans, sa mère a été placée sous tutelle en vertu de la loi sur la santé mentale et elle a vécu avec des problèmes de santé mentale jusqu'à sa mort en 1975]<i>, que j'ai longuement racontés dans mon autobiographie, Changeling. J'avais vraiment besoin de me reposer pendant un certain temps et de me ressaisir, mais soudain, je me suis rendu compte que le téléphone ne cessait pas de sonner - tout le monde voulait me parler"</i>. </div><div><br /></div><div> Le jeune multi-instrumentiste n'aurait jamais pu prévoir l'énorme succès de <i>Tubular Bells</i>, mais face à l'adversité, il est resté fidèle à sa vision. </div><div><br /></div><div><i> "Je n'avais aucune idée de l'accueil qui serait réservé à l'album"</i>, déclare-t-il aujourd'hui. <i>"Ma maquette avait été refusée par tant de maisons de disques au cours de l'année précédente. Ils pensaient tous que j'étais fou d'essayer de vendre de la musique instrumentale - ils n'arrêtaient pas de dire qu'il fallait des voix. Cependant, quelque chose en moi me disait de continuer, et je me souviens très bien de l'époque où je vivais à Tottenham, au nord de Londres, lorsque je travaillais sur les démos. C'était le printemps et je me souviens d'être allé me promener dans un parc voisin pour essayer de me détendre. A ce moment, j'ai compris que l'album sur lequel je travaillais était destiné à connaître un grand succès"</i>.</div><div> </div><div> C'était le coup de pouce dont <b>Oldfield</b> avait besoin.</div><div><br /></div><div><div> Il explique : <i>"Je n'avais aucune preuve de ma conviction, mais c'était une forte prémonition, qui m'a donné la confiance nécessaire pour continuer contre vents et marées. Le fait que Tubular Bells ait été couronné de succès m'a aidé à avoir davantage confiance en moi et en mon intuition : tout au long de ma vie, j'ai essayé d'être fidèle à ma propre vision musicale et de ne jamais faire de compromis pour plaire aux autres"</i>. </div><div><br /></div><div><i> Tubular Bells</i> n'était pas seulement révolutionnaire par son son, mais aussi par sa production. Sur les démos, <b>Oldfield</b> a expérimenté un magnétophone modifié pour créer les multiples couches de pistes et d'overdubs qui seraient plus tard recréées en studio. <b>Prog</b> se demande dans quelle mesure cette créativité l'a aidé à obtenir le son qu'il voulait. Sa réponse est catégorique.</div><div><br /></div><div><i> "La technologie"</i>, affirme-t-il, <i>"est très importante pour ma musique et contribue grandement au son unique que j'essaie toujours de créer. Depuis l'enfance, j'ai toujours aimé faire des choses avec mes mains, y compris des maquettes d'avions et autres. J'ai découvert très tôt, en tant que musicien, que le son ou la "voix" d'un instrument particulier pouvait être modifié et amélioré grâce à une technologie de studio en constante évolution.</i> </div><div><br /></div><div><i> "Lorsque je veux créer une atmosphère ou une émotion particulière dans un morceau, j'expérimente de nombreux effets sonores différents jusqu'à ce que le résultat soit parfait. L'utilisation sensible d'un effet acoustique ou électrique particulier peut grandement influencer et approfondir la sensation ou l'émotion d'un instrument de musique. Les guitares, acoustiques et électriques, sont ma principale "voix" musicale. Au fil des ans, j'en ai accumulé une vaste collection. Mais j'utilise à chaque fois au maximum les effets sonores, le multipiste et l'égalisation spéciale, y compris la voix humaine, chaque fois que je sens que cela fonctionne."</i></div><div><i><br /></i></div><div><i> Tubular Bells</i> est sorti en mai 1973, peu après le 20e anniversaire d'<b>Oldfield</b>, avec un concert unique spécial le 25 juin au Queen Elizabeth Hall de Londres. <b>Oldfield</b> est d'abord réticent à l'idée d'interpréter l'album en direct. </div><div><br /></div><div><i> "La principale raison,</i> explique-t-il, <i>était que je ne pensais pas à l'époque qu'il était possible d'interpréter un morceau de musique enregistré de manière aussi complexe avec des musiciens sur scène</i>.<i>"</i> </div><div><br /></div><div> Pour persuader <b>Oldfield</b> d'organiser le concert, le patron de Virgin Records, <b>Richard Branson</b>, lui a offert sa propre voiture Bentley. </div><div><br /></div><div><i> "J'étais heureux d'avoir finalement accepté le chantage de Richard"</i>, sourit-il, <i>"et je n'en croyais pas mes oreilles lorsque j'ai entendu l'ovation"</i>. </div><div><br /></div><div> Malgré cela, l'album ne devient pas un succès du jour au lendemain. En juillet 1973, le bouche à oreille et l'influence du DJ <b>John Peel</b> ont permis à l'album d'atteindre les charts au Royaume-Uni, mais ce n'est qu'avec la sortie de <i>L'Exorciste</i> en décembre de la même année qu'il a vraiment décollé. Bien que <i>Tubular Bells</i> <i>Part I</i> n'apparaisse que brièvement dans le film d'horreur surnaturel, la popularité du film a permis à l'album instrumental de passer la quasi-totalité de l'année 1974 dans le Top 10 britannique. À ce jour, ses ventes dépassent les 15 millions d'exemplaires dans le monde. </div><div><br /></div><div> L'énormité du succès de l'album, à la fois critique et commercial, a pesé sur la psyché d'<b>Oldfield</b>.</div><div><br /></div><div><div><i> "J'ai littéralement couru me réfugier dans les collines"</i>, explique-t-il. <i>"Pour être précis, j'ai couru vers les Brecon Beacons et le Herefordshire et, en désespoir de cause, j'ai acheté un cottage isolé, avec une vue magnifique et paisible sur Hergest Ridge. J'ai décroché le téléphone, j'ai mis un oreiller dessus et j'ai passé mon temps à me promener dans les collines. Cela m'a beaucoup aidé jusqu'à ce que j'accepte progressivement le fait que ma vie avait changé pour toujours. Richard </i>[Branson]<i> a désespérément essayé de me faire faire un tour du monde, mais c'était impossible pour moi à ce moment-là. Je trouvais les entretiens de plus en plus stressants et je les évitais autant que possible. Tout le monde voulait savoir : "Pourquoi avez-vous fait Tubular Bells ? Je leur répondais : "Je ne sais pas, c'est arrivé comme ça". Je voulais absolument qu'on me laisse tranquille et que j'essaie de travailler sur une nouvelle musique. Cela a toujours eu le pouvoir de calmer mon âme"</i>. </div><div><br /></div><div> Il faudra encore quelques décennies à <b>Oldfield</b> pour trouver un moyen plus durable de décompresser. </div><div><br /></div><div><i> "J'ai appris la méditation transcendantale à l'époque où je travaillais sur The Songs Of Distant Earth</i> [sorti en 1994]<i>"</i>, dit-il, <i>"et cela m'a beaucoup aidé. Elle est particulièrement utile en période de stress et permet de mieux comprendre les pensées souvent confuses qui remplissent notre conscience éveillée. Elle m'a aidé à créer un état de calme et de silence intérieur afin que les nouvelles idées puissent circuler plus librement. À cette époque, j'explorais également de nombreuses voies alternatives, dont le tai-chi et l'hypnothérapie, qui m'ont toutes été utiles dans de nombreux aspects de ma vie."</i></div><div><i><br /></i></div><div> Pour <b>Oldfield</b>, ce calme est clairement bénéfique, mais l'étincelle magique de la créativité est plus difficile à cerner. </div><div><br /></div><div><i> "Lorsque je suis inspiré par un nouveau morceau de musique,</i> réfléchit-il, <i>je n'ai aucune idée de la manière dont l'inspiration se produit. C'est comme si j'étais porté par une vague mystérieuse qui est tellement pleine d'une énergie extraordinaire qu'il n'est pas nécessaire de la comprendre."</i></div></div><div><i><br /></i></div><div><div> En juin 1991, après la dissolution de son contrat de longue date avec Virgin Records, <b>Oldfield</b> a commencé à travailler sur la suite tant attendue de <i>Tubular Bells</i>, qui allait bientôt devenir son troisième album à figurer dans les hit-parades. </div><div><br /></div><div><i> "J'ai signé un nouveau contrat avec Warner</i> [Music]<i>"</i>, explique-t-il, <i>"et j'ai senti que c'était le moment idéal pour un nouveau départ. Je voulais créer un album qui conserve l'esprit de Tubular Bells I, mais j'avais acquis beaucoup plus d'expérience, tant sur le plan musical que sur celui de la technologie d'enregistrement. L'album a été enregistré à Los Angeles, où je vivais à l'époque".</i> </div><div><br /></div><div><b> Tom Newman</b> est revenu travailler sur le projet, assistant le nouveau producteur <b>Trevor Horn</b>. L'acteur <b>Alan Rickman</b> joue le rôle de maître de cérémonie, et <b>Oldfield</b> se met en quête d'un nouveau jeu de cloches (les originales ayant été détruites depuis longtemps) dans un magasin de percussions de l'est de Londres. <i>Tubular Bells II</i> est sorti à la fin du mois d'août 1992 et est entré directement à la première place des charts au Royaume-Uni, soutenu par un concert de lancement au château d'Édimbourg, qu'il cite comme <i>"l'une de mes performances live les plus agréables"</i>. </div><div><br /></div><div><i> Tubular Bells III</i>, sorti six ans plus tard, a été créé dans des circonstances très différentes. <i>"Je me suis installé sur l'île d'Ibiza en 1996"</i>, se souvient-il, <i>"et j'ai demandé à un architecte de concevoir et de me construire une maison spéciale avec un studio avec vue sur la mer"</i>.</div><div><br /></div><div> À l'époque, la région était célèbre pour sa scène <i>dance</i> florissante, mais c'était aussi un terrain fertile pour de nombreux artistes, dont <b>Michael Cretu</b> du groupe <i>ambient</i> <b>Enigma</b>.</div><div><br /></div><div><i> "Ibiza était une île où l'on faisait la fête"</i>, explique <b>Oldfield</b> en riant, <i>"et où la musique de club était très présente, avec le célèbre Café del Mar et la boîte de nuit Pacha. J'étais à la recherche d'une nouvelle vie et d'une nouvelle inspiration pour la troisième suite et j'ai certainement trouvé l'atmosphère propice à un nouveau son. J'ai commencé ma nouvelle variation du thème des cloches tubulaires par un rythme de danse que j'ai combiné avec des voix aiguës de style indien, ce qui lui a donné un caractère à la fois méditatif et excitant".</i></div></div><div><i><br /></i></div><div><div> Au milieu de l'année 1998, l'album était terminé. </div><div><br /></div><div><i> "J'ai enregistré la dernière partie dans mon studio du Buckinghamshire au cours de l'été, puis j'ai obtenu l'autorisation du gouvernement britannique de jouer la première à la Horse Guards Parade à Londres." </i></div><div><i><br /></i></div><div> Six ans jour pour jour après la représentation de <i>Tubular Bells II</i> à Édimbourg, <i>Tubular Bells III</i> fit ses débuts face aux éléments.</div><div><br /></div><div><i> "Ce fut une nuit merveilleuse et mémorable"</i>, se réjouit son créateur, <i>"même si le ciel s'est ouvert sur une pluie apocalyptique à mi-parcours !"</i> </div><div><br /></div><div> Près de 40 ans après la sortie du disque original, <b>Oldfield</b> est retourné à Londres pour contribuer aux Jeux olympiques d'été de 2012.</div><div><br /></div><div> Il s'enthousiasme : <i>"Composer et jouer pour la cérémonie d'ouverture a été, et est toujours, le point culminant de ma carrière musicale, principalement en raison de l'engagement et de l'enthousiasme de tous les participants. Je n'arrivais pas à croire que Tubular Bells avait été choisi, en partie, pour représenter le Royaume-Uni lors de cet événement spectaculaire. Travailler avec le réalisateur, Danny Boyle, et tous les autres participants a été une pure joie". </i></div><div><i><br /></i></div><div> L'ampleur du projet a laissé un souvenir indélébile. </div><div><br /></div><div><i> "Savoir que 900 millions de personnes regardaient le spectacle à la télévision et que la Reine</i> [Elizabeth II] <i>et de nombreux dirigeants du monde entier étaient présents a été un grand honneur. Je me suis rendue à Londres deux semaines à l'avance et, comme il y avait beaucoup d'autres artistes, j'ai eu la chance de pouvoir me détendre entre les répétitions. J'en ai profité pour me détendre et me promener dans les rues de la ville sur une moto Virgin Limo"</i>. </div><div><br /></div><div> À l'approche du 50e anniversaire de l'album original et de sa réédition définitive, <b>Oldfield</b> est songeur. </div><div><br /></div><div><i> "C'est bien sûr un moment très spécial pour moi. J'ai fait appel à l'expertise de ma maison de disques pour trouver les idées parfaites pour célébrer cette étape particulière et je suis très heureux du résultat."</i></div><div><i><br /></i></div><div> Bien qu'il y ait eu des projets pour un quatrième album de <i>Tubular Bells</i> - la démo d'introduction à <i>Tubular Bells 4</i>, enregistrée en 2018, figure également sur les dernières rééditions - <b>Oldfield</b> a depuis annoncé sa retraite et il semble maintenant peu probable que le projet fini soit un jour publié. Cependant, la marque qu'il a laissée sur la musique progressive est indéniable. </div><div><br /></div><div><i> "J'ai un message"</i>, dit-il en guise de conclusion, <i>"et un mot d'encouragement pour tous les jeunes musiciens talentueux d'aujourd'hui qui luttent peut-être pour se faire entendre : continuez à jouer votre musique en direct, qu'elle soit enregistrée ou sur scène, et donnez toujours une performance sincère. Ne compromettez jamais votre vision musicale unique et vous aurez les meilleures chances de succès."</i></div></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><b>Tubular Bells et moi : Simon Heyworth (Le Producteur)</b></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1328" data-original-width="2000" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGgvEIxZ-raWR96ancdsXIlSctX6naTQcxnbtYbeBOKsy2lgM3YgjO_HfhLBd0b4M0tSJmox9XpVPQJXb6RAraONcRMgbkQk6e5QIiS30j7EdHiEXV4ED-1e4L_AxeVyOs0z2_dsMD4q5o_nzO6lkFphMqQ_H2QcxeE3MXY4arAnmT--YWfcNgPUkYTg/s16000/Simon-Heyworth-9.jpg" width="60%" /></div><br /><div>L'ingénieur et producteur <b>Simon Heyworth</b> a travaillé avec une foule de grands noms du prog au fil des ans, mais au début des années 70, il a apprit son métier sur le tas, aux côtés de <b>Tom Newman</b>, en créant le Manor Studio à partir de rien dans un bâtiment classé Grade II.</div><div><br /></div><div><b>Quels sont vos souvenirs de la création du Manor Studio ?</b></div><div>Cela nous a pris environ un an et demi. J'ai tout appris sur les consoles d'enregistrement, les microphones et tout le reste. Au début, il y avait surtout Tom et moi. Pendant ces deux premières années, j'ai appris tout ce qui concernait le mixage et, bien sûr, [l'ingénieur en chef] <b>Phil Newell</b> a eu une influence considérable ; il avait de grandes connaissances. Au début, j'étais opérateur de bande, puis j'ai commencé à m'asseoir, à mixer, à enregistrer, etc.</div><div><br /></div><div><b>Quand avez-vous rencontré Mike Oldfield pour la première fois ?</b></div><div>Un matin, nous nous amusions à enregistrer et <b>Richard [Branson]</b> nous a envoyé un groupe appelé <b>The Arthur Lewis Band</b>. Il y avait dans ce groupe un jeune guitariste appelé <b>Mike Oldfield</b>. Nous étions encore en train d'essayer d'organiser le studio. L'endroit était jonché de matériel. Nous avions une énorme console à transistor installée dans la maison et en bas, il y avait une sorte de petite pièce confortable, avec une très belle vue sur le jardin. Certains matins, elle était très lumineuse. Un matin, vers cinq heures, je suis descendu et j'ai trouvé Mike assis par terre dans cette belle pièce, le soleil se levait et il jouait les premiers riffs de <b>Tubular Bells</b>. Mike était en train de faire de l'over-dubbing sur notre magnétophone deux pistes à bande 1/4 pouce. Il avait découvert qu'en recouvrant l'un des composants et en inversant les fils, on pouvait enregistrer quatre pistes sur une seule direction. C'était magnifique. Aujourd'hui encore, je ne l'oublierai jamais, parce que c'est le début de tout. Je lui ai dit : <i>"Il faut qu'on enregistre ça."</i></div><div><div><br /></div><div><b>Comment s'est déroulé le processus d'enregistrement ?</b></div><div>Finalement, on nous a accordé une semaine officielle et nous avons commencé à enregistrer. On s'est demandé comment on allait faire. J'ai eu cette idée [et] nous avons installé un métronome dans une autre pièce afin d'obtenir un semblant de timing pour le premier morceau, qui dure 20 minutes. Nous nous sommes également demandé <i>"Comment diable allons nous faire pour l'overdub? Cela va être difficile de savoir quels morceaux commencent où, et tout le reste."</i> et nous avons fait venir un énorme Ampex 16 pistes d'Amérique. Mike n'aimait pas jouer au métronome, alors c'était assez difficile. Quoi qu'il en soit, à la fin de la première semaine, nous avions un semblant de début. À partir de ce moment-là, tout s'est fait au compte-gouttes, en enregistrant chaque fois que nous le pouvions et que Mike était disponible. Je me souviens que, vers la fin, j'ai enregistré ce morceau de guitare, qui a peut-être été le dernier morceau acoustique que nous avons enregistré. J'ai enregistré ce magnifique passage à la guitare tard dans la nuit. Et vous savez, c'était stupéfiant, je veux dire que Mike jouait si magnifiquement. J'en ai parfois les larmes aux yeux en y pensant. Il a un véritable don pour le travail acoustique. J'ai toujours dis que ce serait bien qu'il prenne juste une guitare acoustique et qu'il fasse un album avec. Absolument charmant. </div><div><br /></div><div><b>Avez-vous été surpris par le succès de l'album ?</b></div><div>Au moment où l'album est devenu un succès, il l'était déjà dans ma tête depuis de nombreuses années. Je veux dire que je me promenais avec cet album en tête. Alors quand nous avons finalement obtenu un disque d'or et que l'album s'est bien vendu, je n'ai pas été surpris, bizarrement. Je veux dire, vraiment pas. </div><div><br /></div><div><b>À l'origine, il n'était pas prévu que Richard Branson sorte lui-même le disque...</b></div><div>Non, pas du tout. Je me souviens que <b>Tom [Newman]</b> et moi sommes allés voir Richard pour lui dire : <i>"Pourquoi ne le sors-tu pas toi-même ?"</i> Et puis, bien sûr, une fois qu'il a décidé que cela allait se faire, Richard a fait ce qu'il a toujours fait, c'est-à-dire s'amuser avec. Il a réservé le Queen Elizabeth Hall pour un concert, mais nous savions que Mike ne voudrait certainement pas faire ça. On s'est donc dit : <i>"On va faire quelques répétitions, on va réunir le groupe, puis on dira à Mike que c'est en train de se faire. Il pourrait alors être d'accord"</i>, car il n'aurait pas à organiser quoi que ce soit. J'ai eu l'idée d'aller aux studios Shepperton, parce que mon frère travaillait dans l'industrie cinématographique. Mon frère savait qu'ils avaient une scène grande acoustique qu'ils n'utilisaient pas - et ils avaient tout ce fabuleux matériel d'enregistrement ancien, ce qui était absolument fascinant pour moi. Nous avons obtenu cette scène pour quelque chose comme 300 livres par jour.</div><div><br /></div><div><b>Pourquoi pensez-vous que Tubular Bells a résisté à l'épreuve du temps ?</b></div><div>C'est un beau morceau de musique, c'est aussi simple que cela. Il est vraiment intéressant, charmant et unique. À l'époque, les gens écoutaient religieusement des disques entiers : ils les mettaient sur la platine, s'asseyaient sur leurs coussins et les écoutaient, et la musique était quelque chose de très spécial. Il faut y repenser en ces termes, même si je pense qu'il s'agit tout simplement d'un très beau morceau de musique, magnifiquement interprété et, sans aucun doute, très émouvant.</div></div></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Sally Oldfield (La Sœur)</b></div></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="353" data-original-width="551" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6SeDfZSKxJS33Vcv5B4zFZxhdEXx_XZt-35J7Q0erhHYA7FVbppzc_Bb1iS_PpRCWiEt7tr_nc9tiI-_s7veNVTyWdy8p2lT7gY3zT90Hm-SjRfLz8e4yQZ_iWMfrx8KwvEUlhPVjRqjcrx3cQdwXQfA_ebXt_yfkir12420zQctFkoNvDrR9pqeO4g/s16000/sally-oldfield.jpg" width="60%" /></div><br /><div>En jouant aux côtés de sa sœur dans <b>The Sallyangie</b>, le monde entier a eu pour la première fois l'occasion d'entendre <b>Mike Oldfield</b>. Plus tard, Sally a participé aux chœurs de <i>Tubular Bells</i> et se souvient avec émotion de cette période.</div><div><div><br /></div><div><b>Quand avez-vous entendu pour la première fois la musique qui allait devenir Tubular Bells ?</b></div><div>J'ai entendu pour la première fois des morceaux de la démo aux alentours de l'été 1972, lors d'une visite dans notre maison familiale à Harold Wood, dans l'Essex. Alors que je me promenais dans le jardin, une cascade de musique sublime, semblable à des cloches, m'a soudain enveloppé, venant de nulle part. Elle semblait venir du ciel, mais je me suis rendu compte qu'elle descendait de la fenêtre de la chambre de mon frère. J'ai cru qu'il s'agissait d'un nouveau groupe génial qu'il avait découvert et je me suis précipitée pour lui en demander le nom ! Je suis restée bouche bée lorsqu'il m'a dit qu'il s'agissait d'une composition personnelle et qu'il avait joué de tous les instruments lui-même. Sa chambre était un labyrinthe de fils et de prises qui s'entortillaient, et il était clair qu'il était déterminé à créer son propre univers musical.</div><div><br /></div><div><b>Quels sont vos souvenirs de l'enregistrement de l'album ?</b></div><div>Mike m'a appelée à l'improviste en me disant quelque chose comme : <i>"Salut Sally, j'ai été invitée à dîner sur la péniche de ce type et il m'offre un peu de temps en studio pour enregistrer mon propre album. Peux-tu venir faire quelques chœurs ?" </i>Mon copain et moi avons sauté dans notre vieille Spitfire rouge cabossée et nous nous sommes rendus au Manor Studio, près d'Oxford. Nous avons été accueillis par deux énormes chiens loups irlandais et un bon nombre de joyeuses personnes qui se promenaient dans le majestueux manoir élisabéthain et son jardin orné. Mike était déjà bien avancé dans l'enregistrement de la première face avec <b>Tom Newman </b>; de nombreux membres du personnel du Manor étaient assis autour de la console sur d'énormes coussins bien confortables - tous écoutaient. Mike savait exactement ce qu'il voulait pour les voix de fond et, avec la petite amie de Tom, <b>Mundy Ellis</b>, j'ai répété la partie vocale jusqu'à ce qu'elle corresponde exactement à ce qu'il avait imaginé : un mélange spécial de <i>"chœur angélique et de chœur féminin"</i> qui donnait à la dernière partie de la première face une ambiance paisible et céleste.</div><div><br /></div><div><b>Quel effet cela fait-il de revenir 50 ans en arrière ?</b></div><div>Écouter <i>Tubular Bells</i> m'évoque toujours un sentiment d'intemporalité. Pourtant, comme Mike l'a lui-même confié, l'album n'a pas été aussi soigneusement planifié qu'il n'y paraît. Un matin, au Manoir, il a aperçu par hasard un ensemble de cloches tubulaires rutilantes transportées vers une camionnette. En voyant cela, Mike, toujours prêt, s'est dit : <i>"Elles pourraient être utiles !"</i> Il a alors prononcé ces mots qui ont fait l'histoire : <i>"Pourrais-je les garder ?"</i> J'ai toujours pensé que mon frère connaîtrait le succès avec sa musique, mais je pensais que cela prendrait du temps. Ce fut une surprise pour toute la famille lorsque l'album a commencé à monter en flèche. Je n'avais pas prévu à quel point il était difficile et stressant pour Mike de s'adapter au genre de succès dont beaucoup de jeunes musiciens ne peuvent que rêver. Tout ce qu'il souhaitait, c'était de vivre de sa musique et pouvoir enregistrer librement tout ce qui jaillissait de son âme.</div></div><div><div><br /></div><div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Jon Field (Le 'Musicien additionnel')</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="441" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi09zHqW6kWW1-2b-UQ9fQNkkLImAaM46_lC0f1-EwznpeTN6w79JmEzhCCBBlwsUnnTHmYYzlRwpU3n1Es_51BhZnT6z7cbT9r63gvXJpFhaOLd4U7wpc7nt1QYmiAzRK3Dd3EQiZpYdeQHiLwja6oJKeti-bpU6s9WwEeWMIn-8tt6Pwzpdxn_-iM2g/s16000/jon-field.jpg" width="50%" /></div><br /></div><div><b>Jon Field</b> a joué aux côtés de <b>Tom Newman</b> dans le groupe culte de musique psychédélique <b>July</b>, et plus tard avec <b>Jade Warrior</b>. Il est l'un des trois seuls "musiciens additionnels" crédités (à l'exclusion des chanteurs) sur <i>Tubular Bells</i>, les autres étant <b>Steve Broughton</b> (batterie) et <b>Lindsay Cooper</b> (basse).</div><div><br /></div><div><b>Comment en êtes-vous arrivé à participer à <i>Tubular Bells</i> ?</b></div><div>Un soir, Tom m'a téléphoné pour me demander si je voulais bien jouer de la flûte dans un projet auquel il participait. Il m'a expliqué qu'il s'agissait d'un projet instrumental. Je lui ai dit : <i>"Je ne peux pas jouer les mélodies des autres"</i> et j'ai suggéré qu'il serait mieux avec quelqu'un d'autre. Tom m'a assuré que c'était du gâteau et que le disque allait être énorme. Puis il m'a dit que si je faisais le concert, je pourrais emprunter sa Bentley - alors je l'ai fait !</div><div><br /></div><div><b>Quels sont vos souvenirs de l'élaboration de l'album ?</b></div><div>Je me souviens d'un Mike très jeune, passionné par son travail. À un moment donné, alors que j'essayais de jouer un morceau comme il le voulait, il a pris la flûte et a essayé de jouer le morceau tel qu'il l'entendait dans sa tête. Le fait est qu'il n'arrivait pas à jouer de la flûte et qu'aucune note ne sortait, seulement de l'air. Je me souviens d'avoir été désolé pour lui, car je comprends la passion et la frustration qu'il y a à essayer de faire passer une idée musicale. Je me souviens de la façon dont ils ont dû travailler sur la première face de <i>Tubular Bells</i>, au tout début, avant qu'on ne leur donne des bandes 2" et du temps de studio officiel - Mike était toujours réveillé lorsqu'une session réservée se terminait, ainsi ils pouvaient sauter sur l'occasion à n'importe quel moment du jour ou de la nuit.</div><div><br /></div><div><b>Saviez-vous à l'époque que vous travailliez sur un futur classique ?</b></div><div>J'aurais parié ma maison qu'il ferait un bide ! Je me suis souvent trompé, mais là, c'est la meilleure erreur que j'aie jamais commise. J'étais très heureux pour Mike. Que Dieu bénisse Mike pour l'avoir écrit. Que Dieu bénisse Tom <b>[Newman]</b> pour l'avoir réalisé !</div></div><div><br /></div><div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Phil Newell (L'Ingénieur)</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="674" data-original-width="1030" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizAFqySyWf7LR1swvaoCZR96mxKsLkpx1ctB50dD-H2nshGVhbWEkdhREe8HGfmZ38_JdGz9_BIXPIXz3nMgc3vwR3y1ZBl-o7BEbciGloVz6jiKNvHla6eKLJYsC00DMedDf8n1NezOC7suKlfqUp-Nri6F29AJQyMTDu2pgmz5zqEfLBNSELXI-L6uCF/s16000/phil-newell.jpg" width="50%" /></div><br /></div><div><div>Le spécialiste de l'acoustique <b>Phil Newell</b> a joué un rôle important dans le développement du Manor Studio. Il a enseigné à <b>Simon Heyworth</b> et <b>Tom Newman</b> l'art de l'ingénierie audio, les aidant à développer les outils et les techniques nécessaires pour donner vie à la vision de <b>Mike Oldfield</b>.</div><div><br /></div><div><b>Comment êtes-vous entré en contact avec Richard Branson et le Manor Studio ?</b></div><div>Je construisais un studio appelé Majestic à Clapham [sud de Londres]. Lorsque les choses ont commencé à mal tourner, on m'a proposé un emploi chez Pye Records. Majestic devait soudain trouver de l'argent et, avant de partir, on m'a demandé d'essayer de vendre tout le matériel qui n'était pas indispensable. J'ai passé une annonce et <b>Tom Newman</b> y a répondu. Il essayait de monter un studio pour Virgin.</div><div>Il a acheté pas mal de matériel et m'a laissé son numéro de téléphone. Il m'invitait à venir au Manoir les week-ends pendant la construction du studio. Beaucoup de choses semblaient ne pas fonctionner. Lorsque je lui en ai parlé, il m'a dit : <i>"Pourquoi ne pas nous rejoindre en tant qu'ingénieur en chef ?"</i></div><div><br /></div><div><b>Comment Mike Oldfield a-t-il attiré votre attention pour la première fois ?</b></div><div>Tom parlait de ces bandes démo que Mike lui avait données à écouter, et il voulait que quelqu'un les enregistre correctement et les sorte. Tom a finalement été autorisé à passer du temps en studio pour enregistrer Mike. C'est là que nous nous sommes rencontrés pour la première fois. </div><div><br /></div><div><b>Quels sont vos souvenirs des sessions d'enregistrement ?</b></div><div>J'avais acquis pas mal de connaissances techniques à l'époque où je travaillais à Pye. Même si Tom et Simon travaillaient sur l'enregistrement, et que j'étais l'ingénieur du son en chef, je ne travaillais pas sur ces sessions, mais j'aidais à résoudre de nombreux problèmes techniques. Ils voulaient que la bande tourne à différentes vitesses et faire toutes sortes de choses bizarres avec l'équipement. Je suppose que j'ai reçu une éducation plus conservatrice en termes d'enregistrement et ils voulaient faire des choses avec les machines que l'on n'est peut-être pas censé faire. J'étais donc un peu à contre-courant.</div><div>Je me demandais ce qu'ils pouvaient bien faire, essayer d'obtenir des sons différents, faire tourner les machines à des vitesses différentes, toutes sortes de choses, et plus généralement bricoler l'équipement pour essayer d'obtenir des sons différents. Je me suis impliqué pendant que j'étais dans le studio. Je posais beaucoup de questions.</div><div><br /></div><div><b>Qu'avez-vous pensé de la musique sur laquelle ils travaillaient ?</b></div><div>Je dois admettre que je n'ai pas été impressionné à l'époque, jusqu'à ce qu'ils aient pratiquement terminé. Je me souviens alors que Tom l'a jouée en entier. Je lui ai dit : <i>"Soit il va se vendre à 5 000 exemplaires, soit à un demi-million, mais rien entre les deux"</i>. Je me suis rendu compte qu'il s'agissait manifestement d'un produit destiné à un marché de niche, mais j'ai également pu constater à quel point il était fantastique, d'une manière que je n'avais jamais perçue sur les bandes démo. Tom y a vu quelque chose. Je pense que <b>Simon Heyworth</b> aussi. Mais j'ai réalisé un peu tard le potentiel de ce qu'ils faisaient. </div><div><br /></div><div><b>Quelle a été votre réaction lorsque l'album a commencé à décoller ?</b></div></div><div><div>Au début, il y a eu beaucoup de critiques parce qu'on ne pouvait pas le classer dans une catégorie particulière. <i>The Dark Side Of The Moon</i> était sorti quelques mois auparavant, si bien que certains l'assimilaient à <b>Pink Floyd</b>. Mais il ne correspondait pas vraiment à cela non plus parce qu'il n'y avait pas de chant dessus.</div><div><br /></div><div><b>Ah, oui - le fameux chant...</b></div><div>C'est toute une histoire en soi. À part la chanson <i>Caveman</i> [de la deuxième partie de l'album], qui a été ajoutée plus ou moins comme une réponse sarcastique aux demandes de chant. À l'origine, Virgin Records n'était pas censé être un label, mais une société de production de disques. Selon Richard [<b>Branson</b>], il avait fait le tour de huit maisons de disques différentes pour essayer d'obtenir une licence et la seule qui était vaguement intéressée par la sortie de l'album était Mercury.</div><div>Le responsable A&R de Mercury a dit qu'il ne le sortirait que s'il y avait des voix dessus. Donc <i>Caveman</i>, je pense, à bien des égards, était une sorte de doigt d'honneur à l'industrie du disque, mais cela a remarquablement bien fonctionné. Quoi qu'il en soit, Mercury n'a pas accepté. Richard et Simon [<b>Draper</b>, directeur de Virgin] ont donc dû prendre une décision : <i>"D'accord, si nous voulons </i><i>sortir ce disque, nous devons avoir une maison de disques." </i></div><div><br /></div><div><b>Richard croyait donc lui-même au potentiel de Tubular Bells ?</b></div><div>Il ne le savait pas vraiment, mais il écoutait les gens et il a toujours eu le flair pour trouver quelque chose qui va marcher.</div><div>Et puis, bien sûr, c'est Richard lui-même qui a réussi à conclure un accord avec [le réalisateur] <b>William Friedkin</b> pour l'utiliser comme thème musical sur <i>L'Exorciste</i>. C'est vraiment lorsque ce film est sorti que <i>Tubular Bells</i> a décollé. Lorsque cela s'est produit, nous avons été complètement dépassés. C'était au-delà de nos rêves les plus fous, mais c'était réel.</div><div><br /></div><div><b>Quel est, selon vous, le secret de la longévité de l'album ?</b></div><div>Parce que c'est quelque chose d'unique et de très spécial. Mike en a enregistré une nouvelle version il y a une trentaine d'années, après la fin de son contrat avec Virgin. Du point de vue d'un compositeur, je peux imaginer sa frustration d'avoir composé un morceau de musique comme celui-ci, mais la seule version enregistrée était pleine d'inexactitudes techniques et de limitations dues au matériel d'enregistrement disponible à l'époque. Je comprends donc parfaitement qu'il ait voulu l'entendre telle qu'elle aurait dû être, si la technologie avait été disponible, mais cela n'a jamais remplacé l'original. Il y a quelque chose dans la sensation de l'original, dans l'émotion qui s'en dégage.</div><div>Il y a quelque chose de la situation personnelle de Mike à l'époque qui se retrouve dans la musique. Vous connaissez le dicton selon lequel les meilleurs boxeurs sont ceux qui ont faim ? Il y avait là quelque chose qui attirait les gens. Peut-être que les imperfections de l'enregistrement reflétaient les insécurités du compositeur. Mais il existe un lien émotionnel avec l'original qu'il est impossible de reproduire, car dans sa tête, Mike ne peut pas se trouver dans l'atmosphère où il se trouvait au moment de l'enregistrement.</div></div><div><br /></div><div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Tom Newman (Le Producteur)</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="407" data-original-width="648" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkHiaLVKVcuhEY21cJSRL8Ij5NmXII_DOj3bBcxHmlYWUblNMzmKMqXHp4wwnogZEkI0MJXiBBWBhDp3RZL4gpEaVtJzxRXf9txtiu-Ar6Z4GNQXy347QdHgxGojolMLO5Tt7WAgkL1-VOtWm4FyGmCvgklRmAg6xKv_0E5TvdTu1qemchaRTsBvKh9Q/s16000/tom-newman.jpg" width="50%" /></div><br /></div><div><div><div><b>Tom Newman</b> a joué un rôle important dans la concrétisation de la vision d'<b>Oldfield</b>. Ayant débuté dans le groupe culte <b>July</b>, il est rapidement passé au rôle de producteur, tout en continuant à enregistrer et à sortir des morceaux en solo. Il a contribué à la mise en place du Manor Studio, dans lequel <i>Tubular Bells</i> a été enregistré. <b>Newman</b> a également participé sur plusieurs des projets de Mike par la suite.</div><div><br /></div><div><i>"J'ai rencontré un jeune Richard Branson, alors que j'essayais encore de devenir une pop star"</i>, explique <b>Newman</b>, <i>"et il m'a persuadé de construire un studio d'enregistrement à Kidlington [dans l'Oxfordshire] et de créer une maison de disques. Je pensais que tout cela m'aiderait à devenir une pop star, mais j'ai rencontré Mike Oldfield... Je me suis retrouvé à travailler sur sa musique et j'ai oublié ce que je faisais !"</i> </div><div><b><br /></b></div><div><b>Newman</b> a été l'un des premiers à entendre les démos d'<b>Oldfield</b> et a contribué à attirer l'attention de <b>Branson</b> sur le talent du jeune guitariste. </div><div><i><br /></i></div><div><i>"La magie que j'ai perçue dans les démos était en partie due à l'empathie que j'éprouvais pour Michael"</i>, explique <b>Newman</b>. <i>"Il y avait beaucoup de bruit de fond et la bande était minuscule par rapport à l'équipement professionnel sur lequel nous avons enregistré, mais c'était, pour moi, une expérience émotionnelle parfaitement équilibrée"</i>. </div><div><br /></div><div>Aux côtés de <b>Simon Heyworth</b>, <b>Newman</b> a travaillé en étroite collaboration avec <b>Oldfield</b> tout au long des sessions de <i>Tubular Bells</i>. <i>"L'atmosphère de travail était hasardeuse et expérimentale"</i>, se souvient <b>Newman</b>. <i>"Mes connaissances en tant qu'ingénieur/producteur n'avaient qu'un an. Notre "professeur" était </i>[l'ingénieur en chef]<i> Phil Newell"</i>. </div><div><br /></div><div><i>Tubular Bells</i> a innové en studio. <i>"Les défis se sont multipliés au fur et à mesure que les choses avançaient"</i>, reconnaît <b>Newman</b>, <i>"et Michael a commencé à découvrir les possibilités qui s'offraient à lui. Il a laissé libre cours à sa créativité et s'est battu contre les limites de la technologie, tandis que l'ingéniosité de Phil a été testée jusqu'aux limites de l'enregistrement sur 16 pistes avec des vitesses variables"</i>. </div><div><br /></div><div>Ces méthodes ad hoc et novatrices ont permis à chacun de rester sur le qui-vive.<i> "On ne s'ennuyait jamais"</i>, reconnaît <b>Newman</b>. <i>"Personne ne pouvait prédire ce que chaque jour pouvait exiger de nous, et nous allions chaque jour dîner complètement vidés. Je devais fabriquer deux "plaques d'écho" de 1,80 m sur 1,80 m, et mes compétences en matière de montage ont dû s'étendre à des montages linéaires et verticaux de 2" pour relier des sections enregistrées séparément."</i> </div><div><br /></div><div>L'opinion de <b>Newman</b> quant au résultat final est catégorique. <i>"C'est désormais un pilier de la musique moderne"</i>, dit-il, <i>"au même titre que Pink Floyd, mais il a également jeté des ponts vers le classique, la musique chorale et la pop, voire le métal, et il a en outre donné naissance à un genre magnifique qui lui est propre, créant ainsi des possibilités d'étendre l'héritage de Mike pendant encore longtemps."</i></div></div><div><br /></div><div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Robert Reed (Le Fan Musicien)</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="649" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLF0QuDXM75a6UplrEJPRoVwjAYa80DRoQpgKbzFpXvbyqC5nEiHlwEDQrJkIBGE4ECUnIW3un9B7GZD-XgVdU1nAnMRiksu3QYYB3GFx-2runekCPU-fnzZdEVVMpKLHS4tUdE5fvjw2iv_g679MKp_IrMKAvxsaaTMp7NKH4xnDY1xQFAv5nvkaqiw8g/s16000/robert-reed.jpg" width="50%" /></div><b><br /></b></div><div> Le multi-instrumentiste <b>Robert Reed</b> est une pilier très respecté sur la scène prog depuis un certain temps, en tant qu'artiste solo, membre fondateur de <b>Magenta</b> et pour son travail avec d'autres groupes et projets. Ses albums <i>Sanctuary</i>, sur lesquels il joue lui-même de tous les instruments, ont été directement inspirés par le travail de <b>Mike Oldfield</b>, et ont été créés avec l'aide du producteur de <i>Tubular Bells</i>, <b>Tom Newman</b>. </div><div><div><br /></div><div> Comme l'explique <b>Reed</b>, <i>Tubular Bells</i> a longtemps été une influence majeure dans sa vie et son travail. <i>"J'ai pris des leçons de piano très jeune"</i>, explique-t-il à Prog. <i>"J'ai été très inspiré par <b>Rick Wakeman</b>. Puis un instituteur a accroché un poster de Tubular Bells au mur de la salle de musique, et j'ai été intrigué. J'ai donc supplié mes parents, à l'âge de sept ou huit ans, de m'acheter cet album pour Noël. À partir de ce moment-là, j'ai été obsédé. </i><i>Je voulais apprendre à jouer de tous les instruments"</i>. </div><div><b><br /></b></div><div><b> Reed</b> était déjà bien avancé dans sa carrière lorsque le premier album <i>Sanctuary</i> a vu le jour. <i>"Pendant 20 ans, les gens me demandaient dans toutes les interviews : "Quel est votre album préféré ?" Je répondais que j'avais été inspiré par <b>Mike Oldfield</b>, alors la question suivante était : "Pourquoi ne faites-vous pas un album comme ça, avec vous jouant de tous les instruments, parce que vous êtes né pour faire ce genre de choses ?".</i> Finalement, il a relevé le défi. <i>"Je me suis dit que je n'utiliserais pas de samples ou quoi que ce soit d'autre,</i> dit-il, <i>que je jouerais tout en vrai, comme Mike. C'est un travail difficile, ça m'a donné du fil à retordre, mais j'ai adoré ça".</i></div></div><div><br /></div><div><div><div> Une fois terminé, cependant, <b>Reed</b> n'était pas sûr du résultat. <i>"J'étais passé par toutes les étapes. Je m'étais assis et j'avais utilisé tous ces instruments, je l'avais fait correctement et j'y avais mis tout mon cœur et toute mon âme. Mais je ne savais pas si ça fonctionnait bien. Je me suis dit : "Je ne peux pas vraiment approcher Mike, mais la meilleure solution serait <b>Tom Newman</b>"</i>. <b>Newman</b> accepte d'écouter les bandes. <i>"Environ trois jours plus tard, </i>se souvient <b>Reed</b>,<i> il m'a téléphoné et m'a dit : "Mon Dieu, c'est incroyable - je n'avais rien entendu de tel depuis 30 ans"</i>.</div><div><br /></div><div> Le premier album de la série est sorti en 2014 et le travail sur <i>Sanctuary</i> a donné à <b>Reed</b> une toute nouvelle appréciation de <i>Tubular Bells</i> et de <b>Mike Oldfield</b>. <i>"Le plus fou, c'est qu'il [Mike] a fait cet album à 19 ans. Combien de musiciens, à 19 ans, ont non seulement appris à jouer de tous ces instruments, mais ont aussi la profondeur et l'émotion nécessaires pour créer cette musique ? Et le truc avec <b>Mike Oldfield</b>, c'est que sa guitare est comme une voix. Elle vous attire. C'est ce qui m'épate et épate ses fans".</i></div><div><br /></div><div> Pour <b>Reed</b>, ce n'est pas le seul aspect de <i>Tubular Bells</i> qui le rend unique. <i>"Ce n'est ni du classique, ni du rock, mais il y a tout cela, et du jazz aussi. Je pense que les cinq premières minutes de l'album, ce motif au piano, sont comparables à la Cinquième de <b>Beethoven</b>. C'est presque plus grand que l'album. C'est plus important que Mike. Tout le monde le connaît. Je ne célèbre pas les 50 ans de Tubular Bells, je célèbre les 50 ans de Mike Oldfield en tant que compositeur".</i></div></div><div><br /></div><div> <b>Reed </b>ajoute : <i>"Il y a des albums dont on peut dire qu'ils ont eu une influence parce que tout le monde les a copiés. Mais Tubular Bells a eu une influence énorme, mais ce n'est pas parce que les gens ont essayé de le copier, c'est plutôt parce qu'ils ont été inspirés par lui. C'est incroyable le nombre de personnes à qui je parle qui aiment Mike Oldfield"</i>.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Richard Branson (Le Patron)</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="297" data-original-width="493" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGIn280EkAo9LjNKLCWt5xfvd9GsH1yVvacXI1hptFjaaR-IggbL1Z9pINgkdsIn8ueT7dEtgTQQljoSzjoXLOrkPld756jJh76zwsDNwDmQ6NC6A-_cdRqr8iEfGuElo98BUeAGaNVC1tPIf7TnR8_66CB7X6VfS_GTJtBg5z3dOfSnmPoLyAM5Njunkb/s16000/richard-branson.jpg" width="50%" /></div><br /></div><div><div>Fondé en 1972 par <b>Richard Branson</b>, <b>Simon Draper</b>, <b>Nik Powell</b> et le musicien <b>Tom Newman</b>, Virgin Records est aujourd'hui associé à un grand nombre d'artistes à succès. Il a notamment signé <b>Genesis</b>, <b>Tangerine Dream</b> et <b>Faust</b>, mais <i>Tubular Bells</i> a été le tout premier album du label.</div><div><br /></div><div><b>Quels sont vos souvenirs de l'époque de la création du Manor Studio ?</b></div><div>J'ai de très bons souvenirs des premiers jours du Manoir. Les gens aimaient tellement nos magasins de disques que j'ai pensé qu'il serait formidable d'avoir un espace similaire pour que les artistes puissent venir écrire, s'entraîner et enregistrer.</div><div>Nous avons transformé une magnifique maison de campagne en un incroyable studio d'enregistrement. Le processus de construction a été un véritable tourbillon - aucun d'entre nous n'avait fait ça auparavant, nous apprenions donc au fur et à mesure.</div><div><i>Tubular Bells</i> a vraiment mis Virgin Records sur la carte en tant que label indépendant. Finalement, tout le monde, des <b>Rolling Stones</b> à <b>Paul McCartney</b> en passant par <b>Queen</b> et <b>Cat Stevens</b>, a voulu enregistrer au Manoir. C'est également au Manoir que j'ai rencontré ma merveilleuse épouse, Joan.</div><div><br /></div><div><b>Lorsque Tom Newman a attiré votre attention sur les maquettes de Mike Oldfield, qu'avez-vous pensé de la musique ?</b></div><div>Je l'ai trouvée incroyable et d'une beauté envoûtante - je savais que le monde devait entendre ça. Je savais aussi que c'était un risque, car elle était très différente de la musique populaire de l'époque. Je n'étais pas un grand spécialiste de la musique - mon cousin <b>Simon Draper</b> allait jouer ce rôle pour Virgin Records - mais je suis tombé amoureux de ce que j'ai entendu et j'ai vraiment cru en Mike.</div><div><br /></div><div><div><b>Quel souvenir gardez-vous de votre première rencontre avec Mike Oldfield ?</b></div><div>Je me souviens qu'il est venu sur notre péniche. Nous n'avions pas de maison de disques à l'époque, mais j'ai accepté d'apporter sa cassette à d'autres maisons de disques pour voir si elles voulaient l'engager. Elles l'ont toutes refusé et Simon et moi avons donc décidé de créer notre propre label pour nous assurer que les gens puissent entendre sa belle musique. Le reste appartient à l'histoire, comme on dit ! Mike était très timide et introverti lorsque je l'ai rencontré pour la première fois, mais je savais qu'il était un génie de la musique.</div><div>À 19 ans à peine, il maîtrisait de nombreux instruments et son expression musicale transparaissait dans chacun d'entre eux. C'était un véritable artiste, mais aussi une personne très gentille et décente.</div><div><br /></div><div><b>Avez-vous été surpris par le succès de l'album ?</b></div><div>D'une certaine manière, oui. C'était un album très différent, purement instrumental, qui n'était donc pas très commercialisable - c'est du moins ce qu'ont pensé tous les labels qui l'ont refusé. Nous avions reçu tellement de lettres de refus, mais nous y croyions. Nous avons eu un peu de chance : le légendaire présentateur radio <b>John Peel</b> a joué l'intégralité de l'album lors de son émission, et il a également figuré sur la bande originale de <i>L'Exorciste</i>, ce qui a joué un rôle déterminant dans son succès aux États-Unis.</div><div><br /></div><div><b>Qu'est-ce qui rend Tubular Bells si spécial ?</b></div><div>Il n'y a tout simplement rien de comparable. Avec pas moins de 27 instruments superposés, c'est extraordinairement complexe. Il est impossible de ne pas être ému par <i>Tubular Bells</i>. C'est le disque qui a lancé le monde Virgin.</div><div><br /></div></div></div><div><br /></div><div><div style="text-align: center;">-----------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div><b>Tubular Bells et moi : Torsten Stenzel (Le Remixer sur Tubular Beats)</b></div></div></div><div><b><br /></b></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="593" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN4PVvl7dE6_51FotoxvFdfj9Ahd6uPbhUcgVtWRhgh5VviL49zmCBJajSscHD0VMIsIwFT9ol76CD6Xpyerb85xfTWnn7lXRo54a3a4tTWdGyeaqsWMztAaJMsl_EK-u74GyuqtHxGABjGV-RrAAGTZGhp9M6sMk2Yr7boziJDAibVSYHQO6RyrrsbQ/s16000/torjen-stenzel.jpg" width="50%" /></div><div><br /></div> Le musicien et producteur <b>York</b>, alias <b>Torsten Stenzel</b>, s'est associé à <b>Mike Oldfield</b> pour <i>Tubular Beats</i> en 2013, un projet qui visait à revisiter la musique de Mike. <i>"Lorsque j'étais enfant, ma sœur écoutait toujours Mike Oldfield"</i>, explique <b>Torsten Stenzel</b>. <i>"J'étais particulièrement intéressé par Tubular Bells qui était pour moi un morceau de musique génial, alors vous pouvez imaginer ce que j'ai ressenti lorsque je l'ai rencontré."</i></div><div><div><br /></div><div> Cette rencontre a eu lieu grâce à un ami commun : <i>"Nous nous sommes rencontrés aux Bahamas, dans le studio de Mike"</i>, raconte-t-il. <i>"Nous y avons écrit la chanson Never Too Far</i> [qui est devenue un duo avec la soprano finlandaise <b>Tarja Turunen</b>]. <i>Il m'a parlé de son idée de faire des remixes dance de ses plus grands succès [et] j'étais bien sûr partant !" </i></div><div><br /></div><div> Le duo a travaillé à partir de bandes multipistes originales sur des morceaux choisis dans la discographie de Mike, notamment <i>Tubular Bells</i>. <i>"C'est un type très cool"</i>, déclare <b>Stenzel</b>. <i>"Je me souviens de la camionnette bleue dans laquelle il est venu me chercher, comme celle d'un bricoleur ou d'un jardinier. Ce n'était pas un véhicule de luxe. Puis, dans le studio, il a attrapé la guitare et s'est mis à gratter une improvisation incroyable. C'était une expérience irréelle."</i></div></div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: right;"><br /></div><div style="text-align: right;">Prog, Issue 140, mai 2023 - traduit par Orabidooblog.</div><div><br /></div><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-4648473872739293202023-05-30T11:34:00.022+02:002023-05-30T13:49:12.996+02:00Interview par Bert Bertrand pour le périodique « En Attendant » n°17 - Mai 1979 (Belgique)<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTSL6oaaOQRYmfnLEAcdqHvJcigw6Lll7GdGXCl5bsdmoQzRCItJtF-tPaZlzOTsPfIAO8-aVdxIF3qgwXCkGZJMgLE2Aq7G3z-iS5RTk7MVw2fxxCd903LhFUca7wotwWhdlV5zgaQkDIqPaDosH8jzakiJjkVphO6qFW7L-4kHLlu3uFmaT7Dl8rzQ/s320/en-attendant-n-79-mai-1979.jpg" /></div>
Voici une interview que certains qualifieront probablement d'inutile puisqu'on y apprend pas grand chose, hormis le fait que <b>Mike Oldfield</b> à la fin des années 70 était devenu aussi insolant que laconique en entretien. C'est à mon avis un très bon rappel de la personnalité de Mike, qui, finalement, n'a jamais été très loquace avec la presse, ni très bon vendeur. Le parallèle avec le fait qu'il communique peu aujourd'hui fait donc sens, même si des fois on est d'accord que ça peut être très frustrant, voire énervant !..<p class="MsoNormal">Le journaliste belge <b>Bert Bertrand</b> en a en tout cas fait les frais au printemps 1979, alors que le Maestro était en tournée 'Exposed' européenne, après la sortie de son quatrième album <i>Incantations</i>, et son passage en thérapie <i>exegesis</i>...</p><p class="MsoNormal">Je remercie tout particulièrement <b>Georges</b> pour l'archive originale. Et j'espère que ce type de contenu vous plaira.</p><p class="MsoNormal">Bonne lecture !</p><p class="MsoNormal">Retranscription de l'article paru dans le mensuel belge <i>En attendant</i> n°17 en mai 1979, par <b>Bert Bertrand</b> :</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="212" data-original-width="965" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiq6OsGILQeMogFk79YGzzvqL3ADm_4rDw1qGHb3keEe8if53wfJ3tK0I3KCChTTskDKNXT2RRy09C7v47pJr7zZizb8NZ9LDUMI3qOf_sAKo0RcM0jihcINRg00SQT-2sqPnBi4jCoRstV63Ivt68S2mC-UyGayCFFRj_-qdlyI6_F-N7qtZvnceEPjg/s16000/enattendant.png" width="80%" /></div><h2 style="text-align: center;">« Bert Bertrand par Mike Oldfield »</h2><p class="MsoNormal"><b>Nous avons longtemps hésité avant de publier l’article qui suit.
Si ce qui vous intéresse en lisant une interview de Mike Oldfield, c’est d’apprendre
quoi que ce soit au sujet de sa musique, de ses disques ou de ses
accompagnateurs, vous pouvez tout aussi bien tourner la page immédiatement.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal"><b>Par contre si ce qui vous intéresse, ce sont les rapports
psychologiques qui peuvent se créer entre deux individus, voyez la retranscription
exacte de ce qui fut dit entre Mike et Bert.</b></p>
<p class="MsoNormal">Le concert que Mike Oldfield a donné le neuf avril à Bruxelles fut
simplement le plus merveilleux jamais donné à Forest-National. Mike Oldfield,
d'autre part, m’intéressait car il avait l'air timide, si gentil et que j’ai
toujours adoré ses disques.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">Si j'avais su...<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">En fait, cette interview s’avéra être la plus désespérante que
j’ai jamais réalisée. Je me sentais impuissant devant l’incommunicabilité qu'il
cherchait à préserver.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">J'ai perdu trois quarts d’heure à essayer de le comprendre et une
nuit blanche à méditer sur ses paroles.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">Dernière information préliminaire: comme vous, j'ai horreur des
semi-journalistes qui parlent plus d'eux-mêmes que des gens qu’ils interviewent.
Il suffit de lire dans la presse qui se proclame concurrente des phrases du
genre <i>« grâce à la gentillesse de l'attaché
de presse de la firme Machin: j'ai eu l'honneur de parler à Arthur Delferrière
et en dégustant une tranche de jambon, nous sommes allés dans ma Simca au café
Chez Léon (Merci, Léon pour la bière gratuite) où j'ai recueilli les
confidences suivantes ».<o:p></o:p></i></p>
<p class="MsoNormal">La différence, dans le cas qui nous occupe, c’est que je ne parle
pas de moi pour me mettre en évidence <b>(Non,
à peine - G.V.)</b> mais simplement parce que c'est inévitable face à son désir
d'anonymat.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">Vous allez voir, ça a très mal commencé:</p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu as
longtemps été considéré comme un musicien solo, or dernièrement, ton nom est
apparu en tant qu’invité sur plusieurs disques. Y a t-il un changement qui s’est
opéré en toi?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Pas de raison.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Ton
travail en solo te satisfaisait-il au point que tu n’éprouves pas le besoin
d’agrémenter celui des autres?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- J'ai dit « pas de raisons ».<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Est-ce
que ça signifie que tu n’as pas envie de parler?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non, pas du tout.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Non pas
du tout quoi?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non, ça ne signifie pas que je n'ai pas envie de parler. Mais si
tu continues à me demander des raisons, je n'en aurai plus envie.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Ça
t’ennuie qu’on essaie de comprendre pourquoi tu agis d’une certaine manière?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- C'est toi qui cherches des raisons, c’est toi qui en as besoin.
Pas moi.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Quel est
l'intérêt de parler de quoi que ce soit alors, sinon pour essayer de comprendre
les gens?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">-Il n'y a pas d'intérêt.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- La
communication ne présente pas d'intérêt pour toi?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Je ne considère pas nécessairement que parler, c’est
communiquer. Il y a d’autres moyens.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">- <i>(pause)</i> <b>Jusqu’à présent dans la conversation, j'ai l’impression
que tu te sens agressé lorsque je te demande ce que tu appelles des raisons et
ce que moi j'appelle des explications.</b><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">- Si tu as des difficultés, c’est ton problème, pas le mien.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
penses-tu qu’il y a un problème?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Moi je n’ai pas de problème.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Je crains
de ne pas te comprendre. Ça te fait plaisir?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Je n’en ai rien à foutre.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Ton
attitude, c’est une pose permanente ou un jeu?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal"><i>(Il rit)</i> - Pas du
tout! Dis-moi, comment te sens-tu?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Euh...
Je me sens... comme en compagnie de quelqu'un qui n’a pas envie de parler.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non, tu ne réponds pas à ma question. COMMENT TE SENS-TU?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Vis-à-vis
de toi ou de moi-même?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- De toi-même.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Eh bien,
je crois que ce dont j’ai envie maintenant, c'est un peu de chaleur ou
d'affection.</b></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="668" data-original-width="466" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSB03BEMRfzsi6CqnkwbNY5a-P-XkC629hjSTt3OFk5UPUML7yfePQ5O7tRWm7f3SXyNW5oYTUXT6QClVyLLQjGevl0YJ_S1e4cLEnfgrV0SGs_8uY2uB3NlLuHlvKH2LpaR0CiXwhAf1hztRwPYolHuNEX0ATtipvE60FK0g2QnJFA0oyod2UOUOp6g/s16000/bert-bertrand-par-mike-oldfield.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="50%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'interviewé (Photo: Robert Velline)</td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal"><i>Il se
penche vers moi, me prend dans ses bras et m’embrasse. Naturellement, je ne lui
réponds pas physiquement et je reste tendu.</i></p>
<p class="MsoNormal">- Mais non, tu n’en as pas vraiment envie, tu vois? Tu ne désires
pas vraiment l'affection.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- OK.
Disons que cette situation m’embarrasse. </b><i>(Silence).</i> <b>Tu préfères parler de ta musique ou de toi-même?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal"><i>Content de
son petit effet, il répond plus gentiment</i> - Ca m'est égal du moment que tu ne me
demandes pas de raisons.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><i>Nous
parlons du disco, de la culpabilité et inévitablement, comme au jeu du « ni oui
ni non », j'en viens à lui demander une raison. Y a-t-il moyen de parler de
sujets qui ne soient pas superficiels sans mentionner de raison? Si ça vous
intéresse, il a trois chiens et un perroquet qui dit « Stop it » et il aimerait
avoir des enfants. Dans « Incantations », il mentionne les noms de trois
déesses, Diana, Luna et Luchina (si j'ai bien compris) qui ont le pouvoir,
lorsque la lune est sombre, de la faire briller à nouveau. Mike Oldfield considère
que tout autour de nous n'est que sorcellerie.</i><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Mm-mmmh.
Tu crois en Dieu ?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- <i>(long silence) </i>Dieu en
tant que concept, certainement pas.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Que
signifie Dieu pour toi ?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Tout. <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Oh shit,
Est-ce que tu votes aux élections ?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Des raisons!<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- (sigh)
Tu aimes Village People?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- « In The Navy »? Oui.</p>
<p class="MsoNormal"><b>- Je crois
me souvenir avoir lu quelque part que tu as suivi les cours de EST.</b><i> (ce sont des séminaires qui consistent à
faire des exercices psychologiques de confiance en soi).</i><b><o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><i>Je sais
qu'il ment, mais je n’insiste pas.<o:p></o:p></i></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tes
singles comme « Portsmouth » ou « On A Horseback » ont toujours été très
différents de ce que tu faisais en album. Considères-tu déplacé d'inclure des
singles aussi « plaisants » sur un album?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Les singles sont juste des trucs que j’enregistre à droite ou à
gauche pour le pied.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Et les
albums, tu ne les enregistres pas pour ton plaisir?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Ce sont surtout mes albums qui sont mon atout commercial.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu ne comptes
pas sur les singles pour t’enrichir?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Sur « I’m Guilty » <i>(Je
suis coupable)</i>, oui.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Ah,
c'est de cela que tu es coupable, alors?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Oui<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu te
trouves cupide?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Oui.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu te
trouves sexy?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Oui, je me trouve très sexy.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu
trouves que tu es un Gentil Garçon?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Oui, je suis un très gentil garçon.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Quand tu
étais petit, qu'est-ce que tu voulais devenir?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Conducteur de train.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
n’as-tu pas plutôt fait ça?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Je l’ai fait.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Quand et
où?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Hier, à Berlin-Est.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><i>(Oh-oh.
Encore une de ces réalités séparées. On mentionne l’inévitable Carlos
Castaneda).<o:p></o:p></i></p>
<p class="MsoNormal"><b>- De quoi
as-tu peur?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- De tout.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>-
Qu'est-ce que tu déteste le plus?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Tout.<o:p></o:p></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="833" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzirqPzAfm8fPuZzrtMOWXZLTKpwdjgqikn3N86qrTDPtltUcMrszbA7V2kiexSOzsSK2qyTo3LEN8aHJktYRcFzDiBhAgRTXmvfwZNbjpTwPifOPKfk7CeqoyTv9fxHvsFSSAFH_lYYGwSLmR696CNxET3MP48IQhCmKu1vB_EIrQk66x18LyVx4X4g/s16000/mike-oldfield-exposed.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="60%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">L'intervieweur et ses complices (Photo: Paul Coerten)</td></tr></tbody></table><p class="MsoNormal"><b>- Quelle
est l’utilité de te donner la peine de parler aux gens, si ce n’est même pas pour
communiquer avec eux?</b></p>
<p class="MsoNormal">- Il n’y a pas d'utilité.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
le fais-tu, alors?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Pas de raisons.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu ne te
poses jamais aucune question?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Si.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
cherches-tu à donner l’impression que le dialogue est inutile chaque fois que
je te demande une raison?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Je ne trouve pas que ce soit inutile. Je choisis de ne pas le
faire. Pas avec toi.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Parce
que tu ne m'aimes pas personnellement?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Non, je t'aime.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Alors?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Alors quoi?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
acceptes-tu de me parler si tu ne veux pas avoir à te justifier? De quoi
aimerais-tu parler?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- De toi.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- OK, ce
ne serait pas moins intéressant mais je crois qu'il y a plus de gens qui
s’intéressent à Mike Oldfield qu’à moi.</b></p>
<p class="MsoNormal">- Peut-être, mais je n’ai rien à raconter que n'importe qui
d'autre ne pourrait pas faire.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu es
dans une position où tu peux te permettre de refuser en bloc de parler à la
presse. Pourquoi ne fais-tu pas ça plutôt que de perdre ton temps et le mien?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Je veux bien te parler mais pourquoi t’obstines-tu à me demander
des raisons à tout ce que je fais?</p><p class="MsoNormal"><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- J’ai
l’impression que chercher des raisons est une aussi bonne base qu’une autre
pour établir une communication entre deux individus.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Pour moi, ce n’est pas ça la réelle communication. J’appelle ça deux
machines qui s’épient pour mieux se confronter.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Ce n'est
pas nécessairement si négatif. Quelle est selon toi la manière la plus efficace
de communiquer, sinon la parole?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Ce qu'on fait maintenant.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Se
regarder ? Oui, bien sûr, c'est immédiat mais pas très édifiant.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Tu interprètes le fait que je te regarde comme un défi, n'est-ce
pas?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Oh non,
pas du tout. C'est le genre de défi auquel je me livrais il y a dix ans, mais
ça ne m'intéresse plus. C’est trop facile. Mais je ne crois pas pouvoir
communiquer avec toi de cette manière-là car je ne te connais pas assez
intimement pour savoir ce que tu ressens.</b><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">- Quand je te regarde, je ne pense peut-être à rien.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Donc, impossible de communiquer.</b><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal">- Le problème avec toi, c’est que tu places la communication au
niveau exclusif de l'esprit. C'est la partie de toi qui cherches des explications
à tout.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Tu as
raison, on peut communiquer physiquement, mais c’est moins efficace. Tu parles
parfois à des inconnus, dans le train ou dans l'avion?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Oui, parfois. Je suis en train de parler avec toi.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Et ça te
plaît?<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Enormément. <i>(silence).</i>
Tu te souviens que nous ayons commencé cette conversation parce que TOI tu
avais envie de parler. Moi, je crois que tu es obsédé par la parole. En
général, tu parles facilement avec les gens?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Je ne
suis pas quelqu'un de bavard, mais j'ai beaucoup de facilité à parler aux gens
quand j’en ai envie.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal">- Et de quoi parles-tu le plus volontiers?<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>-
N'importe quoi, le temps qu'il fait, le sexe, la musique, la mode, les gens.<o:p></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal"><i>À ce
moment-là, il me fait parler de mes parents, je préfère ne pas retranscrire
cette partie-là de l'interview mais sa conclusion est:<o:p></o:p></i></p>
<p class="MsoNormal">- Avant de poser les raisons chez les autres, tu ferais bien de te
poser un peu plus de questions à toi-même.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><i>J'arrête
l’enregistreur. Ensuite je lui demande:</i> <o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><b>- Pourquoi
cherches-tu tellement à déceler les faiblesses des autres? Est-ce que, de la
même manière que certains types aiment montrer leur force physique pour se
rassurer, toi tu aimes bien te montrer implacable psychologiquement?</b></p>
<p class="MsoNormal">- Je ne cherche pas à montrer aux gens qu'ils sont faibles mais
parfois, je dois surmonter des faiblesses et elles en deviennent plus
apparentes.<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal">A la réflexion, je ne crois pas que Mike Oldfield soit plus « fort
» que moi. Il peut se permettre d'être plus arrogant et c'est peut-être
justement une faiblesse de sa part que de ne pas se mettre au niveau de son interlocuteur
et d'éviter sciemment le dialogue. Qu’est-ce qui est la défense des faibles?</p><p class="MsoNormal"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;">Par Bert Bertrand.</p>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a>Unknownnoreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-88876753930109354712023-05-22T14:02:00.005+02:002023-05-22T16:11:39.535+02:00RENDEZ-VOUS : Emission Spéciale MIKE OLDFIELD le 25 mai sur radio SUN !<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj15NHw1_7wNh1newshHyAoNu_KaAEgvhJWYOvWTb87vgY8cgnCK8VB-ht3hZh7ZZZeC3W1Wk5a27ve82EB3owg-FAX6ZW5KxWkMNgLf6nG21khvcwmmR4qSAh6PyWZO5EOWmAtzIMftY7jKTa0uswxKMgbI0Rg1YOEWIJKUCQRbhWswB40V0UES2Rokg/s16000/amarok-sun-radio-25-may-2023.jpg" /></div>
C'est suffisamment exceptionnel pour le partager ici à la communauté francophone : ce jeudi 25 mai 2023 à 20h sera diffusée en direct la seconde partie d'une programmation spéciale "Mike Oldfield" animée par <b>Thierry Joigny</b> sur l'antenne de <u><a href="https://lesonunique.com/" target="_blank">SUN</a></u> !<div><br /></div><div>C'est dans le cadre de l'émission hebdomadaire <i>AMAROK</i> (ça ne s'invente pas) que les 50 ans de <i>Tubular Bells</i> sont donc mis à l'honneur ce mois-ci avec une programmation 100% oldfield-ienne pendant près d'une heure. Le jeudi 18 mai avait déjà été l'occasion de diffuser entre autres la première face du chef d'œuvre de 1973 en live sur un exemplaire du vinyle original - s'il vous plait - et cette semaine connaitra donc sa suite et fin. <b>Thierry Joigny</b> a profité de l'occasion pour nous sélectionner une liste de morceaux issus de la discographie de <b>Mike Oldfield</b>, témoignant toujours autant de la diversité des genres que nous a proposé le Maestro depuis ses débuts. Ce qui est sûr, c'est qu'entendre, pour une fois, passer <i>Sheba</i> et <i>Spanish Tune</i> à radio, change des classiques <i>Moonlight Shadow</i> et <i>To France</i> !</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxKKVNSOmHbdGvnBG51fnbrQxxtleuwiAtbuqfFJCGVOJCFuJcKRfr2kGW6MQY6AruV8iJCyxodpTgroccUL4yEMqNZnHNepsO-gX3pAhVU4xm2CILWPy0K7OktehFMOVWPCfRupupdPJMMO2ZDP0OAFUAykVZ6qq7EmYUt9nmU0Wru_hWNoCriQCxGw/s16000/346168727_2319638281542447_2722658144681026609_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="70%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dans les studios de SUN avec la platine prête à faire tourner <i>Tubular Bells</i>.</td></tr></tbody></table><br /><div>La playlist de l'émission du jeudi 25 mai (jour même des 50 ans de <i>Tubular Bells</i>, ne l'oublions pas !) est encore en partie tenue secrète, mais on peut déjà annoncer que la démo de <i>Tubular Bells 4</i> sera proposée en intégralité sur les ondes !</div><div><br /></div><div>Pour rappel, <u><a href="https://lesonunique.com/page/nous-ecouter" target="_blank">SUN</a></u> peut être captée sur la bande fm dans la région des Pays de la Loire et sur webradio partout ailleurs. Les émissions sont également ré-écoutables en replay directement sur le <u><a href="https://lesonunique.com/mysun/emission/11" target="_blank">LeSonUnique.com</a></u> ;-)<br /><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-23349209101913257692023-05-17T10:34:00.007+02:002023-06-06T10:39:42.902+02:00L'UNIQUE interview de Mike Oldfield sera pour PROG Magazine #140 !<div>S'il ne devait en avoir qu'un, le magazine anglais PROG était bien placé pour être l'élu. Alors que les 50 ans de <i>Tubular Bells</i> sont célébrés par bons nombres d'artistes, et que l'ultime morceau du Maestro est à quelques jours de sa sortie dans les bacs, on n'attendait plus que <b>Mike Oldfield</b> nous raconte son histoire et revienne (peut-être) sur ces six dernières années. Car, apparemment, de l'eau a bien coulé sous les ponts depuis la sortie de <i>Return To Ommadawn</i> en 2017...</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="624" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKFvJM0st_5E536dtxzoJHSY_g0COc7-pNXI-p60lrXj0JvijlAT5iBRW4p2jaLsx_7zaTN5kK2IVcFxtBQbS-qi554but2Tpo3pHeTALbNZbcgz6IuDfOkGPtRNkrjlDo4Kxw3ebbHxfPN6Kqjf0wJa-bN2P9MtWJyKCKHH74uD4VUBtHu9UAHESirw/s16000/PROG-magazine-140-mike-oldfield-19-may-2023.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="50%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">PROG n°140 (mai 2023)</td></tr></tbody></table><br /><div>Ce vendredi 19 mai verra donc la SEULE interview du multi-instrumentiste publiée dans les pages du magazine spécialisé, qui consacrera d'ailleurs une bonne partie de son numéro au chef d'œuvre de 1973, avec également des témoignages de grands noms comme <b>Richard Branson</b>, <b>Tom Newman</b>, <b>Simon Heyworth</b>, <b>Sally Oldfield</b>, etc... Pour l'occasion, le magazine nous gratifie même de quatre cartes postales de photos du musicien prises en studio il y a 50 ans, dont certaines je crois rarement vues auparavant.</div><div><br /></div><div>Comme d'habitude, la traduction par votre humble serviteur de cette interview en français et de la critique de l'album sont disponibles <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/06/interview-mai-2023-prog-140-traduction-FR.html">ICI</a></u> et <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/06/review-prog-140-tubular-bells-50th-anniversary-mai-2023.html">LÀ</a></u> ! Mais, dans tous les cas, vous pouvez dès à présent vous procurer le numéro (in english) via le <u><a href="https://www.magazinesdirect.com/az-single-issues/47052423/prog-magazine-single-issue.thtml?fbclid=IwAR2Oy6VdU9njSTVxclLhK5XUn85DyZb99Nk_zGSka9tS-9VVeD0_aGWsm5g" target="_blank">site officiel</a></u> du magazine.</div><div>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-58753916150909004422023-05-11T12:31:00.019+02:002023-05-11T13:44:40.144+02:00Une nouvelle annonce bientôt ??! Mike Oldfield joue avec nos nerfs !Nous sommes à 15 jours de la sortie officielle de l'édition célébrant les 50 ans de <i>Tubular Bells</i>, l'occasion de découvrir (sur support physique) la démo du quatrième opus qui ne verra <i>a priori</i> jamais le jour. <div><br /></div><div>Depuis cette annonce, les spéculations et les on-dit font beaucoup parler. D'autant qu'Universal Music a même été jusqu'à présenter un <b>Mike Oldfield</b> désormais à la retraite. Le principal intéressé ne s'étant pas encore exprimé sur le sujet, il est difficile d'en savoir plus pour le moment.</div><div><br /></div><div>Toujours est-il que pendant ce temps, la campagne promotionnelle est lancée, les éditions physiques <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/04/Tubular-bells-4-50th-anniversary-edition-cd-vinyl-blu-ray-pre-order-commande.html?m=1">dévoilées</a></u>, et nous avons déjà eu la chance de découvrir officiellement les <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/05/tubular-bells-4-intro-single-edit.html?m=1">4 premières minutes</a></u> du nouveau morceau. Pour les plus curieux, l'intégralité de la démo est même déjà disponible en avant première sur certaines plateformes comme <u><a href="https://music.amazon.fr/albums/B0BZQMQBYJ" target="_blank">Amazon Music</a></u> ou sur <u><a href="https://www.youtube.com/results?search_query=tubular+bells+4+mike+oldfield&sp=CAISBBABGAM%253D" target="_blank">Youtube</a></u>. L'espoir d'une autre annonce était donc plutôt mince... Mais c'était sans compter l'imprévisible <b>Mike Oldfield</b> qui, encore une fois, nous prend par surprise en sortant brièvement de son mutisme pour REdire à ses fans qu'il faut s'attendre à davantage...</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin-OGz2ZfbosMcOfKjhyxiBneRfXbioKboS3qf8v41nO8my7RUKCWe5hU0yjlmUC3q8AkyAkocixzWLuYwhSfnSzaT66wNRvX2ZH-ySZrywsnccVnDMDXRnC-7iNpZV8dANT_B4nBmgLUFsSxJKsh_VEOwk8W_1ulkietydQFlTNNg9tTmmGZVv3ULPA/s408/message-gordon-mikefield-11MAI2023-More-soon.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="134" data-original-width="408" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin-OGz2ZfbosMcOfKjhyxiBneRfXbioKboS3qf8v41nO8my7RUKCWe5hU0yjlmUC3q8AkyAkocixzWLuYwhSfnSzaT66wNRvX2ZH-ySZrywsnccVnDMDXRnC-7iNpZV8dANT_B4nBmgLUFsSxJKsh_VEOwk8W_1ulkietydQFlTNNg9tTmmGZVv3ULPA/s16000/message-gordon-mikefield-11MAI2023-More-soon.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Plus bientôt...</i></td></tr></tbody></table><br /><div>Un très court commentaire posté dans la nuit du 11 mai 2023 sur son <u><a href="https://www.facebook.com/groups/1478500012452815/?hoisted_section_header_type=recently_seen&multi_permalinks=3112206405748826" target="_blank">groupe privé</a></u>, en réponse à l'annonce de la sortie physique de <i>Tubular Bells 50th Anniversary Edition</i>. </div><div><br /></div><div>Ce n'est pas la première fois puisqu'il nous avait déjà fait le coup lors de l'annonce d'<i>Opus One</i> en <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/tubular-bells-demos-RSD-2023-vinyl-opus-one-limited.html">février dernier</a></u>. Alors, que peut-on réellement attendre ? </div><div><br /></div><div>A ce stade, plusieurs hypothèses peuvent être avancées, comme l'arrivée prochaine d'une édition plus 'Collector<i>'</i> pour les fans, ou pourquoi pas la sortie d'un coffret-anniversaire pour célébrer les 50 ans de carrière...</div><div><br /></div><div>Certainement moins emballant pour les non-résidents britanniques, mais la mise en vente de places pour la session d'écoute (<i>listening party</i>) en Dolby Atmos organisée au Royaume-Uni le 22 mai prochain devrait également être imminemment annoncée (?). On rappelle que des tickets étaient à gagner sur le site officiel...</div><div><br /></div><div>Enfin (et c'est une arlésienne !), voilà maintenant plus de <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2016/12/tubular-bells-4-working-2018.html">6 ans</a></u> que nous n'avons aucune nouvelle des rééditions du catalogue Virgin, et notamment la fameuse version 5.1 d'<i>Amarok</i> ! Un album pour lequel <b>Mike Oldfield</b> avait pourtant exprimé un véritable enthousiasme à l'idée de le remixer. Est-ce qu'on peut rêver ? :-)</div><div><br /></div><div>A suivre en tout cas...</div><div><div><div><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-70042631293153924812023-05-05T09:43:00.005+02:002023-05-05T09:50:24.024+02:00TUBULAR BELLS 4 : Ecoutez les premières minutes de la démo !<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXs8KXj3_Wi2zjb4jsnBU8hzSRuzxApXCuGZmbLM4l7YB9f4VthfHgaY5leraZeYWyNBxjbYRmaTTH-Bi_qqTQZFkGVz0TJQVTwkClrG5NIiPMv5ey3-JWzd2cSG3jxj6fyBdWAAkeQEAFd9nZmlOdnJDe24jr9yhn35ERH9saMyBdP9nkmE8P3p2K-g/s600/tubular_bells_4_Intro_mike_oldfield_cover_single_2023.jpg" /></div>
Officiellement les éditions physiques ne sortiront que le 26 mai prochain. Pourtant, c'est bien depuis ce vendredi 5 mai 2023 que nous pouvons découvrir un avant-goût du dernier morceau de <b>Mike Oldfield</b> intitulé <i>Tubular Bells 4 Intro</i> !<div><br /></div><div>Un extrait de 4 minutes publié sur toutes les plateformes de streaming (<u><a href="https://www.youtube.com/watch?v=x-vxkrmZhSQ" target="_blank">Youtube</a></u>, <u><a href="https://open.spotify.com/album/2eXryjr6nTThrT0pMYSG0F" target="_blank">Spotify</a></u>, <u><a href="https://www.deezer.com/fr/album/434400797?gclid=Cj0KCQjw0tKiBhC6ARIsAAOXutlTGWWbqbMVWXbtBQRVTwcUkJ01K1B0Uhr1W_DLpzpRGyEGunKOEYsaAnCyEALw_wcB" target="_blank">Deezer</a></u>, etc...), avec pour l'occasion une illustration spéciale reprenant l'ébauche du logo incliné de <i>Tubular Bells,</i> publiée il y a 6 ans.</div>
<div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="380" src="https://www.youtube.com/embed/x-vxkrmZhSQ" width="100%" youtube-src-id="x-vxkrmZhSQ"></iframe></div><br /><div>Musicalement, chacun se fera son idée. Très proche de l'original, on retrouve aussi pas mal les sonorités de <i>Return To Ommadawn</i> (dont <b>Mike Oldfield</b> sortait tout juste). Personnellement, ces 4 premières minutes sont plaisantes, mais c'est vrai que l'on a plus affaire à une variation du titre de 1973 qu'à une véritable ré-imagination, comme avait pu l'être <i>Tubular Bells III</i> par exemple. Pour le moment en tout cas, la structure de <i>Tubular Bells</i> est reprise telle quelle, et on retrouve effectivement le fameux motif au piano, avec une nouvelle cassure dans le rythme, si particulière.</div><div><br /></div><div>Attendons de découvrir l'intégralité du morceau le 26 mai pour nous faire une idée plus précise, mais ne perdons de toute façon pas de vue qu'il ne s'agira toujours que d'une démo de travail.</div><div><br /></div><div>Bonne écoute !</div><div><br /></div><div><br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXs8KXj3_Wi2zjb4jsnBU8hzSRuzxApXCuGZmbLM4l7YB9f4VthfHgaY5leraZeYWyNBxjbYRmaTTH-Bi_qqTQZFkGVz0TJQVTwkClrG5NIiPMv5ey3-JWzd2cSG3jxj6fyBdWAAkeQEAFd9nZmlOdnJDe24jr9yhn35ERH9saMyBdP9nkmE8P3p2K-g/s600/tubular_bells_4_Intro_mike_oldfield_cover_single_2023.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXs8KXj3_Wi2zjb4jsnBU8hzSRuzxApXCuGZmbLM4l7YB9f4VthfHgaY5leraZeYWyNBxjbYRmaTTH-Bi_qqTQZFkGVz0TJQVTwkClrG5NIiPMv5ey3-JWzd2cSG3jxj6fyBdWAAkeQEAFd9nZmlOdnJDe24jr9yhn35ERH9saMyBdP9nkmE8P3p2K-g/s16000/tubular_bells_4_Intro_mike_oldfield_cover_single_2023.jpg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Tubular Bells 4 Intro (edit)</i></td></tr></tbody></table><br /><div><br /><div>
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div>Unknownnoreply@blogger.com31tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-38205876759572390392023-04-01T10:30:00.018+02:002023-04-16T12:23:11.941+02:00THE 50TH ANNIVERSARY EDITION : Universal officialise avec des exclusivités ! (update)<div><i>Mise à jour le 3 avril 2023.</i></div><div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj95FGBTkeJ4L_RRUM_M29LYpOH8w7wwprgxSafHny4QacmB0TeN7g8PnOHqsXtnZlzP-hnPCGdKIv3u-WeuOLaTorNsdBwbVjMsXhTy9SlXq0T94NZ08NxlJNRf8u3ZvZJyC21FnYW--pwSgI3YYuDreDt-hy-uXYUp2iIjFa8pN_znXLgBSwsKkuEHQ/s16000/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-exclusivity-orabidoo-blog-2023.png" /></div><div><br /></div>On y est ! A huit semaines de sa sortie, Universal ne pouvait plus attendre pour officialiser la nouvelle édition de <i>Tubular Bells,</i> et pour lancer dans la foulée <u><a href="https://recordstore.co.uk/collections/mike-oldfield?vvsa_consumer_id=7717962&vvsa_tracking=_vvsa_ww6JO93V505685" target="_blank">ses précommandes</a></u>. <p></p><p><img border="0" data-original-height="477" data-original-width="1435" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieBORT-C_xhGV9rmvDKQOwkZPk51-b9LcA7k1B2WjVXzms0l0hDKIjV1-JZBugBjBBMhNAq9muCXxM2UfD8wJXmB-WYgKRF--BLwdUkJ2x884skSPLxkgVOlUKTN3LYKhDDO8WjEF8IRSDI-wxY8_qXew31FVoFlV-eHjlPQvq6VTavRmCiYOWbDWOWQ/s16000/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-exclusivity-t-shirt-orabidoo-blog-2023.png" width="100%" /><br /></p><div>Côté formats, il n'y aura donc pas d'éditions Collector ou exclusive, ce qui est plutôt surprenant sachant l'évènement et les habitudes du label : un CD simple, un double vinyle, une version japonaise SHM-CD, et un Blu-ray audio.
Par contre, il y aura bien des exclusivités mais uniquement vestimentaires, avec deux nouveaux t-shirts aux couleurs du nouveau <i>Tubular Bells</i>, et (c'est plus surprenant) une lithographie spécialement créée pour célébrer les 50 ans de carrière de <b>Mike Oldfield</b>. </div><div> </div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_zvvGgw4bwXQkcgG3db5Hxgo_k_LWPhF35e9YCsPnrW5x9uVkUGh18pKKsX_a6O1DWYGnXSlB5RLnTa_vWxfgpHKBU6YnGqA7cyqA8URzVzOOM64fAFOOSs7zQF1356vcVoiAbrmcmEt9CmESsqvk4BrN-_P2ONXafNWmX1dBMq6cKMLyQpLXIA2glQ/s1200/Tubular-Bellscape-artwork-mike-oldfield-orabidoo-blog.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_zvvGgw4bwXQkcgG3db5Hxgo_k_LWPhF35e9YCsPnrW5x9uVkUGh18pKKsX_a6O1DWYGnXSlB5RLnTa_vWxfgpHKBU6YnGqA7cyqA8URzVzOOM64fAFOOSs7zQF1356vcVoiAbrmcmEt9CmESsqvk4BrN-_P2ONXafNWmX1dBMq6cKMLyQpLXIA2glQ/s16000/Tubular-Bellscape-artwork-mike-oldfield-orabidoo-blog.jpg" width="60%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Artwork <i>Tubular Bellscape</i> (par <b>Tadeus Blower</b>)<br /></td></tr></tbody></table> </div><div>Cette illustration intitulée <i>Tubular Bellscape</i> imaginée par l'artiste <b>Tadeus Blower</b> sera en tirage limité 31x31 cm et estampillé du célèbre logo (à l'instar des derniers posters qui accompagnaient les vinyles de <i>The 1984 Suite</i> ou <i>Return To Ommadawn</i>). Chacun appréciera à sa manière, mais je reste personnellement assez dubitatif sur la démarche... Le choix des étapes et des visuels associés sont pour le moins étranges. D'autant qu'on retrouve presque une once d'auto(?)-dérision dans cette allusion à une évasion vers les Bahamas, non ? L'illustration elle-même peut laisser entendre que Mike a toute sa vie essayé de s'échapper (= <i>escape</i>) de ce cycle <i>Tubular Bells</i>... Si c'est voulu, le message n'est pas très vendeur en tout cas, Mike a certainement approuvé tout cela, et a peut-être même poussé à ça, le malin !</div><div><br /></div><div>D'autant plus que les descriptions accompagnant les disques proposés ne sont pas non plus très enthousiastes lorsqu'on y aborde le fameux inédit de huit minutes <i>Tubular Bells 4</i> : <i>"La toute récente Intro de Tubular Bells 4 de 8 minutes constitue un intérêt particulier, et pourrait bien être le dernier morceau enregistré par Oldfield. Mike Oldfield s'est retiré des studios en 2018, après avoir quitté la scène plusieurs années auparavant. Dans les mois qui ont suivis son dernier album, Return To Ommadawn, en 2017, Oldfield s'est mis au défi de réaliser un dernier opus de Tubular Bells pour célebrer son 50ème anniversaire. Son travail a sérieusement commencé, et Mike a senti qu'il avait enfin percé le secret pour revenir au motif d'ouverture en le retravaillant avec succès. Un avant-goût fascinant de huit minutes fut envoyé à son équipe A&R. Et puis, plus rien. Mike a décidé d'abandonner. Cinq ans plus tard, ce dernier paragraphe de l'histoire de Tubular Bells est publié dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire." </i>Comme si la maison de disque n'avait pas encore digéré ! On aura peut-être plus d'explications dans de prochains interviews de Mike, sait-on jamais... </div><div><br /></div><table><tbody><tr><td><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbSbKvUS4U8-jJT0NLbPyz06_s8igtVKZ3Rm8yZ7syFJdU7tMjrGamrn7Tuv6pf2rGkPitDeOFL7GbC2VvhkUFf22mmnRCjW4FJ9BUETux7-XOQiv6aT5FDjTtttuhqUtO9CvL3RE5lo79sSxzKmxBYfdtM8AEZNlpVHw5VJn_21JDsIHyO7-XsyNpOQ/s1500/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20CD%202023%20orabidoo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbSbKvUS4U8-jJT0NLbPyz06_s8igtVKZ3Rm8yZ7syFJdU7tMjrGamrn7Tuv6pf2rGkPitDeOFL7GbC2VvhkUFf22mmnRCjW4FJ9BUETux7-XOQiv6aT5FDjTtttuhqUtO9CvL3RE5lo79sSxzKmxBYfdtM8AEZNlpVHw5VJn_21JDsIHyO7-XsyNpOQ/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20CD%202023%20orabidoo.jpg" width="90%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><u><a href="https://amzn.to/4368g6u" target="_blank">Edition CD</a></u></td></tr></tbody></table>
</td>
<td>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusGiUyxvY4B1H7Xkm3Pkz6b41j6gPSex46ofnQVz4a-7Q6aQtTb_SVOrQHu1C8Jw8um1ixwnq_nfFrZ2vwQ1jVAxVQFGWTOlW1mX6mDqP_TK3Ha3353mTtue45y8IBgD9b97FbrsfKnDRdFD1V9j16aNWe4J-vNaOxNpal_Xv6jbMGwLlzTzagwNdsQ/s1500/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20double%20vinyle%202023%20orabidoo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusGiUyxvY4B1H7Xkm3Pkz6b41j6gPSex46ofnQVz4a-7Q6aQtTb_SVOrQHu1C8Jw8um1ixwnq_nfFrZ2vwQ1jVAxVQFGWTOlW1mX6mDqP_TK3Ha3353mTtue45y8IBgD9b97FbrsfKnDRdFD1V9j16aNWe4J-vNaOxNpal_Xv6jbMGwLlzTzagwNdsQ/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20double%20vinyle%202023%20orabidoo.jpg" width="90%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><u><a href="https://amzn.to/3G6Ro5t" target="_blank">Edition vinyle</a></u></td></tr></tbody></table>
</td></tr></tbody></table><div> </div><div>C'est l'occasion de parler de la musique. En effet, on savait que cette édition renfermerait au moins un inédit (la démo de <i>TB4</i>) et une rareté (la version 2012 des JO de Londres), mais c'était sans compter la présence sur l'édition double vinyle de deux morceaux supplémentaires que sont : <i>Mike Oldfield's Single</i> (<i>Theme From Tubular Bells</i> déjà édité en 2009), et <i>Tubular X</i>, la version à la sauce <i>X-Files</i> qui n'était sortie qu'en CD sur une compilation dédiée à la série culte en 1998 ! C'est donc encore une fois une "première" dans la discographie officielle de <b>Mike Oldfield</b> (d'autant plus sur vinyle). Hormis cela nous aurons droit à un nouveau master Half-speed par <b>Miles Showell</b> de l'album original sur vinyle (7 ans après la première tentative sur la <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/01/tubular-bells-collaborations-exposed-vinyl-reissue-review.html">Deluxe Edition</a></u>, on prend les mêmes et on recommence) :<br /></div><div><br /></div><div>Liste des pistes (vinyle) : </div><div><i>A1. <b>Tubular Bells - Part One</b> (2023 Half Speed Master by Miles Showell)<br />B1. <b>Tubular Bells - Part Two</b> (2023 Half Speed Master by Miles Showell)<br />C1. <b>Tubular Bells 4 Intro</b> (previously unreleased demo)<br />C2. <b>Tubular Bells/In Dulci Jubilo</b> (Music for the Opening Ceremony of the London 2012 Olympic Games)<br />D1. <b>Tubular X</b>*<br />D2. <b>Tubular Bells</b> (Mike Oldfield & YORK Remix)<br />D3. <b>Mike Oldfield's Single</b> (Theme From Tubular Bells)*</i></div><div><i> </i></div><div><i>*N'apparait pas sur les versions CD. </i><br /></div><div><i><br /></i></div><div>Comme souvent le Japon n'est pas en reste, puisque sa branche Universal Music sortira une édition exclusive sur SHM-CD (<i>Super High Material Compact Disc</i>). Un format cher aux audiophiles car il permet une lecture plus claire du support, et donc une meilleure définition du son. A noter que contrairement à des formats encore plus exigeants, comme le SA-CD, celui-ci est bien compatible aux lecteurs CD standards. La liste des morceaux inclus ne changera pas de l'édition CD distribuées partout ailleurs (c'est-à-dire sans les titres <i>Tubular X</i> et <i>Mike Oldfield's Single</i>). Précommandes sur <u><a href="https://www.cdjapan.co.jp/product/UICY-16155" target="_blank">cdjapan.co.jp</a></u>.</div><div><br /></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2hC5Wkf2sMj6Kx-LNOZdlxqY_LUUuz1VsXxyaBpQNKEYSL7lBvPiB6ogVav_o4lHstRwNois1eON9s96qe6LCwFMrIzTb7RYfna1wQg_Jit_KMc8NXQv0CByeJgYR9WuQAEHfQ0a3b7uXzH2iIR0rPGygZ-0oRdrrrqFuTF3bCzZjJqnkwB07rUfvMw/s1500/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20blu-ray%20orabidoo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2hC5Wkf2sMj6Kx-LNOZdlxqY_LUUuz1VsXxyaBpQNKEYSL7lBvPiB6ogVav_o4lHstRwNois1eON9s96qe6LCwFMrIzTb7RYfna1wQg_Jit_KMc8NXQv0CByeJgYR9WuQAEHfQ0a3b7uXzH2iIR0rPGygZ-0oRdrrrqFuTF3bCzZjJqnkwB07rUfvMw/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20blu-ray%20orabidoo.jpg" width="50%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Blu-ray haute fidélité exclusive au <u><a href="https://www.thesdeshop.com/collections/mike-oldfield" target="_blank">shop SDE</a></u><br /></td></tr></tbody></table></div><div> </div><div>Comme précisé plus haut, il y aura également pour les plus audiophiles une version blu-ray haute définition comprenant une flopée de mix de l'album <i>Tubular Bells </i>! Cette édition est en revanche exclusive au site britannique <u><a href="https://superdeluxeedition.com/news/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-sde-exclusive-blu-ray/" target="_blank">Super Deluxe Edition</a></u>, et ne sera éditée qu'à 5 000 exemplaires... La liste des pistes est longue et il y a de quoi s'y perdre : </div><div><br /></div><div>Liste des pistes (blu-ray audio) :</div><div><i><b>Tubular Bells</b> – 2023 David Kosten Dolby Atmos Mix<br /><b>Tubular Bells</b> – 2009 Mike Oldfield 5.1 Surround Mix<br /><b>Tubular Bells</b> – 1975 Quad Mix<br /><b>Tubular Bells Intro Edit</b> – 2023 David Kosten Dolby Atmos Mix<br /><b>Tubular Bells</b> – 2023 David Kosten Stereo Mix (48/24)<br /><b>Tubular Bells</b> – 1973 Original Stereo Mix (96/24)<br /><b>Tubular Bells Intro Edit</b> – 2023 David Kosten Stereo Mix (48/24)<br /><b>Tubular Bells 4 Intro</b> – Demo (48/24)</i></div><div><br /></div><div>C'est ainsi qu'on apprend que l'album culte de <b>Mike Oldfield </b>a bénéficié d'un tout nouveau mix réalisé spécialement pour cette édition en Dolby Atmos par <b>David Kosten</b>. Et que le même traitement a été fait pour l'Intro de <i>Tubular Bells 4</i>. Les aficionados de la haute définition apprécieront !</div><div><br /></div><div>Parmi les autres versions notables, on retrouve également le mix de 1975 (par <b>Phil Newell</b>) pour disque quadriphonique, qui n'avait jamais été réédité depuis 2001 sur SACD. Il comporte notamment la version alternative de <i>Sailor's Hornpipe</i> interprété par <b>Viv Stanshall</b>.</div><div><br /></div><div>Bref, si vous vouliez encore plus de <i>Tubular Bells</i> vous êtes servis !..<br /></div><div><br /></div><div>A noter que la version Dolby atmos sera vraisemblablement inaugurer le 22 mai prochain lors d'une soirée spéciale. Il n'y a pas encore de détails sur cet événement hormis le fait que les résidents britanniques peuvent déjà tenter leur chance pour remporter deux tickets en précommandant la nouvelle édition sur le shop d'Universal...</div><div><br /></div><div><h4 style="text-align: left;">Où commander ?</h4></div><div>En France, les places de marché proposent déjà les deux éditions CD et double vinyle en précommande :</div><div> </div><ul style="text-align: left;"><li>- <u><a href="https://www.fnac.com/a17921619/Mike-Oldfield-Tubular-Bells-50th-Anniversary-Edition-Vinyle-album?vvsa_consumer_id=7717962&vvsa_tracking=_vvsa_c9GM5WOr505683&eaf-publisher=AWIN&eaf-name=generique&eaf-creative=70741890ada0800646ac3f288c26ac3agenerique&eaf-creativetype=1x1&eseg-name=AWINID&eseg-item=297265&Origin=Awin297265&awc=12665_1680287297_ab838dbf845f8e4dfaec8f6a57542187" target="_blank">Fnac</a></u><u> </u></li><li>- <u><a href="https://amzn.to/4368g6u" target="_blank">Amazon</a></u></li><li>- <u><a href="https://www.cultura.com/search/results?search_query=tubular+bells+50th+anniversary+oldfield" target="_blank">Cultura</a></u></li><li>- <u><a href="https://www.e.leclerc/recherche?q=tubular%20bells%2050th%20anniversary" target="_blank">Espace Culturel (Leclerc)</a></u></li></ul><div> </div><div>N'oublions pas non plus nos <b>disquaires indépendants</b>. Ce sera toujours moins onéreux que de commander directement au Royaume-Uni... </div><div> </div><div>Par contre, pour les exclusivités, il faudra commander à la source :</div><div> </div><ul style="text-align: left;"><li>- les <u><a href="https://recordstore.co.uk/collections/mike-oldfield?vvsa_consumer_id=7717962&vvsa_tracking=_vvsa_ww6JO93V505685">t-shirts</a></u></li><li>- la <a href="https://recordstore.co.uk/collections/mike-oldfield?vvsa_consumer_id=7717962&vvsa_tracking=_vvsa_ww6JO93V505685" target="_blank"><u>lithographie</u></a> </li><li>- l'album sur <u><a href="https://www.cdjapan.co.jp/product/UICY-16155" target="_blank">SHM-CD</a></u></li><li>- le <u><a href="https://www.thesdeshop.com/collections/mike-oldfield">blu-ray</a></u></li></ul><div>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-65288477092043694602023-03-31T11:38:00.003+02:002023-03-31T13:29:32.293+02:00TUBULAR BELLS 50TH ANNIVERSARY EDITION : Les visuels et la liste des morceaux des éditions physiques !<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusGiUyxvY4B1H7Xkm3Pkz6b41j6gPSex46ofnQVz4a-7Q6aQtTb_SVOrQHu1C8Jw8um1ixwnq_nfFrZ2vwQ1jVAxVQFGWTOlW1mX6mDqP_TK3Ha3353mTtue45y8IBgD9b97FbrsfKnDRdFD1V9j16aNWe4J-vNaOxNpal_Xv6jbMGwLlzTzagwNdsQ/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20double%20vinyle%202023%20orabidoo.jpg" /></div>
L'annonce officielle se fait attendre à mesure que les détails affluent sur la toile à moins de deux mois de la sortie programmée... On le rappelait <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/03/tubular-bells-50th-anniversary-edition-tracklist-tubular-bells-4-intro.html">hier</a></u>, les précommandes sur certaines places de marché sont déjà lancées et les infos sur le contenu de cette nouvelle édition de <i>Tubular Bells</i> révèlent peu à peu l'aspect unique de cette sortie.<div><br /></div><div>C'est aujourd'hui l'enveloppe qui se dévoile un peu plus, puisque les visuels (certainement officialisés très bientôt) ont été ajoutés aux <u><a href="https://amzn.to/4368g6u" target="_blank">fiches produits</a></u>. Cela confirme entre autre que l'édition CD sera sur une unique galette, tandis que l'édition vinyle sera bien sur quatre faces.</div>
<div><br /></div>
<table><tbody><tr><td>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbSbKvUS4U8-jJT0NLbPyz06_s8igtVKZ3Rm8yZ7syFJdU7tMjrGamrn7Tuv6pf2rGkPitDeOFL7GbC2VvhkUFf22mmnRCjW4FJ9BUETux7-XOQiv6aT5FDjTtttuhqUtO9CvL3RE5lo79sSxzKmxBYfdtM8AEZNlpVHw5VJn_21JDsIHyO7-XsyNpOQ/s1500/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20CD%202023%20orabidoo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbSbKvUS4U8-jJT0NLbPyz06_s8igtVKZ3Rm8yZ7syFJdU7tMjrGamrn7Tuv6pf2rGkPitDeOFL7GbC2VvhkUFf22mmnRCjW4FJ9BUETux7-XOQiv6aT5FDjTtttuhqUtO9CvL3RE5lo79sSxzKmxBYfdtM8AEZNlpVHw5VJn_21JDsIHyO7-XsyNpOQ/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20CD%202023%20orabidoo.jpg" width="90%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><u><a href="https://amzn.to/4368g6u" target="_blank">Edition CD</a></u></td></tr></tbody></table>
</td>
<td>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusGiUyxvY4B1H7Xkm3Pkz6b41j6gPSex46ofnQVz4a-7Q6aQtTb_SVOrQHu1C8Jw8um1ixwnq_nfFrZ2vwQ1jVAxVQFGWTOlW1mX6mDqP_TK3Ha3353mTtue45y8IBgD9b97FbrsfKnDRdFD1V9j16aNWe4J-vNaOxNpal_Xv6jbMGwLlzTzagwNdsQ/s1500/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20double%20vinyle%202023%20orabidoo.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjusGiUyxvY4B1H7Xkm3Pkz6b41j6gPSex46ofnQVz4a-7Q6aQtTb_SVOrQHu1C8Jw8um1ixwnq_nfFrZ2vwQ1jVAxVQFGWTOlW1mX6mDqP_TK3Ha3353mTtue45y8IBgD9b97FbrsfKnDRdFD1V9j16aNWe4J-vNaOxNpal_Xv6jbMGwLlzTzagwNdsQ/s16000/tubular%20bells%2050th%20anniversary%20edition%20mike%20oldfield%20double%20vinyle%202023%20orabidoo.jpg" width="90%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><u><a href="https://amzn.to/3G6Ro5t" target="_blank">Edition vinyle</a></u></td></tr></tbody></table>
</td></tr></tbody></table>
<div><br /></div><div>A noter que la pochette de l'édition CD semble être cartonnée, et que les deux formats bénéficieront de sous pochettes imprimées (ou des livrets ?). Mais en résumé, tout à l'air assez sobre... Espérons qu'une édition un peu plus <i>"Deluxe"</i> vienne s'ajouter à ce qui parait pour le moment être très standard.</div><div><br /></div><div>Ces visuels ont au moins le mérite d'éclaircir le contenu ! On y voit en tout cas nettement la liste des pistes qui seront gravées sur le CD (fatalement plus réduite que <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/03/tubular-bells-50th-anniversary-edition-tracklist-tubular-bells-4-intro.html">ce qui semble être prévu sur digital</a></u>) : </div><div><br /></div><div><b><i>1. Tubular Bells - Part One</i></b></div><div><b><i>2. Tubular Bells - Part Two</i></b></div><div><b><i>3. Tubular Bells 4 Intro - Demo</i></b></div><div><b><i>4. Tubular Bells/In Dulci Jubilo - London 2012 Olympics Opening Ceremony</i></b></div><div><b><i>5. Tubular Beats - Mike Oldfield & York Remix</i></b><br /><br />Si cette même tracklist est confirmée, il s'agira d'une réédition doublement exceptionnelle, puisque la version des JO de 2012 n'avait jamais été éditée dans la discographie officielle de <b>Mike Oldfield</b> sur CD, et seulement à 500 exemplaires sur vinyle maxi-45-tours.</div><div><br /></div><div>Avec la sortie de la démo de <i>Tubular Bells 4</i>, c'est donc une compilation-événement qui risque malgré tout de plaire à beaucoup de fans. Car soyons honnêtes, cette énième réédition de <i>Tubular Bells</i> aurait pu être bien plus avare en originalité...</div><div><br /></div><div>Espérons une annonce officielle très bientôt, avec peut-être encore des surprises !</div><div><br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-27369147826659071192023-03-30T17:37:00.005+02:002023-04-03T15:07:45.735+02:00TUBULAR BELLS 4 : Mike Oldfield bouclerait la boucle en signant son ultime morceau...<div><u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/04/Tubular-bells-4-50th-anniversary-edition-cd-vinyl-blu-ray-pre-order-commande.html">[Cliquez ici pour connaitre tous les détails définitifs de cette sortie]</a></u></div><div><br /></div><div>Ces dernières heures les informations autour de la prochaine sortie de <i>Tubular Bells 50th Anniversary Edition</i> nous ont apportés des détails qui ne manqueront pas de soulever autant d'émotions que de déception, voire de tristesse...</div><div><br /></div><div>En effet, une description plus précise a été ajoutée sur une fiche <u><a href="https://www.amazon.com.au/TBC/dp/B0BZ5B599H" target="_blank">Amazon</a></u> de l'édition CD présentant la démarche derrière cette sortie : </div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD0ykXinsiUyMeG8_76ZQ7U20G7LeQeRJldvljiQAA2NpV7GYg9eUTh1VxKyBOwfx0I8JDbe9qf4CfV3pNjrx7dHh3kSnCAF9vxdqW8yQsNNV0pjZkj6u-SZDQLDKj1ZroEzUqZT8AMQyitIU7Dzv0-CYI-A1idpgc907reCDjO3UpBF23Bq3Uv5XgcA/s962/product-description.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="114" data-original-width="962" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD0ykXinsiUyMeG8_76ZQ7U20G7LeQeRJldvljiQAA2NpV7GYg9eUTh1VxKyBOwfx0I8JDbe9qf4CfV3pNjrx7dHh3kSnCAF9vxdqW8yQsNNV0pjZkj6u-SZDQLDKj1ZroEzUqZT8AMQyitIU7Dzv0-CYI-A1idpgc907reCDjO3UpBF23Bq3Uv5XgcA/s16000/product-description.jpg" width="100%" /></a></div><div><br /></div><i>"L'album iconique Tubular Bells de Mike Oldfield est réédité pour célébrer son 50ème anniversaire. Cette édition spéciale présente une démo inédite enregistrée il y a maintenant 5 ans, et qui, à ce moment-là était censée débuter une nouvelle version retravaillée pour les 50 ans. Depuis, Mike Oldfield a pris sa retraite, et l'introduction de 8 minutes a été mise de côté. Voyant enfin le jour, l'Intro de Tubular Bells 4 est la conclusion de l'incroyable vie d'un album historique, et peut bien être la toute dernière chose enregistrée par Oldfield."</i><br /><div><br /></div><div>Les rumeurs étaient donc bien fondées, l'extrait de <i>Tubular Bells 4</i> existe bel et bien, mais sera la seule chose que l'on découvrira d'un opus qui, semble-t-il, restera inachevé... <b>Mike Oldfield</b> ayant finalement laissé tomber son développement malgré tout l'enthousiasme qu'il présentait en 2017. On ne connait pas les raisons de ce virage (l'inspiration, la motivation, la santé, ...?), mais ce qui est sûr, c'est que, si l'information est confirmée, cette célébration sera marquée d'une pointe de morosité dans le cœur des fans...</div><div><br /></div><div>Encore une fois rien d'officiel pour l'instant, mais la liste des piste composant l'album à venir (dans sa version digitale) a également été publiée par le site <u><a href="https://www.qobuz.com/nz-en/album/tubular-bells-mike-oldfield/y4i79kxdc4jea" target="_blank">Qobuz</a></u> et présente effectivement une édition hommage à <i>Tubular Bells</i> en présentant plusieurs versions du catalogue Universal/Virgin sorties entre 1973 et 2023 : de l'original, à <i>TB4</i>, en passant par la version des JO 2012, et certainement le mix de 2009.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvnYB_uos6cuAxWxoLrRZoeEuSe8HYNz-OzwX7SPlRvfplSnutIREIfwylScCMtfDcbUHoYZObo7gCsoMGxAVJgkplDitnnIm8-9zmFH20tTSVtNlwFHq30bQijqSMPmeojPQYaPyN6almBEfXVa5lmDIHMv9mCjQkqBb-Uws0WDx5TPLlf0t3gVuTXQ/s1315/tracklist-50th-anniversary-edition-tubular-bells-2023.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1315" data-original-width="998" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvnYB_uos6cuAxWxoLrRZoeEuSe8HYNz-OzwX7SPlRvfplSnutIREIfwylScCMtfDcbUHoYZObo7gCsoMGxAVJgkplDitnnIm8-9zmFH20tTSVtNlwFHq30bQijqSMPmeojPQYaPyN6almBEfXVa5lmDIHMv9mCjQkqBb-Uws0WDx5TPLlf0t3gVuTXQ/s16000/tracklist-50th-anniversary-edition-tubular-bells-2023.jpg" width="100%" /></a></div><div><br /></div><div><br /></div><div>
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<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-19903270105776144572023-03-25T15:22:00.006+01:002023-03-27T11:44:19.441+02:00TUBULAR BELLS : Une nouvelle édition anniversaire pour les 50 ans !Il fallait bien s'y attendre ! Après le <i>picture-disc</i> des 5 ans, l'édition <i>CD-Gold</i> cartonnée des 25 ans, le réenregistrement des 30 ans, et j'en passe... L'un des albums progressifs les plus vendus de tous les temps ne pouvait pas échapper à une énième réédition pour fêter son cinquantième anniversaire !<div><br /></div><div><div>C'est en tout cas ce que suggère la <a href="https://moby-disc.dk/tubular-bells-2lp.html?___store=default" target="_blank"><u>mise en ligne</u></a> récente de l'album <i>Tubular Bells - 50th Anniversary Edition</i> prévu pour le 26 mai prochain (juste au lendemain des 50 ans tout pile). Très peu d'infos pour le moment, hormis la pochette, et le fait qu'il y aura au moins une édition CD et un double vinyle...</div><div><br /></div> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbU5cyMzRe0HCJhnXiANMJovR9b_uTFStSfn51htOtX7-6__HrkOqiFMUMGC8r3jgS728-NLcMPhJuToi2RTMD-u4e_U25jgp788A1qHYlKN0Rswm54N1WhaToutm4kfACQBai90M5aysg3x5Um_w8JBjpJh21XcAm52PtpCiNNI-ZvDrUxSRP8iuVxQ/s1200/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-cd-lp-vinyl-orabidoo-blog-2023.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbU5cyMzRe0HCJhnXiANMJovR9b_uTFStSfn51htOtX7-6__HrkOqiFMUMGC8r3jgS728-NLcMPhJuToi2RTMD-u4e_U25jgp788A1qHYlKN0Rswm54N1WhaToutm4kfACQBai90M5aysg3x5Um_w8JBjpJh21XcAm52PtpCiNNI-ZvDrUxSRP8iuVxQ/s16000/mike-oldfield-tubular-bells-50th-anniversary-edition-cd-lp-vinyl-orabidoo-blog-2023.png" width="80%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Tubular Bells 50th Anniversary Edition</i> (2023)</td></tr></tbody></table><br /><div>Les sites de la Fnac référencent également ces deux éditions (<u><a href="https://www.fr.fnac.be/a17935780/Album-Nouvel-album-CD-album">ici</a></u> et <u><a href="https://www.fnac.com/a17921619/Album-Nouvel-album-Vinyle-album">là</a></u>), mais ne vous précipitez pas les prix vont certainement bouger... Le double vinyle est aussi apparu sur <u><a href="https://amzn.to/3JPBaP9" target="_blank">Amazon</a></u>.</div><div><br /></div><div>On attend une annonce officielle et la divulgation du contenu car il est toujours possible que ce double disque vinyle renferme quelques surprises, étant donné que l'album n'est censé tenir que sur deux faces. Il y a toujours les indices d'une <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2022/12/tubular-bells-4-IV-2023-rsd-new-album-vinyl-opus-one.html"><u>compilation-évenement</u></a>, mais il ne faut pas non plus oublier que les <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2023/02/tubular-bells-demos-RSD-2023-vinyl-opus-one-limited.html"><u>démos sortent également dans une édition simple</u></a> exclusive au Record Store Day au mois d'avril... Il est donc possible que cette édition des 50 ans soit simplement un regroupement de deux versions de <i>Tubular Bells</i> : <i>Original 1973</i> + <i>Demos</i>, ou même avec le mix de 2009 (comme cela avait déjà été le cas <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/01/tubular-bells-collaborations-exposed-vinyl-reissue-review.html" target="_blank">en 2016 avec la Deluxe Edition</a></u>).</div><div><br /></div><div>Annonces à suivre donc ! ;-)</div><div><br /></div><div><i>Merci à <a href="http://oldfieldexposed.blogspot.com/2023/03/primeras-infos-sobre-la-reedicion.html" target="_blank"><u>José</u></a> pour le partage !</i><br />
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<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-84190372079583438812023-03-03T18:30:00.001+01:002023-03-09T09:31:32.148+01:00COLLECTION : une guitare ayant appartenu à Mike Oldfield est mise aux enchères !<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZB5k7Hk_rbxEIfHpQKEJkl_0vBcgHENlk2pXMzOjws-8-DeT0Acl-o9z_C6a7HDwX0H3UCM3O5yTK8XKZlf1n7u5m6iaht5EL5Pf9rToTUhd0qSj-C_KO5CpYg45lz2y6Fu1OjtH9j31JmMCoojIS1UTorhKj3V5OMfGtbiAIi4P6hcHfv86aa94RKw/s320/mike-oldfield-guitar-auctions-orabidoo-blog.jpg" /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="679" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBY-MYKsdPFdqZ8KQdz81UaWuXC8txGXh7f-EwPzBVt2x2-JrfFIh9tqSjs1JZIajm4l3k6jlV7rBa9wrPq70tt2DTNsQ-4jaObM5kpKWosPWAzbdYv_aYUSNCfhUieV0MIhIWLd8whoRk1no89R7nyzReN9FyVGqadxSVdXjoVN1ArOpBVsNTxPvbUQ/s16000/mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La Gibson EBS-1250 double manche basse/guitare ayant appartenu à Mike Oldfield (no. 90448)</td></tr></tbody></table><br /><i><br /></i><div><i>[Mise à jour le 9/3/2023]</i><div><br /><div><span style="font-size: medium;">Avis aux ULTRA fans ! (et qui ont les moyens)</span><br /><div><br /></div><div>Le 8 mars 2023 aura lieu une vente aux enchères exceptionnelle dans laquelle figurera une basse/guitare Gibson EBS-1250 double manche rouge cerise, ayant appartenu à <b>Mike Oldfield</b> (<u><a href="https://www.guitar-auctions.co.uk/sale/191/420/Mike-Oldfield--owned-and-used-late-1960searly-1970s-Gibson-EBS1250-double-neck-basselectric-guitar-made-in-USA-ser-no-90448" target="_blank">Lot 420</a></u>) ! </div><div><br /></div><div>Bon, mettons-nous d'accord il ne s'agit pas de la guitare la plus emblématique de Mike. Très peu d'images le montrent en train de jouer avec, et elle n'est à ma connaissance référencée sur aucun de ses albums, mais elle a bel et bien servi !</div><div><br /></div><div>C'est tout d'abord dans le vidéo-clip de <i>Wonderful Land</i> (1980) que l'on aperçoit pour la première fois <b>Mike Oldfield</b> avec cette guitare pour le moins atypique. Certes, il s'agit d'un film où la musique est ajoutée par dessus l'image, mais il y a fort à parier que c'est le véritable instrument qui a servi pour enregistrer le single.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/MHAxjxJaw-g" width="100%" youtube-src-id="MHAxjxJaw-g"></iframe></div><br /><div>D'autant plus que d'autres documents d'archives datant de la même époque attestent que ce modèle avait bien sa place dans le studio de Mike de sa propriété de Denham. On l'aperçoit notamment sur les images du documentaire <i>The Essential</i>, toujours en 1980 (aux alentours de l'enregistrement de l'album <i>QE2</i>, donc).</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="798" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiohr4ieUSi3kjEg7Qs2wgOWksLI-2xgIpjoRmT_TTMNWLUWxtXu0g54QIboFFiMzEyBdDMPZ9IWYEhYhRy4tsqXQqGZfts56GA8kBqkcS48Kjoc5rqwJGry2NTt5T8qFAB-t3oYI9ENOipPslSpkn9TNyzQhluYGauLYfzc_R8uTAsKl1NV_pFUyCpbQ/s16000/gibson-EBS-1250-double-neck-Mike-Oldfield-orabidoo-blog.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="60%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Capture du documentaire <i>The Essential</i> (1980). <br />La fameuse Gibson EBS-1250 est ici aperçue en arrière plan.</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>Toujours est-il que, pour la petite histoire, la guitare aurait finalement été cédée en octobre 1994, date à laquelle son actuel propriétaire l'aurait récupérée grâce à l'assistant personnel de <b>Mike Oldfield</b>, <b>Jeremy Parker</b>. Plus tard, c'est <b>Tom Newman</b> lui-même qui attestera qu'elle eut bien appartenu au Maestro, tout comme son conseiller technique sur l'album <i>QE2</i>, <b>Richard Barrie</b>, qui certifie qu'elle était déjà dans la collection de Mike en 1979. Nous n'en saurons malheureusement pas plus sur sa provenance... Bien que son numéro de série suggère une date de fabrication aux Etats-Unis en 1962, la description de l'article explique qu'il s'agit probablement d'une erreur, et que cette copie daterait plutôt de la fin des années 60, voire début des années 70.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1191" data-original-width="1600" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFXKv2jlZJheiaPen0QxxkomtX1SH0lGOS00tygObMmTTlGVYFzXUgF5-pmKjOc3oy3eilctiWFX7CyWG0Pf6XuRz77BRKVqbYtwXJTYDPpnBwoUptqfsGiVz9Cd8vd30O70xgiwazfi5fq3Ie5Z7qzIungsFN-L3HUiJ3BETnE_33N7sWKbebvTpf_A/s16000/1970-mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="80%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rare photo de Mike Oldfield jouant sur sa Gibson EBS-1250 (début 80's)</td></tr></tbody></table><div><br /></div><div>Hormis le fait qu'il ait appartenu à <b>Mike Oldfield</b>, il s'agit là d'un instrument vraiment rare, même si sa silhouette a été rendue célèbre par les <i>guitar-heroes</i> des années 70, de <b>Jimmy Page</b> sur <i>Stairway To Heaven</i>, à <b>Don Felder</b> sur <i>Hotel California.</i> En fait, ces doubles guitares étaient différentes dans le sens où elles proposaient un manche 12-cordes en plus du manche traditionnel 6-cordes (modèle Gibson EDS-1275), alors qu'ici, Mike possédait un manche de basse à la place du 12-cordes. Une différence notable qui en fait donc une pièce encore plus exceptionnelle (moins de 30 modèles auraient été fabriqués...).</div><div><br /></div><div>Son estimation pour cette ventre s'élève entre 10 000 et 20 000 £.</div><div><br /></div><div>Bref, au risque qu'elle prenne la poussière dans une collection privée, on regretterait presque de ne pas la voir exposée dans un musée. Espérons au moins qu'un <i>vrai</i> fan s'en empare, et qu'un musicien lui permette de s'exprimer à nouveau..! Des candidats ici ??? Rendez-vous mercredi 8 mars sur <u><a href="https://www.guitar-auctions.co.uk/sale/191/420/Mike-Oldfield--owned-and-used-late-1960searly-1970s-Gibson-EBS1250-double-neck-basselectric-guitar-made-in-USA-ser-no-90448" target="_blank">Guitar-Auctions</a></u> !</div><div><br /></div>
<table bgcolor="5F5F5F" id="edit18022023">
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<div><b><i>Edit 9/03/2023</i> </b>: Aux alentours de 17h30 (heure française), hier, la Gibson double manche a donc été adjugée pour 12 500 £ (soit 14 000 €) auxquels s'ajoute une commission de 26,5% (!). Autant dire que l'heureux acheteur - qui était présent en salle - doit être un mordu !</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgyA5Ar_EzwYeyWULj0_C8VU6nKovIz3rA8AMkluTZ6GDnr2l_mtEcRc0CdMe4oIxSz9eErYCUm8_6ZBHM11PYvIQAy4DcUIcOiPrVMcwzsSG4NziOZoFnufrckTqgIy9YtY-QkegYMjfvLHFWVliF99J3-lc0xbDVV_BIxqqC4KYZVxltqyBgD1NdEA/s1191/bid.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img auto="" border="0" data-original-height="685" data-original-width="1191" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgyA5Ar_EzwYeyWULj0_C8VU6nKovIz3rA8AMkluTZ6GDnr2l_mtEcRc0CdMe4oIxSz9eErYCUm8_6ZBHM11PYvIQAy4DcUIcOiPrVMcwzsSG4NziOZoFnufrckTqgIy9YtY-QkegYMjfvLHFWVliF99J3-lc0xbDVV_BIxqqC4KYZVxltqyBgD1NdEA/s16000/bid.jpg" width="80%" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le lot 420 est parti pour 12 500 £ ce mercredi 8 mars 2023</td></tr></tbody></table><div><br /></div>
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</tr>
</tbody>
</table>
<div><br /></div><div>Allez, pour le plaisir de la voir et l'écouter de plus près, voici un test sur cette fameuse Gibson, en haute définition cette fois (mais sans Mike) !</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/A8yxQMPQIrg" width="100%" youtube-src-id="A8yxQMPQIrg"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij9krg__EVQDb_579yamyXINQ8_OlKLq9aIPdPye0PDQ69DnylDXQtdcsAzMTifzZaW2AffNRmh8eda-V7Z7Pa02ZWbLvcwqoFrvFwwRE5sm_W_vGZz_IIy2-3W2bpT5F4Dq732r4Sg4bo4ZG-jux4GVjzmGKXqRjDPzgAdEP_lPMTOlbeQuzF9v_LUA/s1200/mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="493" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij9krg__EVQDb_579yamyXINQ8_OlKLq9aIPdPye0PDQ69DnylDXQtdcsAzMTifzZaW2AffNRmh8eda-V7Z7Pa02ZWbLvcwqoFrvFwwRE5sm_W_vGZz_IIy2-3W2bpT5F4Dq732r4Sg4bo4ZG-jux4GVjzmGKXqRjDPzgAdEP_lPMTOlbeQuzF9v_LUA/s16000/mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche.jpg" width="95%" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvlIVUtmw-Q4QmZFC5TljgcBSoWDcBRINXJr-GvGatdFUYPb3TFlebBArzGqZKoxe_KLCDqRNzgIbSr28RGG_SZUUmG9bXzoVcHPwxm68A8I_KLjcdKKckZwHH3yCulhMWFYCx_3giQ2mfWzANqGnxClNmFD1PHjZXC_0xhg1jGcTnaGeFjTRlgwXrYA/s1200/mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche-back.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="1200" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvlIVUtmw-Q4QmZFC5TljgcBSoWDcBRINXJr-GvGatdFUYPb3TFlebBArzGqZKoxe_KLCDqRNzgIbSr28RGG_SZUUmG9bXzoVcHPwxm68A8I_KLjcdKKckZwHH3yCulhMWFYCx_3giQ2mfWzANqGnxClNmFD1PHjZXC_0xhg1jGcTnaGeFjTRlgwXrYA/s16000/mike-oldfields-gibson-ebs-1250-walnutche-back.jpg" width="95%" /></a></div><br /><div><br /></div><div>
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-15175190306593741812023-03-02T12:27:00.049+01:002023-03-02T14:23:19.185+01:00RETROSPECTIVE : Le Telegraph raconte la ‟folle” histoire de Tubular Bells (par James Hall) - traduction VF<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgADs9gVMe2wHyXwYtwuh_RB3iFx00O7OsHmcx3bE50GFsVxlTheFdaEcMU1zTnR-1Pg52vMQ68FvQuOCBHY1xmX6JdAiEesRg8YYLjkg0LTwvNtf-YkvDlVpFfEMw6Q2V7N-rhJx2eUIfUD0EcNstGvq7ol5uESh4bxeEJv8TRlwkI-Ka1q89MI-9yAA/s320/the-telegraph-tubular-bells.png" /></div>
<div>C'est au tour du journal britannique <b><u><a href="https://www.telegraph.co.uk/music/what-to-listen-to/how-mike-oldfields-tubular-bells-became-rocks-twisted-success/" target="_blank">The Telegraph</a></u></b> de nous proposer son récit autour de <i>Tubular Bells</i> à l'occasion des 50 ans de l'album culte, et des multiples évènements scéniques actuellement en tournée outre-Manche. </div><div><br /></div><div>Cette fois, la parole est notamment donnée à l'arrangeur <b>Robin A. Smith</b>, qui a reçu la bénédiction de <b>Mike Oldfield</b> pour réorchestrer et mettre en scène son album de 1973. <b>Robin Smith</b> a souvent collaboré avec le Maestro puisqu'il était déjà aux mannettes en 1992, lors du concert de lancement de <i>Tubular Bells II</i> au pied du château d'Edimbourg, puis sur la scène de l'ouverture des JO à Londres en 2012. Il profite donc aujourd'hui des 50 ans du chef d'œuvre pour proposer sa propre interprétation en live avec une tournée exclusivement britannique qui prendra fin le 31 mars. Pas de concerts prévus à l'international donc, mais nous avons quand même droit à nos lots de consolation puisqu'une captation du spectacle a été éditée l'année dernière en DVD et Blu-ray (<u><a href="https://amzn.to/3kylCHj" target="_blank">lien</a></u>), et un réenregistrement est également sorti en CD (<u><a href="https://robertreed.bandcamp.com/album/tubular-bells-reimagined-50th-anniversary-recording" target="_blank">lien bandcamp</a></u>).</div><div><br /></div>
<table><tbody><tr><td>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqGuzqkrxZuJT2r_NS-uIfuFhzoZj8lofu1iuTI8wp4c98B3Jg2sTdG0B4KCKIK92r3rht5O0y_HCM7yzcdSkYITcVPm2QsLWWBIobfyS4_GxJEsg2jbZt9FNH3OH0e17rUp3VCSSzwzUs1aBHv4dpbDcAPLOukmWJ30CwZ1KDAyHJrI3BIREHmZ8msQ/s1500/50th-tubular-bells-robin-smith.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1167" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqGuzqkrxZuJT2r_NS-uIfuFhzoZj8lofu1iuTI8wp4c98B3Jg2sTdG0B4KCKIK92r3rht5O0y_HCM7yzcdSkYITcVPm2QsLWWBIobfyS4_GxJEsg2jbZt9FNH3OH0e17rUp3VCSSzwzUs1aBHv4dpbDcAPLOukmWJ30CwZ1KDAyHJrI3BIREHmZ8msQ/s320/50th-tubular-bells-robin-smith.jpg" width="249" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La captation du live <i>Tubular Bells</i> par <b>Robin Smith</b> <span style="color: red;">(à ne pas confondre avec celui du <b>Royal Philharmonic Orchestra</b> dirigé par <b>Simon Dobson</b> !!!)</span></td></tr></tbody></table><br />
</td><td>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr7xrNzP-zvcGXhNO-HwgWvahAVMWQoxTVqfcPGkoPkpqW_uHXEQ_pnh4jcMxbItZ8J91zs91UDMA4f7zKf9Yn0DlZdQoeOUdVyH_nHqX8JWjKdOU0_-fRn8awwQrIy1hXG4FSt1vtSa-W0wR9tVitoAUBq5vzBUSw4kjEQTsJ6ci1WVybJXvcmInM_g/s700/tubular-bells-reimagined-robin-smith-cd.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr7xrNzP-zvcGXhNO-HwgWvahAVMWQoxTVqfcPGkoPkpqW_uHXEQ_pnh4jcMxbItZ8J91zs91UDMA4f7zKf9Yn0DlZdQoeOUdVyH_nHqX8JWjKdOU0_-fRn8awwQrIy1hXG4FSt1vtSa-W0wR9tVitoAUBq5vzBUSw4kjEQTsJ6ci1WVybJXvcmInM_g/s320/tubular-bells-reimagined-robin-smith-cd.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La version de <i>Tubular Bells</i> réenregistrée par Robin Smith (CD)</td></tr></tbody></table><div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZpL5WdxQfp5-aQ6MSZptkSmC-DC39ahRfHZ_fydpeav5v7AiWv9HUaVF-vaHUkbg6aZKPzf0U2uAS2SWhAmNab5Uowr8e9r5q7SW8keX0fmb541-42Nx0KBRbLmnjUd0KEF5uCowH-Zri/s1600/space_movie.png" /></div><div><br /></div>
</td></tr></tbody></table>L'article rédigé par <b>James Hall</b> revient donc principalement sur le succès de <i>Tubular Bells</i> et sur les lignes qu'il a brisée à l'époque. Tant du point de vue technique que musical. Les différents protagonistes que le journaliste cite le décrivent ainsi comme un ovni qui représentait une véritable prouesse pour tous ceux qui s'y sont frotté, jusqu'au réalisateur de sa première captation live sur la BBC en 1973, <b>Tony Staveacre</b>. Son témoignage précieux permet de revoir ce concert avec un œil tout simplement nouveau !<div><br /></div><div>Cette rétrospective est ainsi l'occasion de rappeler que d'autres artistes se sont appropriés la musique de <i>Tubular Bells</i>, à commencer par le guitariste <b>Steve Hillage</b>, qui, dès 1974, avait été missionné pour faire rugir ses cordes électriques lors des performances du <b>Royal Philharmonic Orchestra</b> conduit par <b>David Bedford</b> (qui avait à l'époque réarrangé <i>Tubular Bells</i> et <i>Hergest Ridge</i> pour le classique). On raconte que Mike s'était moqué de la prestation du guitariste, mais jugé par vous même (vidéo plus bas)... <b>Hillage</b> avait quand même un sacré gratté sur le passage <i>Ambient</i> de la seconde partie, non ?? Un pur plaisir à réécouter et à revoir !</div><div><br /></div><div>Je vous laisse découvrir cet article traduit pour vous en français, mais la version originale est bien sûr toujours disponible (<u><a href="https://www.telegraph.co.uk/music/what-to-listen-to/how-mike-oldfields-tubular-bells-became-rocks-twisted-success/" target="_blank">ici</a></u> et <u><a href="https://www.msn.com/en-gb/entertainment/music/too-long-too-complex-too-weird-the-twisted-story-of-tubular-bells/ar-AA182Okt?fbclid=IwAR0G-sYgvSunHDFO_vJGxkvfJfjvCrD8FYxc4-e0lwi47_HDnTMnMbo6yYQ&crc=true&cvid=f69808f8fe0241a5b0e17f0d63365c49&ei=37#image=1" target="_blank">là</a></u>).</div><div><br /></div><div>Bonne lecture !<br /><div><br /></div>
<h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large;">Too long, too complex, too weird: the twisted history of Tubular Bells</span></h2>
<div><br /></div><div>[Trop long, trop complexe, trop bizarre : la folle histoire de Tubular Bells]</div><div><div><i>par JAMES HALL (publié le 28 février 2023 - The Telegraph)</i></div><div><br /></div></div>
<div><div><span style="font-size: medium;">Il y a cinquante ans, ce succès improbable a lancé le label de musique de Richard Branson, a servi de bande-son au film L'Exorciste, et a fait de son jeune compositeur une star.</span></div><div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="484" data-original-width="768" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPtRAxe2-OKSzJ7Kl6gayF1EOqh0BDh3X55pvBBQtEYOReOpkC6ZL3gr5ABOeGJgOc3C-ZfOtxyxTrFwK8olrV8NObdjOGG_y8X6pcIdHsu86Lm_-Y4yNetrJP4KN72d1rmpWoRQRiGx0DU499rTz6C3tvXmn4ld0Y30fOu7nLay8yGT3SqK3gq7SPbw/s16000/telegraph0.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le tube 'tordu' de la pochette vinyle de l'album Tubular Bells de Mike Oldfield (Records / Alamy Stock Photo - © Records / Alamy Stock Photo)</td></tr></tbody></table><br /><div><div><i>« C'est comme les alunissages. Tout le monde sait où il se trouvait lorsqu'il a entendu Tubular Bells pour la première fois »</i>, déclare Robin Smith, un musicien qui, le 3 février, s'est lancé dans une tournée britannique de 32 dates pour interpréter l'album ambient-prog-folk de 1973 de Mike Oldfield devant des dizaines de milliers de fans.</div><div><br /></div><div>Sorti il y a 50 ans ce printemps, Tubular Bells a été un succès surprise qui a transformé son compositeur, alors adolescent, en une rock star aussi richissime que réservée. L'album - qui ne comprend que deux morceaux, sans voix, d'environ 25 minutes chacun - s'est vendu à 17 millions d'exemplaires, a lancé le label Virgin Records de Richard Branson, a servi de bande-son au film d'horreur le plus effrayant de tous les temps, et a même vu sa pochette en forme de tube tordu reproduite sur les timbres postaux du Royal Mail. Il a également marqué les débuts de la fusion de la musique classique et du rock, donnant lieu à l'un des spectacles musicaux les plus difficiles sur le plan logistique - mais finalement emblématiques - de l'histoire de la chaine BBC.</div><div><br /></div><div>Smith dirige un ensemble de huit musiciens qui interprètent l'album en live (avec la bénédiction de son ami Oldfield, qui vit désormais aux Bahamas). Le fait que l'album remplisse encore les salles de concert d'Exeter à Édimbourg, souvent avec deux générations d'une même famille, témoigne de son attrait durable.</div><div><br /></div><div>Même si vous pensez ne jamais avoir entendu l'album, vous l'avez forcément entendu. Ce motif au piano qui fait froid dans le dos, avec un tempo étrange, dans L'Exorciste, avant que Linda Blair ne fasse de la gymnastique avec sa tête et vous prive de votre capacité à dormir ? C'est Tubular Bells. C'est inoubliable. Mais l'album ne se résume pas à ce seul refrain. Certainement pas. Il regroupe tout, de la musique de chambre au folk en passant par le rock à la Metallica et les ambiances de Western Spaghetti. Et ce n'est que la première face du disque.</div><div><br /></div><div>Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que le succès de Tubular Bells ait été inattendu lors de sa sortie en 1973. Musicalement, il se situait quelque part à gauche du champ gauche*. Les albums les plus populaires au Royaume-Uni en 1972 (et qui n'étaient pas des compilations de hits) étaient soit des albums parfaitement taillés pour la radio, d'artistes comme Donny Osmond, Lindisfarne ou le gagnant écossais du télé-crochet Opportunity Knocks, Neil Reid ; soit des albums rock et glam de groupes comme Deep Purple et T. Rex. En 1973, Elton John, Slade et David Bowie dominaient les hit-parades. Mais si Tubular Bells devait partager un ADN musical avec quelqu'un, c'est bien le groupe progressif Yes, dont l'opus de deux heures Tales from Topographic Oceans est également sorti en 1973.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/2GCcj0KZSfE" width="800" youtube-src-id="2GCcj0KZSfE"></iframe></div><br /><div>La sortie de l'album s'est faite presque par hasard, à une époque où Branson, entrepreneur en difficulté, tentait de percer dans le monde de la musique. Après avoir commencé sa carrière à 15 ans avec son magazine national Student en 1968, Branson s'est lancé dans la vente de disques par correspondance pour financer ses activités d'édition. Mais il s'est retrouvé en difficulté avec les autorités à cause de la façon dont avait été comptabilisée les taxes de l'époque. Il fut alors condamné à une énorme amende qu'il devait payer en multipliant ses activités liées à la musique. Il a notamment ouvert d'autres magasins, créé le studio d'enregistrement The Manor dans une maison de campagne délabrée de l'Oxfordshire, et lancé un label de disques si son équipe parvenait à trouver des artistes. Il n'y avait aucune garantie que ce dernier point se réalise.</div><div><br /></div><div>Simon Draper, alors président de Virgin, a déclaré dans un documentaire récent que la plupart des musiciens ne voulaient pas signer avec un jeune label donné perdant. <i>« Les artistes voulaient le pouvoir, l'argent et l'influence d'une grande maison de disques internationale, et j'étais donc très limité dans ce que je pouvais faire »</i>, a déclaré Draper. En outre, il affirme qu'il n'était pas motivé par la signature de futurs hits. <i>« Ma motivation était de faire des disques qui étaient importants, révolutionnaires, avant-gardistes, et pas nécessairement des succès commerciaux »</i>. Par défaut et donc à dessein, le terrain de chasse de Virgin était limité.</div><div><br /></div><div>Quelle chance, alors, que l'un des premiers groupes à enregistrer au Manoir soit un groupe de soul appelé The Arthur Louis Band. Le guitariste remplaçant du groupe était un jeune homme timide de 19 ans appelé Mike Oldfield. Et Oldfield avait une activité secondaire. C'est le producteur résidentiel de The Manor, Tom Newman, qui a entendu pour la première fois une démo de Tubular Bells sur une <i>« toute petite bobine »</i> qu'Oldfield lui avait remise, une démo qu'il avait commencée à l'âge de 17 ans. Oldfield avait déjà été rejeté par plusieurs labels, qui, comme il l'a dit plus tard, le prenaient pour un <i>« cinglé »</i>. Mais Newman pensait que la démo était <i>« sensationnelle »</i>. Il envoya la démo à Draper qui convainc Branson d'utiliser Tubular Bells pour lancer le label Virgin. Oldfield travailla sur l'album pendant les temps morts du Manoir, jouant lui-même la plupart des instruments, de l'orgue Farfisa à la flûte traversière.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1716" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtxT1bsFnHsjdXhe3WnxTpsK-V_v3PBRQRNCipEVyAcDveEUOcxSYJasEffWC57YBwN78zD77MGeC39F0b0Yvig1UOGhRNcJk5L072B4qICilQhPbmlq5NWDJeNUcwbT7j_Dfox_WS8qqXUDMr-OoY0fP2ZNRhJJEJsmTgVEi8_FZcoF-x7EsROQzHCw/w400-h252/telegraph1.jpg" width="400" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike Oldfield en <strike>1970</strike> 1982 (Getty - © Provided by The Telegraph)</td></tr></tbody></table><br /><div><i>« L'avantage d'avoir un studio, c'est que nous avions parfois des périodes creuses, par exemple lorsque le groupe dormait »</i>, a déclaré Branson lors d'un récent documentaire de HBO sur sa vie. <i>« Mike Oldfield est venu et a séjourné au Manoir, et pendant ces périodes creuses, les ingénieurs l'ont laissé entrer dans le studio et Tubular Bells a été enregistré. Simon </i>[Draper, le président de Virgin à l'époque]<i> a entendu la bande, me l'a apportée, nous l'avons tous les deux adorée, et avons donc décidé de la sortir. »</i></div><div><br /></div><div>Selon certains témoignages, Virgin a d'abord essayé de vendre l'album à des maisons de disques plus importantes (Virgin agissant en tant que gestionnaire ou agent d'Oldfield). Un directeur de maison de disques américaine a proposé 20 000 dollars si des voix étaient ajoutées. L'offre fut rejetée. Une fois l'album sorti, Virgin <i>« a dû jouer toutes ses cartes pour promouvoir cette </i><i>musique »</i>, a déclaré Branson. <i>« Nous avons réussi à l'intégrer dans le film L'Exorciste, ce qui a beaucoup aidé en Amérique. Tubular Bells est resté dans les charts pendant deux ou trois ans. »</i></div><div><br /></div><div>La première face de l'album démontre à quel point cette musique est étrange. <i>« Elle commence par un morceau répétitif de neuf minutes nous faisant croire à du classique, avec toutes ces lignes de rock sous-jacentes, puis il passe par une grande mélodie folk épique, puis à un autre morceau qui est presque une rencontre entre le rock de Metallica et Game of Thrones »</i>, explique Smith, son nouveau champion. <i>« Il y a ensuite un peu de musique de saloon, suivie d'une sorte de truc à la Ennio Morricone-Clint Eastwood, puis vous avez cet incroyable maître de cérémonie </i>[Vivian Stanshall, du groupe Bonzo Dog Doo-Dah]<i> qui annonce les instruments, un peu à la manière d'un Benjamin Britten qui présenterait l'orchestre, mais sur l'un des riffs de guitare et de basse les plus durs qu'il soit possible de jouer. Je veux dire, la rigidité cadavérique s'installe presque après avoir joué ce riff. »</i> La deuxième face va dans une direction complètement différente : <i>« C'était de la musique chill avant que le chill n'existe »</i>, dit-il.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/KXatvzWAzLU" width="800" youtube-src-id="KXatvzWAzLU"></iframe></div><br /><div>L'album démarre lentement mais entre dans les charts britanniques en juillet 1973 pour se loger dans le top 10 (bien qu'il faille attendre 15 mois avant qu'il n'atteigne la première place). Consciente de ce succès, la BBC prit l'initiative, en novembre 1973, de filmer Oldfield et son groupe en train de jouer l'intégralité de la première face de Tubular Bells pour une émission artistique dirigée par Melvyn Bragg, intitulée 2nd House.</div><div><br /></div><div>La musique pop n'était pas nouvelle sur la BBC. L'année précédente, Bowie avait enthousiasmé les adolescents de la nation avec son interprétation de Starman dans Top of the Pops. Mais cette chanson durait trois minutes et demie, et n'atteignait pas demi-heure. De plus y avait un chanteur sur lequel les caméras pouvaient se concentrer. Tony Staveacre, qui réalisait 2nd House, m'a dit que le tournage de Tubular Bells était <i>« absolument terrifiant »</i>, bien qu'il mette cela sur le compte du trac. L'équipe de 2nd House était plus habituée à filmer des extraits de ballets que des opus musicaux aussi incroyables.</div><div><br /></div><div><i>« Nous avons eu une seule répétition et je pense que c'était tout. Pour une pièce aussi complexe et comportant tant de changements subtils - il y a une quarantaine de mouvements musicaux différents qui s'enchainent sans relâche - nous devions trouver un élément visuel pour accompagner la musique »</i>, se souvient Staveacre, aujourd'hui âgé de 80 ans. Afin de créer une <i>« expérience visuelle »</i>, il a installé le groupe de 14 musiciens en rond, assis et tournés vers l'intérieur, une mise en scène qu'il a empruntée à un enregistrement CBS de 1957 d'un concert de Billie Holiday. Les spectateurs pouvaient ainsi observer les contacts visuels entre les interprètes pendant qu'ils tissaient la toile complexe de Tubular Bells. Il affichait également des visuels sur l'immense logo 2nd House derrière le groupe au fur et à mesure de la performance. Pour ce faire, il avait utilisé une technique de pointe de la BBC appelée <i>« Colour Separation Overlay »</i> (un trucage du type écran vert mais avec de la lumière bleue). Cela permis de faire accompagner la musique de manèges de foire et de vagues. Le tout fut filmé en une seule prise.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1728" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1gzX4PSNaePsnpxPYFcbnoQ_0Y0vzOK9MXo_RNAJgIKCc60chLH9UobOvvN4jcveY_rUoqi4HRfYnUGLWWbKcTESX8J565YjhN3lvTGeZ1XnbsDeIe1g6YHGV8bxCf8ZEfLjgyRBO5c_8doEtNkJ-owvfiy23xCepeWrzfdzw21Yaq3AszXG6kPwLYA/s16000/telegraph2.jpg" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike Oldfield en 1974 (Alamy - © Provided by The Telegraph)</td></tr></tbody></table><br /><div>La diffusion de l'émission est étonnante à regarder aujourd'hui. Cela est dû en partie au groupe d'Oldfield. Il comprenait Mick Taylor, alors membre des Rolling Stones, Steve Hillage de Gong (un autre groupe Virgin) et le compositeur (aujourd'hui Sir) Karl Jenkins, qui faisait alors partie de Soft Machine. <i>« C'était extraordinaire. Ils étaient totalement professionnels. Personne ne jouait la rock star. Tout le monde était à l'heure »</i>, dit Staveacre.</div><div><br /></div><div>Ce spectacle marquait aussi l'une des premières fois à la télévision où les mondes du classique et du rock se percutaient. Le groupe était constitué comme un orchestre de chambre où ses membres jouent à partir de partitions imprimées. Pourtant, les cheveux longs et les solos ravageurs des musiciens évoquaient d'autres contrés. Oldfield portait une veste brune sous sa crinière et jouait avec une insouciance qui évoquait davantage une jam-session dans une chambre d'étudiant qu'une émission en prime-time sur la British Broadcasting Corporation. Cette configuration en forme de rock de chambre est courante aujourd'hui - le spectacle rappelle fortement les concerts de Radiohead après 2000, dans lesquels les membres du groupe se nourrissent les uns des autres pour créer des paysages sonores complexes - mais à l'époque, c'était révolutionnaire. <i>« Cela m'effraie aujourd'hui de penser à l'audace dont nous faisions preuve à l'époque »</i>, déclare Staveacre.</div><div><br /></div><div>Si vous doutez de l'aspect novateur de tout cela, ne cherchez pas plus loin que cet extrait exceptionnel montrant [Steve] Hillage en tenue psychédélique jouant à la guitare un solo de cinq minutes lors d'un concert d'Oldfield au Royal Albert Hall, cette fois accompagné d'un orchestre complet. Derrière Hillage est assis un contrebassiste du Royal Philharmonic Orchestra en cravate blanche et queue de pie. Son visage, alors que le Gong man emmène la musique dans des territoires de plus en plus éloignés, est une véritable image de stupéfaction. Deux mondes se heurtent vraiment.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/p556npGyXVo" width="800" youtube-src-id="p556npGyXVo"></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div>Le film 2nd House a été visionné 5,6 millions de fois depuis son apparition sur YouTube il y a cinq ans. Staveacre dit que, bien qu'il n'ait jamais entendu Oldfield parler au sujet du spectacle, une personne liée à Tubular Bells en a été très heureuse. <i>« Richard Branson était très content. Je crois me souvenir qu'une caisse de champagne a été livrée chez moi »</i>, dit-il.</div><div><br /></div><div>Oldfield a toujours été un homme timide qu'il fallait à l'époque pousser pour qu'il se produise sur scène. Il détestait l'attention que lui apportait Tubular Bells et, souffrant d'une anxiété extrême, il s'est réfugié dans la campagne galloise peu après. Mais il est resté prolifique : il a depuis sorti 25 autres albums studio et divers albums live, collaborations et compilations. Il a également eu de nombreux singles à succès (dont Moonlight Shadow en 1983), a enregistré une version du thème de Blue Peter et a joué lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres en 2012. Lors d'une période difficile avec Virgin en 1990, Oldfield a envoyé un message à Branson en morse sur l'un de ses morceaux : <i>« F-CK OFF RB. »</i></div><div><br /></div><div>Robin Smith, qui a vu Oldfield pour la dernière fois lorsqu'ils ont travaillé ensemble sur le spectacle des Jeux olympiques, le décrit comme une <i>« belle et merveilleuse personne qui n'aime pas les feux de la rampe »</i>. Je pourrais dire que le côté dissident et un brin anarchique d'Oldfield font de lui une version prog rock des Sex Pistols, un autre poulain de Virgin. Est-ce la raison pour laquelle il ne participe pas à la tournée du 50e anniversaire ? Mike a toujours cette attitude [punk] : <i>« Prenez-moi comme je suis, je vous donnerai de la musique, mais n'essayez pas de me forcer à faire quoi que ce soit, parce que je ne le ferai pas »</i>, dit Smith.</div><div><br /></div><div>De plus, comme Branson, Oldfield a une île au soleil sur laquelle il peut se détendre grâce en partie à Tubular Bells. Et oubliez les alunissages ou les Sex Pistols. M. Oldfield a comparé son album à un autre phénomène culturel, sorti de nulle part et impliquant, à juste titre, un enfant prodige créant de la magie. <i>« C'est toujours l'outsider, le mouton noir, qui devient le blockbuster »</i>, a-t-il déclaré en 2014 à propos de son succès. <i> »</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>Mike Oldfield’s Tubular Bells – the 50th Anniversary Celebration </i>est en tournée jusqu'au 31 mars. Tickets sur : <a href="http://mikeoldfieldofficial.com/"><u>mikeoldfieldofficial.com</u></a></div><div><i><br /></i></div><div><br /></div><div style="text-align: right;"><i>Traduit en français par orabidooblog.</i></div><div><br /></div><div><br /></div><div>* <i>« champ gauche »</i> en référence au terme pour désigné l'un des coins les plus extrêmes d'un terrain de baseball.</div><div><br /></div>
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-35158220682152388492023-02-22T17:13:00.001+01:002023-02-23T22:03:24.661+01:00INTERVIEW - Tom Newman revient sur le phénomène Tubular Bells (par Mark Slattery pour Daily Express)<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOS6CcxvGUzgmpLGc_BxfMR5jesY332tqiUFD0fi5jl8HAF8Axxfv65NXQrmpLJXpPTGyYb0QNDIQim2HYtviac4ZRD-XjVo7q3Vn058BJX2emahfE8frjl-xaDbfy2wkgVHml4gIMnXwHiSypWFjNCv7rPMBnt0juPk6_eLpdyxJw9YfhxxfRl8LTcw/s16000/Mike-Oldfield-express3.jpg" /></div>
<div>2023 risque d'être riche en rétrospectives et hommages à l'album culte qui fête cette année ses 50 ans ! D'autant plus que la sortie de <i>Tubular Bells</i> n'a pas seulement été un déclencheur pour la carrière de <b>Mike Oldfield</b>, mais a marqué l'industrie musicale à grande échelle en lançant Virgin Records et par la même occasion les carrières d'autres noms, tels que <b>Richard Branson</b> et <b>Tom Newman</b>...</div><div><br /></div><div>C'est justement ce dernier qui a été mis à l'honneur ce mois-ci dans les pages du quotidien britannique Daily Express. L'ingénieur et producteur à l'origine de l'enregistrement de <i>Tubular Bells</i> revient sur la genèse de l'album et sa rencontre avec <b>Mike Oldfield</b>. C'est aussi l'occasion pour lui de raconter la relation (pas toujours au top...) qu'ils ont entretenue ensemble, et la carrière finalement modeste qu'il a vécue, dans l'ombre, gardant toujours son esprit très bohème. Ah, ce <i>bon vieux Tom</i>...</div><div><br /></div><div>Je vous propose ici une traduction complète en français, mais bien sûr l'article original est à retrouver directement sur le <a href="https://www.express.co.uk/entertainment/music/1736431/tom-newman-mike-oldfield-tubular-bells-richard-branson-50th-anniversary" target="_blank"><u>site du Daily Express</u></a>.</div><div><br /></div><div>Bonne lecture !</div><div><br /></div><div><br /></div>
<h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large;">For whom the Tubular Bells toll - The genius behind the global phenomenon</span></h2>
<div><br /></div><div>[Pour qui les Tubular Bells sonnent - Le génie derrière le phénomène mondial]</div><div><div><i>par MARK SLATTERY (publié le 18 février 2023 - Daily Express)</i></div><div><br /></div></div><div><span style="font-size: medium;">EXCLUSIF : Tandis que l'album de rock progressif, dont le succès a financé l'empire Virgin Records de Richard Branson et fait de Mike Oldfield une superstar, fête son 50ème anniversaire, nous mettons la lumière sur le génie peu connu des studios, qui a joué un rôle crucial dans sa création...</span></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="590" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsgEU-B2LxJFX-973kzUYd6dcForianYFzsPe5Ua4qvjvPLXiptZIwt1SwDb1oFGk3K7t_dJ2FRhN4RN2caMdTLqoo1Oh_xl5TSmGQBO8T3n9Cd6PLMYpYKt5e2NVvMidj_ZR39rsgSwutS3gnaF-4ZhN1BFp0fL3icuKYQz25IM2pptelqPF_nxfwKQ/s16000/Mike-Oldfield-express.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike Oldfield photographié en 1983, 10 ans après la sortie de son album iconique, Tubular Bells (Image: Andre Csillag/REX/Shutterstock)</td></tr></tbody></table><br /><div>C'est l'album qui a lancé l'empire commercial de Richard Branson. Il y a cinquante ans, en mai 1973, le musicien britannique Mike Oldfield sortait son célèbre album de rock progressif, Tubular Bells. Obsédant, changeant et novateur, cet album est lentement devenu un classique, notamment grâce à l'utilisation de son thème d'ouverture dans la bande-son du film d'horreur L'Exorciste.</div><div><br /></div><div>Parmi les célébrations de cet anniversaire, trois tournées distinctes sont prévues cette année pour interpréter ce morceau éclectique - le premier album sorti sur le tout jeune label Virgin. Au cours du demi-siècle écoulé, il s'est vendu à plus de 17 millions d'exemplaires dans le monde.</div><div><br /></div><div>Mais sans Tom Newman, ingénieur et producteur de l'album Tubular Bells, la carrière d'Oldfield - voire de l'empire Virgin lui-même - n'aurait peut-être jamais vu le jour.</div><div><br /></div><div>Ou du moins, pas à ce moment là.</div><div><br /></div><div>Fils d'un père ingénieur et fabriquant d'outils, Newman a grandi à bord d'une péniche de débarquement de la Seconde Guerre mondiale reconvertie à Isleworth, dans l'ouest de Londres.</div><div><br /></div><div>Peu de choses étaient conventionnelles dans sa vie. Sa mère lui a inculqué un goût pour le folklore, tandis que son père l'a préparé au monde pratique, lui apprenant à réparer tout ce qui existe, des vélos aux voitures à moteur en passant par les dragueurs de mines.</div><div> </div><div>Ainsi préparé, Newman quitte le lycée (<i>« l'anglais et l'art sont mes seuls examens de fin d'études »</i>) et travaille dans une usine d'assemblage de pièces d'horlogerie. En parallèle, il répare de vieilles motos Harley-Davidson.</div><div><br /></div><div>Mais ce n'était pas la vie qu'il voulait.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Les années 60 étaient une époque où les gens avaient l'impression de pouvoir faire et devenir tout ce qu'ils voulaient</i><i> »</i>, se souvient-il aujourd'hui.<i> </i><i>« </i><i>La morale du travail jusqu'à l'épuisement, tant nécessaire pendant la guerre, semblait tout à coup inappropriée. Le rock'n'roll avait envahi ma conscience.</i><i> »</i></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="395" data-original-width="590" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvmhLfnSxRQQR5M76c2Pb2h-_3tD314fife689Zb3TVKo6hSm4gT1oXCmA9L0IL40DaPDoKK2eCAnmB1OMxGQWh_Xz2c88wv9ZfyF66Yd-Z2plWzEo0xL5M9h6HgwV5L0Lf_9ywkrDT801xD2gEVzLb8mrPzl-1J_oeRZX5iFveaYG8mKfZxL7Uy2IbQ/s16000/Mike-Oldfield-express2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike en 1982 (Image: Getty)</td></tr></tbody></table><br /><div>Apprenant la guitare en autodidacte, Newman quitte l'usine et tente d'abord sa chance comme musicien, puis comme artiste, avant de tomber dans l'ingénierie et la production musicale sans aucune qualification reconnue. <i>« </i><i>Je voulais être l'un des frères Everly</i><i> »</i>, sourit-il.</div><div><br /></div><div>Le skiffle et le blues sont ses premiers amours et son groupe, The Tomcats, gagne une résidence au Beat City sur Oxford Street à Londres, dirigé par le légendaire DJ Alexis Korner. Mais il fallait d'abord se débarrasser de l'orchestre en place, d'un certain Gallois appelé Tom Jones. La future star est finalement licenciée, se souvient-il, à cause d'une <i>« </i><i>obscénité au niveau du pantalon</i><i> »</i>.</div><div><br /></div><div>Newman était l'élément le plus crucial de tout le groupe en attente de percer : celui qui assemblait les haut-parleurs et les amplis, réparait le van, et réparait les instruments cassés.</div><div><br /></div><div>Il s'est retrouvé par hasard au dernier concert des Beatles sur le toit du QG d'Apple Corps à Londres, où l'on pouvait voir l'une de ses œuvres - il peignait encore à l'époque - derrière la batterie de Ringo Starr.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>J'ai vendu ce tableau immédiatement après pour 20 £</i><i> »</i>, se souvient-il.</div><div><br /></div><div>Newman vit dans des squats, des maisons flottantes et finalement dans un dragueur de mines de la Royal Navy, le HMS Dittisham, amarré à Dartmouth. Mais le drame s'abat en 1969, lorsque sa petite amie Susan meurt des suites d'une grossesse extra-utérine. Sa vie de bohème s'améliore lorsqu'il rencontre l'entrepreneur Richard Branson, à peine âgé de 20 ans, à l'époque de la création de Virgin, par l'intermédiaire de sa petite amie de l'époque, Jackie Byford, qui travaille bénévolement pour l'entreprise.</div><div><br /></div><div>À cette époque, révèle Newman, Branson n'avait aucune intention de s'installer dans la musique. Il affirme être l'homme qui a convaincu le futur milliardaire de créer son propre studio d'enregistrement.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Égoïstement, je voyais là un moyen de produire ma propre musique gratuitement</i><i> »</i>, admet-il.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="602" data-original-width="590" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOS6CcxvGUzgmpLGc_BxfMR5jesY332tqiUFD0fi5jl8HAF8Axxfv65NXQrmpLJXpPTGyYb0QNDIQim2HYtviac4ZRD-XjVo7q3Vn058BJX2emahfE8frjl-xaDbfy2wkgVHml4gIMnXwHiSypWFjNCv7rPMBnt0juPk6_eLpdyxJw9YfhxxfRl8LTcw/s16000/Mike-Oldfield-express3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tom Newman, 79 ans, prévoit un nouvel album (Image: <strike>Getty</strike> Tom Newman)</td></tr></tbody></table><br /><div>C'est Newman qui a aidé Branson à découvrir la demeure qui s'écroulait dans l'Oxfordshire où son premier studio d'enregistrement, The Manor Studio, a été installé dans les anciens courts de squash en 1971. <i>« </i><i>Je me souviens que nous l'avions vu dans le magazine Country Life pour 30 000 £</i><i> »</i>, explique-t-il.</div><div><br /></div><div>Branson était sceptique - ils avaient envisagé de s'installer à l'intérieur d'une église - mais, par chance, George Martin, producteur des Beatles, est venu parler à Richard.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Il a jeté un coup d'oeil à mes plans et, étonnamment, il les a tous approuvés</i><i> »</i>, se souvient Newman. Désormais convaincu, Branson obtient un prêt de sa tante - <i>« </i><i>Elle ne lui a fait aucune faveur, le taux d'intérêt était de cinq pour cent</i><i> »</i> - puis charge habilement Newman, qui vit alors dans sa camionnette, de le construire. Une fois le studio structurellement opérationnel, Newman a dû s'initier à la technologie musicale en pleine évolution sur laquelle Tubular Bells allait bientôt être façonné. <i>« </i><i>Aujourd'hui, tout cela est très scientifique, bien sûr</i><i> »</i>, dit-il. <i>« </i><i>Mais à l'époque, c'était de l'art de magicien</i><i> »</i>.</div><div><br /></div><div>Mais la patience de Branson a des limites, car le travail s'éternise. <i>« </i><i>J'avais désespérément essayé de retarder les choses, de dissimuler une erreur qui avait été commise dans les réglages de la console de mixage</i><i> »</i>.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Richard nous a mis la pression en faisant réserver les premières sessions. Je n'avais jamais enregistré quelqu'un, où que ce soit, qui ne faisait pas partie de mon groupe, et encore moins un groupe de musiciens professionnels expérimentés. Je ne savais pas comment mettre un micro sur une batterie. Je jouais le rôle de l'ingénieur mais je ne savais pas quoi faire. Ma courbe d'apprentissage était presque à la verticale.</i><i> »</i> La pression de Branson a fonctionnée. Le Manor Studio est terminé un jour seulement</div><div>avant l'arrivée du groupe d'Arthur Lewis, et avec lui, un bassiste de 18 ans appelé Mike Oldfield.</div><div><br /></div><div>Victime d'une mauvaise expérience avec les drogues et d'un traumatisme familial profond, Oldfield était pratiquement incapable de communiquer, mais le charme facile de Newman et ses centres d'intérêts d'intello ont réussi à attirer cette âme terrifiée et angoissée.</div><div><br /></div><div><i>« Mentalement c</i><i>'était une épave, il marchait avec les yeux qui brillaient de larmes. J'étais de tout cœur avec lui.</i><i> »</i> Newman a emmené Oldfield au pub - le Jolly Boatman à Kidlington - en lui faisant boire de la Guinness pour l'aider à s'ouvrir, et ça a commencé à marcher. Mais dès que quelqu'un d'autre les a rejoint, Oldfield s'est tu à nouveau.</div><div><br /></div><div>Un lien s'est créé et Newman est devenu non seulement le catalyseur de Virgin Records, mais en même temps de Tubular Bells.</div><div><br /></div><div>Le Arthur Lewis Band a enregistré son LP et est parti, avant de se séparer aussitôt, mais Oldfield est resté, charmé par le refuge et la bizarrerie du Manoir, qui l'éloignait de ses problèmes.</div><div><br /></div><div>Il s'en souvient dans son autobiographie, Changeling : <i>« </i><i>Je me souviens de Tom sortant du Manoir avec un véritable arc et des flèches - il fabriquait ses propres flèches comme un archer traditionnel. Il aimait aussi fabriquer des maquettes d'avions, qu'il construisait lui-même. Je suis monté dans sa chambre, j'ai vu ces avions et j'ai pensé : 'Oh, c'est génial !' </i><i>»</i>.</div><div><br /></div><div>Les activités du charismatique Newman sont devenues plus tard les propres loisirs d'Oldfield.</div><div><br /></div><div>Les deux hommes sont devenus tellement copains que Newman a accidentellement cassé une des côtes d'Oldfield en jouant à la lutte sur la pelouse du Manoir.</div><div><br /></div><div>Newman est captivé par les démos d'Oldfield et les fait écouter à Simon Draper, le partenaire musical de Branson chez Virgin, qui prend sa défense.</div><div><br /></div><div>Ils ont attendu, attendu, attendu... Oldfield a fait pression sur Newman, et Newman a fait pression sur Virgin. On leur donne finalement une semaine pour enregistrer la première face de ce disque qui était techniquement difficile.</div><div><br /></div><div>Comme le rappelle Branson lui-même : <i>« </i><i>Après avoir ouvert notre premier magasin de disques Virgin à Londres, nous avons rassemblé un peu d'argent et acheté une maison de campagne délabrée que nous avons transformée en studio d'enregistrement appelé The Manor</i><i> </i><i>»</i><i>.</i></div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Un jour, un ingénieur de The Manor m'a appelé pour me dire qu'il avait entendu une incroyable démo instrumentale d'un adolescent appelé Mike Oldfield. La mère de Mike était alcoolique, et quand il avait 14 ou 15 ans, il s'est enfermé dans le grenier et il a composé. Il jouait tous les instruments lui-même.</i><i> </i><i>»</i></div><div><i><br /></i></div><div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="402" data-original-width="590" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7cDcTLtUSrhSViMJccRXuQ4UTnT3oh67rAYKSL_df88aIwYkjw26e11vnq6k7vMPhaP2BuZZARIf_ykJBKdK0JrMwdcUidJ5ZvScfYgbKhxJIwNADGArfVJQP9P-CxUITuWS6mtVOiE928rJOmcdfLp_ZZAxBtaJOAXtBG556SLFjq4yHLDgeN8NYkg/s16000/Mike-Oldfield-express4.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike Oldfield (Image: Getty)</td></tr></tbody></table><br /></div><div>Au sujet du processus d'enregistrement, Newman explique : <i>« </i><i>Michael avait quelques idées de base et des morceaux de mélodie, mais ils n'étaient pas vraiment connectés. Rien n'était fixé de manière rigide.</i></div><div><i><br /></i></div><div><i>« </i><i>J'ai créé une énorme liste de morceaux qui faisait 3 mètres de long, suspendue au bout de la table de mixage. On la travaillait sans relâche jusqu'à ce que l'on sente qu'il fallait tout changer. C'était une m**** à mixer. On sollicitait l'équipement bien au-delà des attentes.</i><i> </i><i>»</i></div><div><br /></div><div>Un tel multi-pistage était un véritable pas en avant dans la production qui était alors à la pointe. Pourtant, il avait été arrangé par des amateurs qui venaient collectivement de produire l'album instrumental le plus vendu de tous les temps. Sorti le 25 mai 1973, Oldfield, qui n'avait que 19 ans au moment de l'enregistrement, jouait presque tous les instruments.</div><div><br /></div><div>Il comprenait deux morceaux presque entièrement instrumentaux. Aujourd'hui, les ventes sont estimées à quelques 17 millions d'exemplaires, et ce n'est pas fini. Virgin était né et Branson a décollé. Mais pas Newman. <i>« </i><i>Nous n'avons rien reçu, pas même un remerciement ou une pinte de bière</i><i> </i><i>»</i>, se souvient-il.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>Quelques mois plus tard, Richard était millionnaire et Michael avait disparu.</i><i> </i><i>»</i> Newman a quitté Virgin l'année suivant la sortie de Tubular Bells. Il faudra attendre 10 ans, suite à une bataille juridique entre Oldfield et Virgin au sujet des royalties, pour que Newman reçoive enfin un pourcentage.</div><div><br /></div><div>Il reçoit maintenant un pour cent de la commission d'Oldfield, ce qui représente quelque chose comme 6 000 ou 8 000 £ par an. <i>« </i><i>J'étais et je suis toujours extrêmement reconnaissant envers Michael pour cela</i><i> </i><i>»</i>, ajoute-t-il.</div><div><br /></div><div>On pourrait penser qu'une telle expérience laisse un goût amer, mais Newman est remarquablement réconcilié avec son passé : <i>« </i><i>Je n'éprouve que de la joie pour Richard, et de l'admiration pour ses récompenses bien méritées</i><i> </i><i>»</i>, dit-il. <i>« </i><i>D'accord, il vient d'une famille modérément privilégiée et stable, mais, par Dieu, il n'a jamais, jamais été choyé par elle. Il a toujours été un homme adorable, qui a travaillé très dur, sans relâche, pour arriver à ce qu'il a, et qui permet aujourd'hui de mettre de la nourriture sur de nombreuses tables.</i><i> </i><i>»</i></div><div><i><br /></i></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1284" data-original-width="1400" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnv_I4vhAVRN2S3mPCISJ1-S3_CvbTT_wMMYcmVZsT8Awk9cH_RJqfiCJyJ50UxZDgiNtnYOILIC-do2MHLdfDri5YxuY_5rcFYSNkZwonDOyd2BHp8FtRs9EPVOjvAyu_94A8Rf-FonLVx5kCZdTnD1Voeo67AYE_ltOzpKtwVwsnUVkeK2QAw688EQ/s16000/Mike-Oldfield-express5.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Tubular Bells</td></tr></tbody></table><br /><div>La relation entre Newman et Oldfield a également connu des hauts et des bas. Ils se sont retrouvés pour travailler sur l'album Amarok d'Oldfield en 1990.</div><div><br /></div><div>Deux ans plus tard, Newman se heurta à Trevor Horn, le producteur de Tubular Bells II. Mais un événement encore plus étrange avec Oldfield arriva peu après.</div><div><br /></div><div><i>« </i><i>J'ai traîné avec Michael pendant un mois ou deux, pour l'aider à préparer un nouvel album</i><i> </i><i>»</i>, se souvient Newman.<i> Un jour, sa petite amie de l'époque s'est arrêtée pour dire "Bonjour" et me demander "Est-ce que tu veux quelque chose pour les courses ?</i><i> </i><i>»</i>.</div><div><br /></div><div>La brève conversation avait été observée par Oldfield depuis une fenêtre à l'étage.</div><div><br /></div><div>Le musicien a alors commencé à fulminer de façon incohérente, disant à Newman qu'il n'avait pas le droit de parler à sa petite amie. Ils ne se sont plus parlé pendant 10 ans.</div><div><br /></div><div>Jamais véritablement célèbre, ni jamais véritablement riche, Newman a passé la majeure partie du reste de sa vie à éviter de faire fortune. Oublier Tubular Bells, oublier son travail artistique derrière Ringo et oublier une douzaine de ses propres albums studio qui n'ont pas réussi à prendre la lumière comme Tubular Bells. Mais certaines choses ne peuvent être oubliées.</div><div><br /></div><div>Il possédait un magasin de quartier qu'il a acheté pour 8 000 £ et revendu pour 16 000 £ après avoir lui-même imaginé des plans de rénovation. <i>« </i><i>Le nouveau propriétaire a dûment suivi mes plans et la boutique vaut environ un million aujourd'hui</i><i> </i><i>»</i>.</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="474" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifKmxuEYv4BEv7mTj-3Wlcg7-tbKGtWBpPkpqVA8tpFUTRM2LcYSrx8m_VoSaO8uGpEQuVX5gZ8vgS2_a5mhAvVyrVZurD48pmT7_PJKqnoQ02ntKtbGFMUQxZkHlnVRsYWiKMUzcbQqa4DKVHc8fF09G-4H5_d5UPdNn1_yCChvO9vs27QUNT3OET5g/s16000/Mike-Oldfield-express6.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mike Oldfield en 1981 (Image: Getty)</td></tr></tbody></table><br /><div>Plus tard, il a acheté une Bentley Fastback Continental pour 11 000 £. <i>« </i><i>Je me suis retrouvé fauché, et j'ai dû vendre la Bentley. J'en ai tiré exactement 11 000 £. Deux mois plus tard, le marché des voitures classiques a décollé, et vous ne pouviez pas acheter une Fastback Continental pour moins de 100 000 £.</i><i> </i><i>»</i></div><div><br /></div><div>Il s'est essayé dans une entreprise de fabrication de guitares - mais qu'il a ensuite quittée pour se consacrer à d'autres projets - dans laquelle il a créé des guitares pour les Bee Gees, les Beach Boys et John Entwistle.</div><div><br /></div><div>Plus tard, Newman a commencé à écrire ses mémoires pour éviter les pensées suicidaires. Cherchant à les vendre à Virgin Books, il a appelé leur département marketing, expliquant qu'il était un ami de Richard. On lui a alors répond : <i>« </i><i>Qui est Richard ?</i><i> </i><i>»</i>.</div><div><br /></div><div>Le succès ne garantit pas la fortune, et s'il est riche de quelque chose, c'est hélas surtout d'expérience. Aujourd'hui âgé de 79 ans, Newman commence à travailler sur un nouvel album, Finer Old Tom [en référence à son premier album <i>Fine Old Tom</i>, sorti en 1975].</div><div><br /></div><div>Alors que d'autres célèbrent le succès d'un album culte qu'il a contribué à créer, un peu de nourriture sur sa table serait bien mérité.</div><div><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: right;"><i>Traduit en français par orabidooblog.</i></div>
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<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a>Unknownnoreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-55135230703124776802023-02-16T19:22:00.028+01:002023-02-22T09:39:03.281+01:00OPUS ONE : Les démos de Tubular Bells ressortent sur vinyle le 22 avril ...ET PLUS ???<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizXkFuOKAbzNlHHE4hLWpJ_El8LSr_MzJuwCwRKBmCIUHwtpBbPAS4hlOK8Wb8XPl9I5EZPlEEfpU79vx_c2aFcuiuX29fJ2GbzO2o072GhL_b2IzVFFNRsS0N-IfC6eiHe3cIFpTfdOby7nVeV4WeJUFHEj1yJRvI-In3nHQTKDWuNmrKpJMFYmPJbQ/s554/mike-oldfield-opus-one-tubular-bells-demos-1971-rsd-2023-vinyl.jpg" /></div>
<div><i>Mise à jour le 18 février 2023.</i></div><div><br /></div>
Les <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2022/12/tubular-bells-4-IV-2023-rsd-new-album-vinyl-opus-one.html">rumeurs</a></u> étaient donc en partie fondées ! L'année 2023 marquera bien le retour de <b>Mike Oldfield</b> dans les bacs pour célébrer les 50 ans de son chef d'œuvre <i>Tubular Bells </i>avec un nouveau vinyle intitulé <i><strong>Opus One</strong></i>, mais il risque d'y avoir des déçus...<div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizXkFuOKAbzNlHHE4hLWpJ_El8LSr_MzJuwCwRKBmCIUHwtpBbPAS4hlOK8Wb8XPl9I5EZPlEEfpU79vx_c2aFcuiuX29fJ2GbzO2o072GhL_b2IzVFFNRsS0N-IfC6eiHe3cIFpTfdOby7nVeV4WeJUFHEj1yJRvI-In3nHQTKDWuNmrKpJMFYmPJbQ/s554/mike-oldfield-opus-one-tubular-bells-demos-1971-rsd-2023-vinyl.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="544" data-original-width="554" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizXkFuOKAbzNlHHE4hLWpJ_El8LSr_MzJuwCwRKBmCIUHwtpBbPAS4hlOK8Wb8XPl9I5EZPlEEfpU79vx_c2aFcuiuX29fJ2GbzO2o072GhL_b2IzVFFNRsS0N-IfC6eiHe3cIFpTfdOby7nVeV4WeJUFHEj1yJRvI-In3nHQTKDWuNmrKpJMFYmPJbQ/w400-h393/mike-oldfield-opus-one-tubular-bells-demos-1971-rsd-2023-vinyl.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">"Opus One" (RSD 2023)</td></tr></tbody></table><br /><div><div>Malgré les indices récents sur l'enregistrement d'un mystérieux morceau intitulé <i>Tubular Bells 4</i>, le Record Store Day 2023 ne sera pas l'occasion choisie pour écrire ce nouveau chapitre de la saga. En revanche, ce samedi 22 avril 2023, nous verrons bien sortir pour la première fois en vinyle les <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2014/04/rare-oldfield-70.html#TBdemos">démos "1971"</a></u> du premier album de <b>Mike Oldfield</b>, jusque-là disponibles qu'en CD et DVD. Rien de nouveau pour les plus connaisseurs donc, mais une nouvelle qui pourra quand même plaire aux afficionados du microsillon.</div><div><br /></div><div>Pour la pochette, surprise ! Une fois n'est pas coutume, le fameux logo de <i>Tubular Bells</i> sera épargné d'une énième variation en illustrant à la place un planeur au-dessus de l'océan (on rappelle la passion de Mike pour l'aviation et notamment le modélisme...). Le titre <i>Opus One</i>, référence directe au nom original envisagé pour ce premier album, est présenté avec une typographie tubulaire (quand même !) très vintage. On peut tout de même remercier Universal de nous avoir épargné l'œuf à la coque dégoulinant de sang (illustration que <b>Richard Branson</b> avait imaginée à l'époque pour la pochette..!).</div><div><br /></div><div>La liste des pistes sera donc la même que sur l'édition <i>Ultimate</i> de 2009 (CD), avec la première partie de <i>Tubular Bells</i> enregistrée en 1971 (Face A), et les morceaux/ébauches de <i>Caveman</i>, <i>Peace A</i> et <i>Peace B</i>. Le tout a été remasterisé spécialement pour le vinyle aux Studios Abbey Road par <b>Miles Showell </b>(qui avait déjà travaillé sur les albums <i>Music of the Spheres</i> et <i>Return To Ommadawn</i>).</div><div><br /></div><div><u>Liste des pistes</u> :</div><div><b>Face A</b></div><div>Tubular Bells - Long (22:52)</div><div><b>Face B</b></div><div>Caveman - Lead In (2:40)</div><div>Caveman (5:02)</div><div>Peace A (6:57)</div><div>Peace B (4:16)</div><div><br /></div><div><b>Peut-on espérer une autre surprise cette année ?</b><br /><div>Ce qui est certain, c'est qu'une sortie exclusivement en vinyle limité chez les disquaires indépendants paraissait très restrictive pour une nouveauté studio de l'ordre de <i>Tubular Bells 4</i>. Le Record Store Day (Disquaire Day) est souvent l'occasion de déterrer des raretés ou de ressortir des albums jusque-là épuisés sur des vinyles colorés... Par conséquent, cela semblait peu probable que la branche Virgin (désormais chez Universal Music) se prive d'une sortie plus large s'agissant d'un nouvel épisode à la saga <i>Tubular Bells</i>. Mais comme imaginé dans le billet précédent, cette sortie commémorative pourrait très bien cacher un plus gros morceau que <b>Mike Oldfield</b> et son label prévoiraient de dévoiler plus tard. On peut toujours rêver, 2023 n'est pas terminée....</div></div><div><br /></div>
<table bgcolor="5F5F5F" id="edit18022023">
<tbody>
<tr>
<td>
<div><b><i>Edit 18/02/2023</i> </b>: Comme en écho à nos prédictions, sans prévenir, Mike sort de sa tanière et nous adresse un message court, mais clair : "Patientez un peu / Il y a plus à venir !"</div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVTdQSlxLhVEbpTCY97-lx0-REimsF8kz4Kc2am8wrtzDpUmfRWqCAJPrSj4_u78noMzQw5rHLFVvcghbqE7PbseTc3-OlNutgSjdvlh57r5xn2n5ZLQGwIT-gVj_oEM4I5N_QUvyDX9P-E4wcv19L9sIV4ac9dHvk4ex3Kaxy1q8eoJ5RgqdMhlWhkQ/s736/mike-oldfield-message-february-2023b.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="162" data-original-width="736" height="88" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVTdQSlxLhVEbpTCY97-lx0-REimsF8kz4Kc2am8wrtzDpUmfRWqCAJPrSj4_u78noMzQw5rHLFVvcghbqE7PbseTc3-OlNutgSjdvlh57r5xn2n5ZLQGwIT-gVj_oEM4I5N_QUvyDX9P-E4wcv19L9sIV4ac9dHvk4ex3Kaxy1q8eoJ5RgqdMhlWhkQ/w400-h88/mike-oldfield-message-february-2023b.jpg" width="400" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>"Patientez un peu | Il y a plus à venir !" (Facebook 18/02/2023)</i></td></tr></tbody></table><div><span style="background-color: transparent;">C'était cette nuit avec son compte officiel Facebook, après une cascade de commentaires réagissant notamment sur l'absence de contenu inédit pour la sortie d'</span><i style="background-color: transparent;">Opus One</i><span style="background-color: transparent;">. C'est la première fois que le Maestro répond à ses fans depuis la période </span><i style="background-color: transparent;">Return To Ommadawn </i><span style="background-color: transparent;">(2017)</span><span style="background-color: transparent;">, où il partageait des infos très concrètes autour du prochain </span><i style="background-color: transparent;">Tubular Bells..</i><span style="background-color: transparent;">. L'espoir est donc bel et bien relancé !</span></div>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<div><div><br />
</div>
--<br />
<b><i>Opus One - The 1971 Demos</i></b> (2023) par <b>Mike Oldfield</b>, édité par Universal Music. Date de sortie le 22 avril 2023 (Disquaire Day / Record Store Day).</div><br /><br />
<div><div style="text-align: center;">-------------</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCDB8yDSBybTv3bt2mkbn_oywkO0mWlXLce68TKVHoieziOSVCl-dGZqX8NZ4gA5-50sXrWGX9Q81ga1NfrC4MsgEKN0F73MzaVGq3xczNRftTrfKShRV4ZQAP4zBXbk1F3eDqIpIffOdxnvz6MM-LkIv9rh9O5jFjKd9DYAHUR8nomilT4o2C-eEEqQ/s549/GTR-phil-spalding.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="436" data-original-width="549" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCDB8yDSBybTv3bt2mkbn_oywkO0mWlXLce68TKVHoieziOSVCl-dGZqX8NZ4gA5-50sXrWGX9Q81ga1NfrC4MsgEKN0F73MzaVGq3xczNRftTrfKShRV4ZQAP4zBXbk1F3eDqIpIffOdxnvz6MM-LkIv9rh9O5jFjKd9DYAHUR8nomilT4o2C-eEEqQ/s320/GTR-phil-spalding.png" width="320" /></a></div><br /><div>Je profite d'évoquer ce Record Store Day 2023 pour également parler de la réédition de l'album du super-groupe <b>GTR</b> (fondé par <b>Steve Hackett</b> et <b>Steve Howe</b>). Au-delà de son intérêt rock progressif typique du milieu des années 80, c'est surtout l'occasion de rendre hommage au bassiste <b>Phil Spalding</b>, qui nous a quitté subitement le 5 février dernier dans son sommeil.</div><div><br /></div><div><b>Phil Spalding</b> a beaucoup œuvré aux côtés de <b>Mike Oldfield</b> dans les années 80, notamment sur l'album et la tournée de <i>Crises</i>, puis sur la tournée 84 de <i>Discovery</i>. Il était encore très actif et très proche de la communauté des fans d'<b>Oldfield</b>. Le dernier magazine Dark Star en date lui était d'ailleurs grandement consacré. Vous pourrez retrouver certains articles <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2014/10/phil-spalding-bass-crises-mike-oldfield.html">ici</a></u>, et <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2016/09/rarity-philspalding-interview-darkstar32-number10-theladyisblue.html">là</a></u>.</div><div><br /></div><div>Toutes nos pensées vont bien évidemment à sa famille et ses proches.</div><div>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div></div></div>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-17823867988803267042022-12-28T15:43:00.010+01:002022-12-28T17:11:30.564+01:00TUBULAR BELLS 4 : 2023, l'année du grand retour de Mike Oldfield ?<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj74CwRiyaKCbjiTY9X-r7JbCuaVoTRI_Byb0JFkWpkZk0Rta-8XIX6njD-WbzTBwzakQZyyT5JKnTJY8UXtJ5ySlUzB_XJ_P4nwdo53Ksvs3xc1njx9jraTSlQEB63pBH8OdxbMC27ovNT/s1600/tubular_bells_4_mike_oldfield_artwork1.jpg" /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizwbF4GNs91Jb2pYt9k5E-xNfTujv71Y8N3eM0bdAc4xvmTA_oWxTO8jye3nNilYJYxjttIfz5folUcmp55V8zSCm1fiFUy3h-PjAOV21pVYw0pffB9I3TMSAdYsq7FRbb45R2xHxkUANnRos1BeQn2pfKSfLouH0H8HHNYeafpV7TgVQb_27cpsFdJg/s1600/tubular-bells-4-IV-2023-mike-oldfield-banner.png" width="100%" /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Cinq années se sont écoulées depuis le dernier album studio de <b>Mike Oldfield</b>, <i>Return To Ommadawn</i>. Une suite qui marquait un retour aux sources du musicien vers des compositions plus complexes mêlant une multitude d'instruments allant du plus traditionnel au plus sophistiqué.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Cinq ans aussi depuis les dernières nouvelles directes du Maestro, qui était alors en pleine boulimie créative, nous gratifiant au passage d'une communication brute et instantanée de ses avancées sur des projets imminents. Premier sur la liste : la fameuse suite (ou préquelle) de <i>Tubular Bells</i>, intitulée sobrement <i>Tubular Bells 4</i>.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Inutile de rappeler ici tous les points d'étapes qui avaient été franchis (<u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2020/04/news-nouvel-album-tubular-bells-4-reeditions-deluxe-islands-amarok-projets.html">tout est détaillé là</a></u>), mais ce nouvel album instrumental semblait très concret, à tel point que la promo avait déjà presque débuté ! Puis, du jour au lendemain, tout s'est évanouie, voire a disparu : plus aucune nouvelle, plus aucune trace officielle, comme si le projet avait totalement été abandonné par son créateur re-devenu ermite.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Le 50ème anniversaire de <i>Tubular Bells</i> approchant, plusieurs productions ont émergées pour rendre hommage au chef d'œuvre de 1973 : des réinterprétations et des réorchestrations, studio et live, avec l'aval a priori du premier concerné, mais sans qu'il soit associé concrètement aux projets. On pouvait donc s'attendre à ce que l'année 2023 soit l'occasion de célébrer une nouvelle fois cet album culte, comme cela avait déjà été le cas pour tous les autres grands anniversaires (la tournée 1983 des 10 ans, les 25 ans avec <i>Tubular Bells III</i>, les 30 ans avec <i>Tubular Bells 2003</i>, etc...). </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiexas9-pZ3sQWsmT383-uhG45cBUN7t1ypnUIc3QOkS2JGJF99YroEtjjr72ELWkbt2s6Jw9zptsxKFc1uEmChTWtw3GDwFIeHVomC5zph8242GTsCl9BNfNpTOZDr4940IlU6Tn2SCPV8eA2RrENMisb-oRHBiJ7DlAFj4WoUmUoRUG3zkCNDy14_rg/s1622/tribute-tubular-bells-50th-anniversary.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="539" data-original-width="1622" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiexas9-pZ3sQWsmT383-uhG45cBUN7t1ypnUIc3QOkS2JGJF99YroEtjjr72ELWkbt2s6Jw9zptsxKFc1uEmChTWtw3GDwFIeHVomC5zph8242GTsCl9BNfNpTOZDr4940IlU6Tn2SCPV8eA2RrENMisb-oRHBiJ7DlAFj4WoUmUoRUG3zkCNDy14_rg/w640-h212/tribute-tubular-bells-50th-anniversary.png" width="600" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Parmi les hommages : le live avec mise en scène chorégraphiée / la réorchestration par le Royal Philarmonic Orchestra de Londres / le réenregistrement par Robin A. Smith (CD)</i></td></tr></tbody></table><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">C'est en cette fin d'année 2022 que les choses semblent en tout cas s'accélérer. Toujours sur le qui-vive, les fans à travers le monde scrutent les moindres indices sur d'éventuelles annonces, et c'est grâce à la communauté espagnole (toujours en première ligne !) qu'il y a plusieurs jours, le référencement d'un nouveau titre de <b>Michael Gordon Oldfield</b> intitulé <i>Tubular Bells 4</i> (ou <i>IV</i>) sur la banque de données des identifications des œuvres musicales a été repéré ! </div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD0lGXpmMQy36YK8_vWLyzy_KskNIayAMFBoEtmq0dNgBn_M67hBbBYs2bE_0YuVoStJdzuTbQmjIIf5Mi04MJW1PMRCrA66tuqB8HmC27OIEafluqxQ6cNW10Y5JdCTykIarTjT2mHcXD-NC10QuOX_CJT_T6VBDoRoQWI7X5pFH0oVpCDBmA2UaV-g/s1600/tubular-bells-4-iv-mike-oldfield-registered-T-314-071-204-1.png" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; padding: 1em 0px; text-align: center;"><img alt="" border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD0lGXpmMQy36YK8_vWLyzy_KskNIayAMFBoEtmq0dNgBn_M67hBbBYs2bE_0YuVoStJdzuTbQmjIIf5Mi04MJW1PMRCrA66tuqB8HmC27OIEafluqxQ6cNW10Y5JdCTykIarTjT2mHcXD-NC10QuOX_CJT_T6VBDoRoQWI7X5pFH0oVpCDBmA2UaV-g/s1600/tubular-bells-4-iv-mike-oldfield-registered-T-314-071-204-1.png" width="600px" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Enregistrement T-314.071.204-1</i></td></tr></tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Soumis fin novembre 2022, cet enregistrement semble avoir une durée totale de 8 minutes et 32 secondes, ce qui discrédite la thèse d'un nouvel album complet comme <u><a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/02/tubular-bells-4-virtual-reality-news-demo-amp-format-artwork.html">Mike l'avait imaginé il y a plusieurs années</a></u>. Cependant, cela ne confirme rien pour autant ! En effet, des recherches un peu plus approfondies ont permis de découvrir que ce nouveau titre semble faire partie d'une tracklist regroupant d'autres morceaux issus de la saga <i>Tubular Bells</i> (en peu à la manière de ce qu'avait été la compilation <i>The Best of Tubular Bells</i> sorti en 2001).</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Liste des titres (non-confirmée) : </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">1- <i><b>Tubular Bells 4</b></i> (8:32) [nouveauté donc]</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">2- <b><i>Peace A</i></b> (6:57) [démo de <i>TB</i>]</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">3- <b><i>Peace B</i></b> (4:16) [démo de <i>TB</i>]</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">4- <b><i>Tubular X </i></b>(3:55) [remix du thème principal version <i>X-files</i>]</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">5- <i><b>Tubular Beats</b></i> (10:39) [remix de <i>TB</i> par <b>York</b>]</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">6- <b><i>Theme from Tubular Bells</i></b> (3:56) [single remasterisé de <i>TB</i> version 2009]</div>
<div><br /></div>Une sélection assez réduite finalement mais qui a au moins le mérite de rappeler à quelles différentes sauces l'œuvre de <b>Mike Oldfield</b> a été cuisinée... avec plus ou moins d'inspiration, il faut le reconnaitre. <div><br /></div><div>Pour un total d'écoute de 38 minutes et 15 secondes, cette sélection semble parfaitement taillée pour le format vinyle. Et puisque les rumeurs vont bon train, une source visiblement bien informée (Yannick, si tu nous regardes ;-), a transmis l'info comme quoi le traditionnel Record Store Day en avril 2023 (Disquaire Day en France) verrait la sortie d'un nouveau disque de <b>Mike Oldfield</b> intitulé <i><b>Opus One</b></i> (tiens, tiens...). L'étau se resserre donc et il y aurait fort à parier pour que ce titre, référence directe au premier album du Maestro, soit effectivement LA compilation citée plus haut !</div><div><br /></div><div>Mais la question reste entière, car, comme le faisait justement remarquer certains fans sur les réseaux, comment pourrait-on imaginer qu'une toute nouvelle pièce instrumentale aussi attendue, ne se contente que d'apparaitre sur une compilation vinyle à tirage limitée ? D'autant plus que Mike lui-même avait au départ du projet envisagé un opus en quatre parties...</div><div><br /></div><div>Tout ceci n'étant pour le moment que des bribes d'indices, il faudra certainement attendre les annonces officielles pour y voir plus clair. En effet, ces premières informations ne sont peut-être qu'un début, <b>Mike Oldfield</b> a l'habitude de surprendre, et malgré son mutisme depuis cinq ans, nous ne sommes pas à l'abri que les 50 ans de <i>Tubular Bells</i> le 25 mai prochain s'accompagne de diverses (re)sorties. Et pourquoi pas un véritable album <i>Tubular Bells 4</i>, qui aurait été promu un mois plus tôt dans cette compilation-évènement ?? Rappelez-vous simplement la sortie de <i>Tubular Bells III</i> en 1998, dont un extrait en avant-première avait été glissé dans le best of <i>XXV</i> pour célébrer les 25 ans..!</div><div><br /></div><div>Bon, arrêtons nous là dans les conjectures au risque d'être déçus, et attendons d'en savoir plus ! Rendez-vous très prochainement en tout cas ! Bonnes fêtes d'ici là.</div><div><br /></div><div>Je tiens à remercier la grande communauté des fans qui mènent l'enquête passionnément et nous partagent leurs découvertes au fil de l'eau... Merci entre autres à <b>José Manuel Guerra Calle</b>, <b>Alberto Diaz Otero Ado</b>, <b>Paul Harris</b>, <b>Yannick Dély</b>, <b>José TobCay</b>, <b>Paco Salazar</b>, et <b>Nacho Marin</b>.</div><div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div>
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-72173467905449370432021-04-07T22:54:00.007+02:002021-04-08T00:09:02.612+02:00INCANTATIONS : Une réédition vinyle pour le Record Store Day 2021 !<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf9znhCXy2ol-Do5sLCj3BNxDCnH5WVlSvodTQ1XnJmE68hXyQrc0oBEcnFtPt1XfAYxxQqblS3AytZ-YRiVHyjtCVYeUa_KImXs0SDOT0umyuEiAVICxIv0qcEzyZ_7j8On7_nLHeNViI/s0/incantations-mike-oldfield-record-store-day-2021-vinyl-lp-thumb.jpg" /></div><div class="separator" style="clear: both;"><img alt="" border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhC4eY0y0IPAdiJTyHQmCeHWw6qHthouKzEtZiNCMUwhT66tcvserKfgMttfrGCYW4OnJtnDWOnFxfcdKFnimD2jyt9cko62gyZ3YQz_34d74BRFFBX7KmFiflwxiBmPKBvuY5F5jkDfdQ2/s0/incantations-mike-oldfield-record-store-day-2021-vinyl-lp.jpg" width="100%" /></div><p>Avis aux amateurs du format vinyle et des revisites des albums Virgin du Maestro, la nouvelle de ce début de confinement est l'annonce - un peu inattendue - de la réédition d'<i>Incantations</i> pour le Disquaire Day 2021 (aussi appelé Record Store Day outre-atlantique) avec <i>"l'entière collaboration de Mike Oldfield"</i> !</p><p>Ce que l'on sait pour l'instant c'est qu'il s'agira d'une édition limitée pressée sur vinyle blanc transparent (<i>ultra clear</i>) accompagnée du magnifique artwork du remaster de 2011. D'ailleurs, la version présentée sur les galettes concernera bien le mix de <b>Mike Oldfield</b>, qui fêtera pour l'occasion ses 10 ans cette année... L'édition vinyle originale du remaster étant particulièrement rare et prisée parmi les fans, il se pourrait que ce repressage soit bien accueilli ! </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSS2B_2ETfYue2Tiy-FDAQIY1NOa9j2gS6Y2BSBzuVs_ZfK7Hyw0xprFyHEGKxaSkxuqRukBtzc5cgmR0OCpwrM4GQOEPd-356V_YrpxgNawgc-Jqf_hR5pm5yHSoULfywvhOhidxD_9kZ/s1073/IMG_20210408_000702.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1073" data-original-width="1070" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSS2B_2ETfYue2Tiy-FDAQIY1NOa9j2gS6Y2BSBzuVs_ZfK7Hyw0xprFyHEGKxaSkxuqRukBtzc5cgmR0OCpwrM4GQOEPd-356V_YrpxgNawgc-Jqf_hR5pm5yHSoULfywvhOhidxD_9kZ/s320/IMG_20210408_000702.jpg" /></a></div><p>La sortie de ce double vinyle est en tout cas prévue chez tous les bons disquaires indépendants le 17 juillet 2021 ! Rendez-vous est pris.</p><p>
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></p>Unknownnoreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-54938913390936344592020-04-29T19:01:00.000+02:002020-04-29T19:01:12.151+02:00NOUVEL ALBUM, RÉÉDITIONS : Où en sont les PROJETS de Mike Oldfield ?<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX-4NLB2Mz20fNc9cDzlEf0Zm7g3sXUGdqdtp5tfWlnJR7giqNt9KLIU8e9zsrNZnSv9is8dmlJXpCY1QbDRs6llXhewe1p6VXoMItPfp2Z7zXz3VUsQssE4izlrQHW0__-oFNVR8R-uL2/s1600/projetsv.pn" /></div>
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjswiYh3lHwBJpnyDrmJ1bir0v0wXvwL2ywk7py9wtAMDrLZ1j1VPiMw1nwe2Ep3EoXiISrkyv0jhKsbzpded6nw77CDf5nO8LR8LoF7Fd1xJbLCkuhzeJl923cG33V9Bkk-qELPDIxTHmk/s1600/projets.png" width="100%" />
<br />
<br />
Vous êtes nombreux à demander des infos concrètes sur l'actualité de <b>Mike Oldfield</b>, et surtout sur d'éventuelles annonces qui n'en finissent plus de se faire attendre depuis la sortie du dernier album <i>Return To Ommadawn</i>, il y a maintenant trois ans (!).<br />
<br />
Car, en effet, depuis 2017 c'est le calme plat... Mike nous avait pourtant habitués ces dernières années à partager presque en direct les avancées de ses différents projets, allant même jusqu'à interroger l'avis de ses fans sur Facebook et annoncer des nouveautés alors même qu'elles n'étaient qu'au stade préliminaire. Nous sommes donc en 2020, et plusieurs de ces annonces paraissent aujourd'hui très lointaines, à tel point que l'on se demande si elles ont vraiment existé !<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<h2>
<span style="font-size: large;">Nouvel album : Tubular Bells 4</span></h2>
<br />
À peine la promotion de <i>Return To Ommadawn</i> était-elle lancée que <b>Mike Oldfield</b> parlait déjà très concrètement d'un nouvel opus pour <i>Tubular Bells</i>, partant d'une idée de préquelle à finalement un épisode 4, mais toujours dans une envie d'authentique, avec des instruments "joués à la main". Des instruments qu'il avait d'ailleurs commencé à exposer sur les réseaux sociaux, laissant supposer que l'enregistrement était bel et bien sur la bonne voie.<br />
<br />
En parallèle, le développement d'un univers graphique pour héberger et mettre en image les musiques de <i>RTO</i> et de ce nouvel opus avait été plusieurs fois évoqué, jusqu'à la parution d'une démo jouable sur Mac en janvier 2017. Tout cela s'est encore plus concrétisé lorsque <b>Mike Oldfield</b> a lui-même ouvert le site internet <b>tubularbells4.com</b>, officialisant ainsi sa sortie prochaine, avec en prime l'annonce d'un lecteur musical novateur et la publication d'un visuel parlant de lui-même.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1_VjLxUnSUbjvOfmFno1JGIiC8yS01WHwNE2FbTI6z9fGuwBHhcLOM_gFUsbBONP0l5_-WZ394FFIWzmhdm5aGM5Z658QXpDuIjFr_4j29XOKcG1JA_Yv7xzHumJK6V8CJwutWIDmGjNl/s1600/tubular_bells_4_mike_oldfield_artwork_draft.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="348" data-original-width="700" height="159" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1_VjLxUnSUbjvOfmFno1JGIiC8yS01WHwNE2FbTI6z9fGuwBHhcLOM_gFUsbBONP0l5_-WZ394FFIWzmhdm5aGM5Z658QXpDuIjFr_4j29XOKcG1JA_Yv7xzHumJK6V8CJwutWIDmGjNl/s320/tubular_bells_4_mike_oldfield_artwork_draft.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Premier visuel de <i>Tubular Bells 4</i> en 2017 (aujourd'hui dépublié)</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Bref, la promotion du prochain album avait bien démarré, et Mike semblait même confiant pour une sortie courant 2017 ou 2018, quitte à le faire en deux volumes. (<a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/02/tubular-bells-4-virtual-reality-news-demo-amp-format-artwork.html"><u>Plus d'infos</u></a>)<br />
<br />
Seulement voilà, après cette avalanche de nouvelles infos plus alléchantes les unes que les autres, tout s'est arrêté aussi simplement. Plus aucune allusion au projet [ni aucun autre] depuis plus de trois ans, le site dédié a été fermé, et Mike est devenu totalement mutique à ce sujet, allant jusqu'à filtrer les commentateurs sur son propre groupe Facebook...<br />
<br />
Pourquoi est-ce devenu un sujet tabou ? Aucune explication. Un élément personnel ou extérieur est peut-être venu stopper le projet ou simplement sa communication qui, certes, semblait presque trop abondante alors que <i>Return to Ommadawn</i> sortait tout juste. Plusieurs rumeurs ont depuis émis l'hypothèse que l'album se préparait dans le plus grand secret, ce qui ne peut donc pas être vérifié avant l'annonce officielle d'une date de sortie. Or, le calendrier avancé par <b>Mike Oldfield</b> semble aujourd'hui bien dépassé.<br />
<br />
Restons donc patients. Si ce nouvel opus doit sortir, il vaut mieux que ce ne soit pas fait dans la précipitation vu les ambitions. Depuis qu'il est chez Universal, Mike nous a habitués à un nouvel album tous les 3 à 6 ans donc on est encore dans les temps, et certainement pas au bout de nos surprises. Dans le cas contraire, ce ne serait pas la première fois qu'un projet musical reste définitivement dans les cartons...<br />
<br />
<table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td bgcolor="#444444" valign="middle" width="10"><span style="color: #cccccc;"><u>Date de sortie</u> :</span> <b>inconnue</b> (initialement prévue pour 2017-2018)<br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Avancement</u> :</span> concept imaginé / acquisition de matériels pour l'enregistrement / première ébauche de visuel / développement de multimédia associé<br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Dernières nouvelles</u> :</span> <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/02/tubular-bells-4-virtual-reality-news-demo-amp-format-artwork.html">fév. 2017</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<h2>
<span style="font-size: large;">Rééditions du catalogue Virgin</span></h2>
<br />
Autre gros sujet : la suite et fin des rééditions du catalogue Virgin incluant <i>Island</i>s (1987), <i>Earth Moving</i> (1989), <i>Amarok</i> (1990), et <i>Heaven's Open</i> (1991).<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1yybwKyv_d8ao3KCkFyRoDQlNI0a_t_GzQ_3abCR1F9Xvw0qDV0eoYFkLyuQKKXKFXYpfn7kUp6Nr9JN7Pgj5VVVUJWygqChLupOAgMxloAGLLN5cQPYDb7tXtqPCi46YzGz0j_iNdBVs/s1600/islands-earth-moving-amarok-heavens-open-deluxe-edition-mike-oldfield.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="80%" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les quatre derniers albums Virgin bénéficieront-ils un jour du traitement "Deluxe" ?</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: center;">
</div>
<h3>
</h3>
<h3>
Amarok </h3>
Là encore, Mike n'a jamais caché le fait que ces remasters, dont le plus
attendu d'entre eux, étaient dans les tuyaux, confirmant plusieurs fois
que la version 5.1 d'<i>Amarok</i> était bel et bien prévue, et qu'il était même très excité à l'idée de s'y atteler. Cependant, aucune année de sortie ni même d'info sur l'état d'avancement du projet n'a jamais circulé, laissant supposer que rien n'était encore très concret. <br />
<br />
<table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td bgcolor="#444444" valign="middle" width="10"><span style="color: #cccccc;"><u>Date de sortie</u> :</span> <b>inconnue</b><br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Avancement</u> :</span> remix 5.1 sur la liste des choses à faire<br />
<u><span style="color: #cccccc;">Dernières nouvelles</span></u><span style="color: #cccccc;"> :</span> <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2016/12/tubular-bells-4-working-2018.html">déc. 2016</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<h3>
Islands / Earth Moving</h3>
Toujours est-il que dans la logique des choses, les sorties de <i>Islands</i> et <i>Earth Moving</i> sont toujours censées précéder la réédition d'<i>Amarok</i>. En 2015, quelques mois avant la parution des <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/10/reeditions-1984-suite-discovery-killing-fields-deluxe-preorder.html"><u>remasters de <i>Discovery</i> et <i>The Killing Fields</i></u></a>, <b>Mike Oldfield</b> avait bien confirmé que les deux albums suivants étaient aussi prévus, et que dans le même principe que <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2016/01/the-1984-suite-mix-remaster-discovery-deluxe-review.html"><u><i>The 1984 Suite</i></u></a>, une compilation de titres issus de la période 1987-1989 serait mise à l'honneur pour une sortie en... 2016 (<a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/07/suite-1987-89-reeditions-islands-earth-moving-mike-oldfield.html"><u>plus d'infos</u></a>). Cinq années plus tard, nous sommes toujours sans nouvelle, comme si le projet avait instantanément été remis dans les cartons pour une durée indéterminée.<br />
<br />
<table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td bgcolor="#444444" valign="middle" width="10"><span style="color: #cccccc;"><u>Date de sortie</u> :</span> <b>inconnue</b> (initialement prévue pour 2016)<br />
<u><span style="color: #cccccc;">Avancement</span></u><span style="color: #cccccc;"> :</span> réflexion sur une "Suite 1987-89"<br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Dernières nouvelles</u> :</span> <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/07/suite-1987-89-reeditions-islands-earth-moving-mike-oldfield.html">juil. 2015</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<h3>
Heaven's Open</h3>
Pour ce qui est d'<i>Heaven's Open</i>, quinzième et dernier album de la liste, c'est encore plus flou étant donné que sa réédition n'a même jamais vraiment été évoquée par Mike. En 2013, alors qu'il revenait sur le fait qu'il n'avait jamais vraiment été satisfait de sa prestation vocale et que l'album n'avait franchement pas été un succès, MO avait juste émis l'idée qu'il ne remixerait sûrement que quelques morceaux. Il en avait d'ailleurs profité pour rappeler que son travail de remixage n'était pas du tout contractualisé (<a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/p/mike-oldfield-le-messager-interview-par.html"><u>source</u></a>), ce qui sous-entend que si cette phase de rééditions Virgin arrive bien au bout des quinze albums, il n'est pas du tout certain que <b>Mike Oldfield</b> soit complètement impliqué pour nous concocter des éditions Deluxe du même niveau que les précédentes...<br />
<br />
<table border="0" cellpadding="5" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td bgcolor="#444444" valign="middle" width="10"><span style="color: #cccccc;"><u>Date de sortie</u> :</span> <b>inconnue</b><br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Avancement</u> :</span> remix d'une partie de l'album sur la liste des choses à faire<br />
<span style="color: #cccccc;"><u>Dernières nouvelles</u> :</span> <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/p/mike-oldfield-le-messager-interview-par.html">juil. 2013</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<h2>
<span style="font-size: large;">Fake news</span></h2>
<br />
Pour finir j'attire votre attention sur les différentes fake news et rumeurs infondées qui pullulent sur les réseaux sociaux et sur les sites d'<i>actu people</i>. <b>Mike Oldfield</b> n'est pas épargné par ce phénomène et je reçois parfois des messages pour me relayer ces informations. Il est donc toujours utile de rappeler que... <br />
<br />
NON, AUCUNE date de sortie officielle d'un NOUVEL ALBUM n'a été annoncée.<br />
<br />
NON, AUCUNE TOURNÉE, ou même concert, de l'artiste n'est prévue pour 2021 (ou toute autre
année à venir), Mike a été plutôt catégorique là-dessus, ça ne
l’intéresse plus aujourd'hui.<br />
<br />
<br />
et NON, aux dernières nouvelles, MIKE OLDFIELD N'EST PAS DÉCÉDÉ ! <br />
<br />
<br />
Soyez sûr.e.s que si l'une de ces infos était un minimum fondée vous en seriez les premiers informés sur <b>Orabidooblog</b> ! ;-)<br />
<br />
En attendant, nous avons toujours de quoi largement satisfaire nos oreilles en (re)découvrant des dizaines d'heures de <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/p/discographie.html"><u>musiques oldfieldiennes</u></a>, <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2014/04/oldfield-like.html"><u>ou non</u></a>.<br />
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a>Unknownnoreply@blogger.com34tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-75504799684556893332020-04-24T12:00:00.002+02:002020-04-24T12:00:36.042+02:00ON HORSEBACK : le titre repris pour la bonne cause par Fergal Bowers & Friends<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq9zLV9_HeoDnBi9ptxTtA5APt1ndy9FPRRCmLw0CPQrK5hdRMRllC8GY3ksdDUUksnyIbrEV2QgwL974RUBY01eILBp7pn_GYrL5H1Hcq1YftoJfjJqDB-KHwQm_Gv3YTOLNiQ45yxejq/s1600/covidaid-ireland-on-horseback-cover-mike-oldfield-2020.jpg" /></div>
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHcLtkF7zMce0ZyZMW8bT_QQgSKxUhyphenhyphenihoR1ysp2PnsKbjCos_AqF_CNYW10bzZnoCLvHB-Lze5bM6PG8hWmsgr-uXk1EKJkeUH85xfsIgIYMQBTy_1PVpuxfBwFrCGw7H9l8Ab47DDsqC/s1600/banniere-covaid-on-horseback.png" width="100%" />
<br />
<br />
En ces temps de crise sanitaire et d'entre-aide globale, l'univers musical de <b>Mike Oldfield</b> est lui aussi un moyen de contribuer à la lutte, grâce ici à une reprise inattendue du titre <i>On Horseback</i> par un collectif éphémère irlandais en soutien au Age Action Ireland et à la Croix Rouge pour les personnes vulnérables touchées pas le Covid-19.<br />
<br />
Sous l'impulsion du journaliste irlandais <b>Fergal Bowers</b> et du producteur <b>Gary Grant</b>, ce morceau initialement enregistré en 1975 pour l'album <i>Ommadawn</i> est ici ré-imaginé par la conjugaison "à distance" de plusieurs chanteur.euses et musicien.ennes irlandais, confinés aux quatre coins du pays. Il en résulte une chanson folk aux sonorités toujours très irlandaises, mais c'est tout ce que l'on pouvait espérer pour un titre comme <i>On Horseback</i> !<br />
<br />
Le single est dès aujourd'hui disponible en téléchargement sur les plateformes <a href="https://music.apple.com/ie/album/on-horseback-single/1507828874" target="_blank"><u>iTunes</u></a> et <a href="https://play.google.com/store/music/album?id=Babnlb2pzypaago4ea3afgnz24a&tid=song-T4z7ym3xlfpfd2pyeou3ke3dcse" target="_blank"><u>Google Play</u></a> (vous devez d'abord configurer votre compte pour l'Irlande..). Il vous sera simplement demandé une contribution de 1,29€ pour pouvoir télécharger le titre au profit du fond de charité.<br />
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Pour plus d'info sur l'initiative, rendez-vous sur leur page : <a href="https://covidaidireland.ie/"><b>covidaidireland.ie</b></a><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://covidaidireland.ie/"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq9zLV9_HeoDnBi9ptxTtA5APt1ndy9FPRRCmLw0CPQrK5hdRMRllC8GY3ksdDUUksnyIbrEV2QgwL974RUBY01eILBp7pn_GYrL5H1Hcq1YftoJfjJqDB-KHwQm_Gv3YTOLNiQ45yxejq/s1600/covidaid-ireland-on-horseback-cover-mike-oldfield-2020.jpg" width="50%" /></a></div>
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<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a>Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-11270923868985506792020-04-23T15:27:00.002+02:002023-05-30T13:50:42.336+02:00INTERVIEW de Mike Oldfield : « Confessions d'un prodige » (Rock Style N°8 - Jan/Fév 95)<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKJKmebSxpje6PMplB2hAg1uuv8lgou21KcuJqizhdbBlet6OctYVeepm_fvMn0SPJPqpxqD4V2bi_7n8fl7Yo2796rcckG6-vMGYUdNNKtPLzKTNhw7UX_TkCxoUJHWYA3Mez2Q36wVzu/s1600/rockstylemagazinelogo95.png" /></div>
Allez, on ressort la boite à archives et partons cette fois pour le milieu des années 90 ! Il y a 25 ans, le magazine <a href="https://www.facebook.com/pg/rockstyle666/about/?ref=page_internal" target="_blank"><u><b>ROCK STYLE</b></u></a> faisait la part belle à la musique progressive et à la carrière de grandes pointures du genre comme <b>Pink Floyd</b>, <b>Marillion</b>, ou <b>Ange</b>. A ce titre, <b>Mike Oldfield</b> faisait aussi partie des privilégiés, et il était plus que naturel de lui consacrer un numéro alors même qu'il venait de sortir son second album chez Warner : <i>The Songs Of Distant Earth</i>, qui deviendra l'un des albums les plus marquants de sa discographie.<br />
<br />
Un album qui avait déjà reçu à l'époque de bonnes critiques et qui marquait le grand tournant de <b>Mike Oldfield</b> vers l'ère du numérique et de ses possibilités créatives infinies. La fascination de Mike pour les nouvelles technologies n'avait jamais été aussi présente dans son travail. Et on devinait déjà les prémices de projets à venir comme le spectacle<i> Art In Heaven</i> pour l'an 2000, et les productions <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2014/05/rare-oldfield-90.html#musicvr" target="_blank"><u>MusicVR</u></a>. Des idées qui, aux dernières nouvelles, perdurent encore aujourd'hui (<a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2017/02/tubular-bells-4-virtual-reality-news-demo-amp-format-artwork.html" target="_blank"><u>plus d'info</u></a>). On retrouve donc un <b>Mike Oldfield</b> définitivement tourné vers l'avenir, quitte à égratigner légèrement une époque devenue révolue à ses yeux...<br />
<br />
L'interview réalisée par <b>Frédéric Delage</b>, est ici suivie de la <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2020/04/archive-interview-fr-mike-oldfield-rock-style-1995-frederic-delage-the-songs-of-distant-earth.html#cdreview"><u>critique de l'album</u></a> <i>The Songs Of Distant Earth</i> par <b>Thierry Busson</b> [rédacteur en chef du magazine], venant ainsi compléter l'actualité de <b>Mike Oldfield</b> sur ce numéro de 1995.<br />
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Bonne lecture !<br />
<br />
<br />
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr>
<td text-align="left" valign="top" width="62%"><h2 style="text-align: center;">
MIKE OLDFIELD - Confessions d'un prodige </h2>
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<div style="text-align: center;">
<b>Depuis le premier « Tubular Bells », de l'eau a coulé sous les ponts et des notes sur sa guitare : entre le jeune surdoué de 1973 et le musicien accompli et visionnaire de 1994, une bonne quinzaine d'albums se sont succédés, chacun ou presque confirmant à leur manière le prodige perpétuel. Seulement, l'intéressé ne se soucie guère de revenir sur son propre passé : il lui préfère de loin les perspectives du futur. Et ce futur, visuel et musical, Mike Oldfield veut déjà le rattraper... </b></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
(Par Frédéric Delage)</div>
<br /></td>
<td style="text-align: right;" text-align="left" valign="top" width="38%"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsO7vR-BZK92puzU7dybhInHHe1kvPLe9wDUksU6I2HIHxhicq2MkP_zKqmRDQ2Ou-QA-m1cmQz8mvoWWMEhL1izL40m7T6_HGlZExbSftJrSkTZLbdM4MoFRPbI1JQANojB9csY0Ley21/s1600/rock-style-magazine-numero-8-janvier-f%25C3%25A9vrier-1995-mike-oldfield-interview.png" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="95%" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rock Style n°8 - Jan/Fév 95</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Un génie. Le mot, souvent galvaudé, peut être lâché à l’instant d’évoquer Mike Oldfield. Car combien d’artistes ont à ce point tous les dons, ceux de l’inspiration et de la technique, de la poésie et de la science ? A part la voix, Oldfield a tout. Multi-multi-instrumentiste (il joue une cinquantaine d’instruments sur « Amarok » par exemple), divin mélodiste, producteur irréprochable, ce fils maudit des médias mais adulé par des millions de fans a créé son propre univers musical, immédiatement reconnaissable (limpidité dans le doux comme dans le violent, son de guitare étincelant et unique...), aussi à l’aise dans le format chansons pop (« Moonlight shadow », « Family man », « To France »...) que dans ces sacrés instrumentaux de dix minutes ou d’une heure, mêlant savamment musique planante, rythmes tribaux africains, avant-garde électronique, rock, classique, flamenco, folk celtique, vocaux féminins ou robotiques... Le tout sans qu’il soit jamais question de collages ou d’artifices : le génie de Mike Oldfield, c’est d’abord cette faculté de faire du beau sans jamais sonner guimauve, de rendre sa simplicité à la virtuosité, de donner richesse et unité à chaque oeuvre, aux instrumentaux, tous typiques, tous différents, écoulant leurs passages comme un ruisseau subtil, comme des paysages de campagne, de forêts, de montagnes ou de lacs se succédant derrière la vitre d’un train.<br />
Une chanson signée Mike Oldfield, c’est une nouvelle qui charme vite mais durablement. Ses instrumentaux sont des contes qui ménagent parfois leurs effets pour mieux délivrer les meilleurs instants de pure magie. Le calme y précède non la tempête mais l’envol, une certaine frustration volontaire annonce l’éclatement mélodique. Mike Oldfield, allez savoir, a peut-être inventé une sorte d’orgasme musical. Il avait dix-sept ans lorsqu’il composa « Tubular Bells », vingt lorsqu’il l’enregistra. A quarante-et-un printemps, le voilà maintenant à l’assaut d’une nouvelle dimension : celle du futur, des images, de l’interactivité... C’est avec une gentillesse toute simple, contrastant singulièrement avec la réputation de glaçon forgée à son propos par certains de nos confrères, qu’il a répondu à nos questions...<br />
<br />
<i><b>« The Songs Of Distant Earth » est ton premier album directement inspiré d’un livre (« Chants de la Terre lointaine » de Arthur C.Clarke, l’auteur de « 2001, l’Odyssée de l’espace », Ndr). Y-a-t-il pour toi une grande différence de méthode entre écrire un long morceau qui fait référence à une autre œuvre comme c’est donc le cas sur cet album ?</b> </i><br />
Oui, la démarche n’est pas exactement la même. La plupart du temps, j’écris ma musique par petites touches comme un peintre qui crée des compositions, avec des idées qui ne sont pas forcément directement connectées entre elles, des choses étranges... Je peux passer d’un cantique à un morceau de rock et je n’ai pas à donner de raisons spéciales pour cela : pourquoi pas ? Avec « The Songs Of Distant Earth », j’ai dû emprunter un autre chemin, une autre façon d’écrire, plus proche de la réalisation d’une Bande Originale de film, de ce que j’avais pu faire pour « The Killing Fields » (« La Déchirure », Ndr). « The Songs Of Distant Earth » est une œuvre à propos du futur et j’ai donc dû imaginer ce que pourrait être la musique du futur.<br />
<br />
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr>
<td text-align="left" valign="top" width="40%"><i><b>Pourquoi avoir inclus un titre CD Rom sur l’album ? </b></i><br />
Sans doute parce que cela n’avait jamais été fait auparavant : l’idée m’a paru d’autant plus excitante. Je m’occupe en fait de plus en plus des images. Tu vois, en ce moment, je travaille avec un ordinateur graphique très sophistiqué, une sorte de machine futuriste qui crée des effets spéciaux pour les films. J’aime créer des images : cela va de paire avec la musique.<br />
<i><br /><b>Après « Tubular Bells II », « The Songs Of Distant Earth » est ton deuxième album consécutif purement instrumental. En as-tu fini définitivement avec les chansons ?</b> </i><br />
Si je trouve une bonne idée pour une chanson, pas de problème, je l’exploiterai. Mais j’avoue qu’actuellement, je suis un peu lassé des chansons. Je suis en train de travailler sur un album vidéo interactif. La musique y sera en majorité instrumentale, même si je n’exclue pas qu’il y ait quelques chansons. Il y aura en tout cas beaucoup d’images à explorer : des villes, des déserts, des bâtiments, on pourra aller dans l’espace ou revenir à des époques précédant notre existence. J’ai envie de créer une réalité différente, un univers virtuel qui soit un peu mon monde imaginaire.</td>
<td style="text-align: right;" text-align="left" valign="top" width="60%"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiam3asIyiXSL64coIKxxt_c4kj0IpUXvlPLxPY7hRAJWZyo8yslIiqesWKR0ZotOFwGJibyl255jOiVljWIRgMfOs1CIq6Qh5OqkXDSeDOtUJiXTOcCYdgrkwoBcJrou9YeIP6_wGbCtJh/s1600/mike-oldfield-tsode-1994.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="95%" />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
<i><b>Tu parlais de « The Killing Fields » : envisages-tu de réécrire un jour la musique d’un film ? </b></i><br />
Seulement si j’aime l’histoire, le réalisateur, les gens impliqués dans le projet, si l’atmosphère générale me plaît. Souvent les musiques de film ne ressortent pas vraiment : elles sont tellement discrètes que tu peux à peine t’en souvenir ! Et je crois que ma musique ne correspond pas à ça. Mais cela dit, si je trouve un bon projet et un réalisateur prêt à laisser assez d’espace à la musique pour qu’elle existe dans son film par elle-même, sans être juste une simple bande-son des images et du jeu des acteurs, alors je serai peut-être à nouveau tenté...<br />
<br />
<i><b>Tu as été en 1973 le premier artiste signé par Virgin. Tu es parti il y a deux ans chez Warner : penses-tu avoir désormais plus de liberté musicale qu’auparavant ?</b> </i><br />
Non, ce n’est pas une question de liberté musicale mais de meilleure communication avec la Maison de disques. Warner est un peu comme une famille : mon manager, Clive Banks, est marié à Moira Bellas, la directrice de Warner en Grande-Bretagne. Bref, mon manager est le mari de la « boss » de ma Maison de disques, ce qui est très bon pour moi ! En plus, le patron de Moira, Rob Dickins, est un gars très ouvert qui comprend bien la musique et m’aide beaucoup sur mes albums. Il y a réellement une très bonne communication chez Warner, ce qui n’était pas le cas avec l’ancienne Maison de disques.<br />
<br />
<i><b>En 1990, tu as sorti un album extraordinaire avec « Amarok » : est-ce qu’il reste pour toi l’un des plus importants de ta discographie ?</b> </i><br />
« Amarok » était une expérience totalement différente de ce que je fais actuellement. Je voulais me prouver que j’étais encore capable de faire de la musique sans ordinateurs : il n’y en a aucun sur l’album, tout est joué par mes mains. Je suis aussi très satisfait d’« Amarok » mais je ne peux pas le comparer avec « The Songs Of Distant Earth », c’est complètement différent.<br />
<br />
<i><b>Parmi tous tes albums, y- en-a-t-il aujourd’hui que tu préfères à d’autres ?</b> </i><br />
Pour être honnête, je ne les écoute plus. J’ai en tête toujours la même vision : je suis un vieil homme de 90 ans assis dans un fauteuil et j’écoute tous les disques que j’ai pu faire durant ma vie. Mais pour l’instant, je n’aime pas écouter ce que j’ai fait dans le passé : je suis bien plus excité par ce que je veux faire dans le futur...<br />
<br />
<i><b>Donc, tu n’as pas d’albums favoris ?</b> </i><br />
Non, je ne crois pas. Il faudrait que je m’assoie et que je réécoute tout. Mais je suis très occupé et cela prendrait trop de temps... J’ai déjà fait beaucoup de musique dans ma vie...<br />
<br />
<i><b>Pourquoi « Heaven’s Open » est-il ton seul album signé Michael Oldfield ?</b> </i><br />
Parce que j’ai chanté dessus. Jusqu’alors, je n’étais qu’un musicien et je voulais cette fois marquer la différence, désigner autrement cette nouvelle personnalité en tant que chanteur. Mais je n’ai pas été satisfait de ma façon de chanter : j’aime utiliser ma voix comme un instrument en arrière-plan, mais plus du tout en tant que « lead vocal ».<br />
<br />
<i><b>Quelle sorte de musique écoutais-tu dans ta jeunesse ?</b> </i><br />
Beaucoup de guitaristes, folk, blues, rock’n’roll, des gens comme John Renbourne. Des guitaristes espagnols aussi, flamenco. De la musique gitane...<br />
<br />
<i><b>Au fait, tu peux nous révéler le secret du son unique de ta guitare ?</b> </i><br />
A-ah ! (rires). En fait, cela vient d’un style que j’ai découvert très jeune, un style de guitare folk qui provient aussi de ma manière de jouer : j’utilise mes ongles et je fais vibrer mes cordes comme peut le faire un violoniste, ce qui est complètement différent des autres guitaristes rock. J’ai deux guitares : une guitare Roland JP8, avec un son saturé, et une très vieille Fender Stratocaster, presque aussi vieille que moi, avec un son très propre, un son proche de celui de Mark Knopfler ou David Gilmour, et que je branche sur une console que j'ai volé à Virgin il y a très longtemps puisque c’est avec elle que j'ai enregistré « Tubular Bells » !<br />
<br />
<i><b>Tu sors un album presque tous les ans. Combien d’heures consacres-tu quotidiennement à la musique ?</b> </i><br />
A peu près huit heures. Je commence vers dix heures du matin jusqu’à cinq, six heures du soir, huit ou neuf pendant l’été. Mais tu sais, pour moi, ce n’est pas un travail, c’est un loisir ! (rires). J’aime ce que je fais et du coup, ce sont les périodes de repos qui me semblent un travail très dur !<br />
<br />
<i><b>Tu as une réputation de musicien très solitaire. C’est une réputation justifiée ?</b> </i><br />
Quand je travaille sur un album, il y a toujours une période où j’ai besoin d’être seul. Ce n’est pas évident de demander à quelqu’un de s’asseoir dans le studio et d’attendre jusqu’à ce qu’une idée jaillisse en moi. Or, j’ai parfois besoin de m’asseoir pendant une ou deux heures et de faire le vide. Mais il y a aussi des périodes où j’ai besoin des autres, surtout dans un studio très moderne, avec énormément de technologie. Là, j'ai besoin de gens pour m’aider : sur « The Songs Of Distant Earth », j'ai demandé plusieurs fois que l'on vienne m'aider et plusieurs ingénieurs du son sont venus collaborer à différentes étapes.<br />
<br />
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr>
<td style="text-align: right;" text-align="left" valign="top" width="60%"><div style="text-align: left;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoS24UFrs415lD7ZcZpXl0nEBnBvpwHUGvWEJ_D5_gPfHtQVlhV3n2qsc921gkbsYVk22ttVtXO65HBRpY4EuF1enJHA8J5grwRRVMt_mOTuVmFf45zlxTVAQFdjoMn4ZGs6w46bac2lbx/s1600/mike-oldfield-tsode-1994-2.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="95%" />
</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="40%"><i><b>Y-a-t-il des artistes avec qui tu aimerais collaborer ?</b> </i><br />
Pas vraiment. Je ne crois pas être très doué pour travailler avec d'autres artistes.<br />
<br />
<i><b>Tu as pourtant déjà travaillé avec des gens comme Jon Anderson, Roger Chapman, Phil Collins, Pierre Moerlen...</b></i><br />
Oui, mais pour être honnête, j’ai assez d'idées par moi-même pour l'instant...<br />
<br />
<i><b>Il y a quelques années, tu avais déclaré que l’idée de travailler avec Sting t'intéressait... Sting ?</b></i><br />
C’est vrai que j’aime beaucoup son approche unique de la musique. La façon qu’il a de construire ses harmonies et ses mélodies est différente, pas basée sur les vieux schémas... Et j’aime ça. Mais je ne crois pas qu’il soit possible que nous produisions ensemble quelque chose d’intéressant. Pour l’instant, je suis heureux de travailler seul.<br />
<br /></td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
<i><b>Quel conseil pourrais-tu donner à un jeune musicien ?</b> </i><br />
Oh ! Voilà une question difficile ! (Il réfléchit un moment...) Le seul conseil que je peux donner, c’est de ne surtout pas se préoccuper d’un éventuel succès. Si la musique te plaît, alors aime-la. Aime ce que tu fais plus que tout autre chose et ta musique sera merveilleuse. Si tu le fais pour des raisons commerciales, cela ne durera pas très longtemps. Ce qui fait durer la musique, c’est ce qu’il y a de plus profond en nous, ce qui vient du cœur.<br />
<br />
<i><b>Justement, ne crois-tu pas que par rapport aux années 70, les critères commerciaux sont devenus aujourd’hui plus influents que la seule musique ?</b> </i><br />
Oui, les gens qui ont eu du succès dans les années 70 en ont toujours car ils font toujours la même chose... et les gens aiment ça. Mais je crois qu’il y a encore plein de choses à faire avec cette sorte de musique. Les possibilités de coupler musique et images interactives ouvrent maintenant d’autres perspectives, une nouvelle dimension. Je pense que les artistes du futur s’intéresseront à des concepts qui contiennent plus de choses que juste la musique. En fait, je suis un peu lassé par le rock et la pop. Comme beaucoup de gens. C’est pour ça qu’ils continuent à écouter ce qu’ils aiment depuis des années : des gens comme Eric Clapton, Phil Collins, Peter Gabriel, qui font toujours de la très bonne musique. Mais il n’y a là rien de neuf.<br />
<br />
<i><b>Tu as écrit il y a quelques années « To France ». La France est-elle plus réceptive à ta musique que d’autres pays ?</b> </i><br />
A une certaine époque, la France était sans doute le pays où mes disques se vendaient le mieux. J’adore le pays, je m’entends très bien avec les gens et j’ai toujours aimé travailler avec des Français. Le designer qui a réalisé les images du titre CD Rom de « The Songs Of Distant Earth » est un Français qui s’appelle Loïc. Un des ingénieurs du son aussi : Eric Cadieux, qui a travaillé avec Trevor Horn. En 1982, j’ai vécu pendant neuf mois près de Saint-Paul de Vence dans les Alpes Maritimes : j’aime beaucoup la façon de vivre des Français.<br />
<br />
<i><b>On a donc une chance de te revoir bientôt sur une scène française ?</b></i><br />
(Rires) Tu sais, « The Songs Of Distant Earth » n’est pas un album vraiment facile à recréer en live. Il y a beaucoup de machines. Si je dois faire un spectacle, ce sera un mélange d’images, de choses théâtrales. Ce sera autant une expérience visuelle qu’un groupe jouant sur scène. Pour le moment, je n’ai pas de plan précis mais si quelqu’un en France me fait une offre, je viendrai sûrement...<br />
<br />
<i><b>Pour finir, que penses-tu de l’attitude d’une majeure partie de la presse musicale qui ne t’a jamais fait de cadeaux, malgré ou à cause de ton succès ?</b> </i><br />
C’est ma différence qu’ils n’aiment pas. Je n’ai jamais suivi les modes, je n’ai jamais été influencé par les médias, par les articles, j’ai toujours suivi mon propre chemin. Le punk, par exemple, a été soutenu par les rock-critics et pourtant n’a jamais connu de vrai succès populaire. Moi, au bout de vingt ans, je continue à faire ma musique et, malgré les mauvaises critiques, elle rencontre toujours du succès. Les gens de la presse ne me contrôlent pas, ils n’ont aucun pouvoir sur moi : c’est pour ça qu’ils sont en colère et, par conséquent, ce n’est guère surprenant qu’ils ne m’aiment pas. Mais ça va : moi, je les aime ! Cela dit, c’est la première fois depuis longtemps que j’ai à nouveau de bonnes critiques. Peut-être que les choses changent...<br />
<i><br />A l’instant de le quitter, je n’ai pu m’empêcher de traduire à Mike le titre de notre couverture : « Confessions d'un prodige ». Le prodige est alors parti d'un grand éclat de rire. Oui, après tout, peut-être que les choses sont réellement en train de changer...</i><br />
<br />
<div style="text-align: right;">
<b>Frédéric Delage </b><i><br /></i></div>
<br />
<div id="cdreview">
</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>CD Review</b></div>
<h2 style="text-align: center;">
<b>Mike OLDFIELD, L’Étoile du maître</b></h2>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWaNDYBE2GXs8OiOGKO9dcoTCtpTW-4_PWPLM4yAVton2XE7O1XqOS4WVgkemEBIdp7E3LslB2rBl9WAl9QFjIZdO-7h9nzKQfeEjDV9kdXFihUbfbt80mrpdNEM2uD50fckoYjO8xFzrw/s1600/tsode.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="100%" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>The Songs Of Distant Earth</i> (novembre 1994)</td></tr>
</tbody></table><br /><div>
Un album instrumental disque du mois ? Et pourquoi pas ! Surtout quand l’auteur s’appelle Mike OLDFIELD, véritable génie incompris qui a nous délivré tout au long des deux dernières décennies une poignée d’œuvres fortes et complètement abouties. Il sacrifie donc à nouveau à son péché mignon : « The Songs Of Distant Earth » est, en effet, un nouvel opus instrumental traversé de quelques parties vocales rares mais intenses. Basé sur le livre du même nom signé Arthur C. CLARKE (l’auteur de « 2001 l’Odyssée de l'Espace », ), ce « Chants de la Terre Lointaine » risque fort de devenir un nouveau fleuron dans la carrière du discret guitariste britannique. C’est en effet fascinant de constater à quel point la musique colle avec l’ambiance du bouquin : cette histoire d’êtres humains obligés de quitter la Terre car le soleil est sur le point de mourir permet à OLDFIELD de nous offrir une odyssée musicale et onirique fabuleuse. Chaque son, chaque note, chaque silence frise la perfection. Avec un sens mélodique hallucinant, Mike OLDFIELD emporte l’auditeur dans ce qu’on pourrait appeler le premier disque de Science Fiction. « The Songs Of Distant Earth » s’avère être la bande son idéale pour vos rêves les plus cosmiques...<br />
<i>NB : Attention : le premier titre de « The Songs Of Distant Earth » est une plage CD Rom qui ne peut être vue et entendue que sur un Macintosh. Encore une innovation formidable !</i><br />
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
***** [Himalayesque]</div>
<div style="text-align: right;">
<b>Thierry Busson</b></div>
<div style="text-align: right;">
<br />
ROCK STYLE n°8 - Jan./Fév. 1995 (C) 1993-1998 Eclipse Editions.
</div>
<br />
<br />
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<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a></div>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-33798735817807880712020-04-07T19:22:00.001+02:002020-04-23T19:30:22.392+02:00NOUVEAUTÉS 2019-2020 : un florilège d'albums LIVE (bootlegs)<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX-1DFtONgGdvAeN9FbcX5MbngRVnfsOa7scdsa_HuWPu8TaetozfaVCj3kXyNgh754uNBmPyFSBaZx8kOnmfiPPNlOLPx7bo_SHOofEiK5ad-meF6IUDwHSfbX5X9u8H0lLLXWtC6G8kc/s1600/mike-oldfield-bootlegs-2019-2020_thumb.png" /></div>
En pleine période de confinement, quoi de mieux que de profiter de son temps confortablement installé.e.s devant sa platine à se repasser la première face d'<i>Ommadawn</i>, la fresque <i>Crises</i> ou les soixante minutes extraordinaires d'<i>Amarok</i>, tout en dégustant une Guinness bien onctueuse ? :)<br />
<br />
Il est certain que ce début d'année aurait été le timing parfait pour découvrir la nouvelle cuvée du Maestro, surtout qu'un nouvel opus [a.k.a <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/search/label/Tubular%20Bells%204" target="_blank"><u><i>Tubular Bells IV</i></u></a>] nous est annoncé depuis maintenant plus de trois ans ! Mais non, en témoigne l'activité d'<b>Orabidooblog</b>, nous n'avons aucune nouvelle à nous mettre sous la dent depuis la campagne promotionnelle de <i>Return to Ommadawn</i>. Le loup solitaire est bel et bien retourné se réfugier (enfin, toujours sous les palmiers!).<br />
<br />
Mais cela était sans compter sur les multiples labels semi-obscurs-pseudo-officiels qui pullulent et rachètent [on imagine] les droits de morceaux jusque là restés inexploités en dehors de leurs seules diffusions d'époque, puis sur des CD-R pirates... La <i>magie</i> d'internet a permis ensuite que ces reliques réémergent
en libre accès auprès de tous, via les plateformes de partage, Youtube
et consorts... et souvent pour le plus grand bonheur des fans !<br />
<br />
Dans cette catégorie on retrouve donc beaucoup de retranscriptions de concerts enregistrés pour les radios et les télévisions européennes des années 70 à 2000, date à laquelle <b>Mike Oldfield</b> a cessé de tourner. Ces dernières années avaient déjà été l'occasion de découvrir quelque-unes de ces éditions non-officielles et surtout très variables du point de vue de leur qualité et intérêt (<a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2016/03/bootleg-irish-bells-live-dublin-31-may-1980-japan-sleeve.html" target="_blank"><u><i>Irish Bells</i></u></a>, <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2014/02/kevin-ayers-live-at-bbc-1970-1972.html" target="_blank"><u><i>Live at the BBC</i></u></a>, <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2018/10/nouveautes-2018-tubular-bells-fnac-carnegie-hall-1993-new-york-cd.html" target="_blank"><strike><i>Carnegie Hall 1993</i></strike></a>, etc...). Cependant, l'offre n'avait jamais été aussi large que ces derniers mois, car les éditions sont nombreuses, sur différents formats, et surtout couvrent plusieurs périodes musicales de Mike.<br />
<br />
Petit tour d'horizon de ces "nouveautés" pas toujours honorables...<br />
<br />
<br />
<h2>
LIVE THEN & NOW
</h2>
<div id="then">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjReurx_wyYOVDWFABIlzOI6JA0kgFFuKRssoTy7XWiyjAy2cGjYbJaXpDutheF4DQxzxmRq0YorftuKqK91drch49tz76KSIqnxUwC75TRbAnWj1Clxf74ehLo8i3RMBlkmhQJZtT_i4sU/s1600/mike-oldfield-live-then-and-now-poland-broadcast-2-CD-2020.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Disque 1</b><br />
1- In the Beginning (1:59)<br />
2- Let There Be Light (4:53)<br />
3- Supernova (3:26)<br />
4- Crystal Clear (5:41)<br />
5- Shadow on the Wall (4:39)<br />
6- Ommadawn Part 1 ["short version"] (10:40)<br />
7- Band Intro (1:08)<br />
8- Cochise (5:30)<br />
9- Embers (4:12)<br />
10- Summit Day (5:09)<br />
11- Muse (2:21)</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Disque 2 </b><br />
1- The Source of Secrets (5:59)<br />
2- The Watchful Eye (2:10)<br />
3- Jewel in the Crown (3:50)<br />
4- Outcast (3:50)<br />
5- Serpent Dream (3:01)<br />
6- The Inner Child (4:12)<br />
7- Secrets (3:45)<br />
8- Far Above the Clouds (7:03)<br />
9- Moonlight Shadow (5:39)<br />
10- Family Man (6:47)<br />
11- Far Above the Clouds Encore (7:45)</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Sorti en juillet 2019, ce double album anniversaire est la retranscription du concert au Spodek Hall de Katowice (Pologne) joué 20 ans plus tôt, le 25 juillet 1999 pendant la tournée <b>Then & Now</b>. Ce concert était déjà connu des puristes et apporte surtout un intérêt pour les amateurs de la musique électro-ambient de <b>Mike Oldfield</b>.<br />
On y retrouve bien sûr les titres de l'album <i>Tubular Bells III</i> sorti un an plus tôt, avec en prime une revisite complète de <i>Far Above the Clouds</i> en guise de grand final ; mais aussi les versions live de certains morceaux plus inhabituels issus de <i>The Songs of Distant Earth</i> et <i>Guitars</i>. Sans oublier les incontournables tubes <i>Moonlight Shadow</i>, <i>Shadow On the Wall</i>, et même <i>Family Man</i>, interprétés - tant bien que mal - par l'énergique <b>Pepsi Demacque</b>.<br />
Le concert avait été diffusé sur la radio polonaise dont est issue ce double CD, la qualité audio est bien au-dessus de la moyenne, mais assez inégales selon les prises de sons. Il faut dire que beaucoup de pistes numériques venaient se mêler aux instruments sur scène pour retranscrire les différentes atmosphères électroniques. D'ailleurs, c'est l'ambiance générale du concert qui est plutôt inégale, alternant les instrumentaux voluptueux, le rock à papa et les sessions de dance party, mais certains diront que c'est là toute la nature des disques de Mike ...d'autant plus à la fin des années 90 où il vivait à Ibiza !<br />
Il y a en tout cas dans cet album live une sacrée dose d'énergie, Mike fait rugir sa PRS tigrée comme jamais, parfait pour dynamiser vos sessions de télétravail ;-)<br />
<br />
--<br />
<b><i>Live Then & Now </i></b>(2019), édité par Sutra (2CD). Date de sortie le 26 juillet 2019. <a href="https://amzn.to/2x2jChI" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<br />
<h2>
BEST OF POLAND 1999</h2>
<div id="poland">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3jj3EX9LDTn9mncYbRktRwlyDJaoFhzA4GgX5BOCdkAsezflpU_WR_6JaSw5XnguZazmjm8ZJtW7Sz-9T6VKUgj5qVYubAKzCwmzNuccpHp-qaf8dyfVHpgyToLwq15yEUnLvZt_orScP/s1600/mike-oldfield-poland-1999-live-radio-broadcast-vinyl-lp.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Face 1</b><br />
1- Shadow On The Wall<br />
2- Let There Be Light / Supernova<br />
3- Ommadawn Part 1</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Face 2</b><br />
1- Moonlight Shadow<br />
2- Family Man<br />
3- The Innter Child / Secrets<br />
4- Serpent Dream</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Repris du même concert que sur l'album cité plus haut, les morceaux du live à Katowice figurant sur cette édition sont en fait une sélection casée sur un unique vinyle 33-tours de 48 minutes. On y retrouve donc en priorité les airs les plus connus et [surtout?] les plus vendeurs : <i>Ommadawn</i>, <i>Moonlight Shadow</i>, le thème de <i>Tubular Bells III</i>, etc... A priori, sans trop d'intérêt, à moins de vouloir en profiter sur vinyle plutôt que sur CD.<br />
A noter que la pochette est différente, mais ne correspond malheureusement pas au contenu car le cliché utilisé date de 1984...<br />
<br />
--<br />
<b><i>Best of Poland 1999 </i></b>(2020), édité par Cult Legends (Vinyle LP). Date de sortie le 3 avril 2020. <a href="https://amzn.to/2V8WCp9" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<br />
<h2>
TUBULAR BELLS LIVE PREMIERE</h2>
<div id="premiere">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2QzNN4ZgaKymWNpqjP9EjiPGLIYFT3mzMvwQ_FnfTetTT8Glu5TYTPJt7Qc2fbLqXfG8sNj2U2v29ODSHYg8XrE6Y71l7HiRm-lSG54qWLKJnOweD2HE6cRHaKvA33dyFPhcZ0QuaBiE3/s1600/mike-oldfield-tubular-bells-live-premiere-cd-2019-japan.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="67%"><b>Queen Elizabeth Hall, London June 25th 1973 BBC Radio 1 (Tubular Bells Premiere)</b><br />
1- Tubular Bells, Part One (28:00)<br />
2- Tubular Bells, Part Two (27:48)<br />
<b>BBC Studios, Shepherd's Bush, London, UK 30th November 1973 BBC-TV (UK TV "2nd House")</b><br />
3- Tubular Bells, Part One (16:57)</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Edité au Japon en décembre 2019, ce CD non-officiel est une compilation des deux premières sessions live de <i>Tubular Bells</i> par <b>Mike Oldfield</b> en 1973 : celle du 25 juin au Queen Elizabeth Hall de Londres, diffusée sur la BBC Radio 1 ; et celle du 30 novembre dans le studio de la BBC Shepherd's Bush (toujours Londres) pour le programme TV "2nd House".<br />
Bien que la première performance ne soit jamais sortie autrement qu'en bootleg, la seconde a bénéficié plusieurs fois d'éditions officielles, notamment en 2009 sur le DVD bonus de <i>Tubular Bells Deluxe</i>, mais il ne s'agit ici que d'un extrait de 17 minutes (certainement pour pouvoir caser les trois pistes sur un seul CD).<br />
La qualité audio est passable, la retranscription du Queen Elizabeth Hall a été dépourvue des commentaires de l'animateur radio, mais le son est resté tel quel (comprenez pas terrible).<br />
<br />
--<br />
<b><i>Tubular Bells Live Premiere </i></b>(2019), édité par Alive The Live (CD). Date de sortie le 30 novembre 2019. <a href="https://www.amazon.co.jp/Tubular-Bells-Live-Premiere-Oldfield/dp/B0819XT4X8" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<br />
<h2>
ADVENTURES IN HANNOVER</h2>
<div id="hannover">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXNxpTYl26ft6UTD64_5baIScvGZRWYhtAiWdZKuTc_HQAGS5vYSQfBaTupqYnf1VbKjeJF3WuCvK1PnV4fEIypc63QyKP9OHd5KSxq_JMJD3_mGeFNVaYZHs7cYRwmCSYlGbtMegDAv5Q/s1600/mike-oldfield-german-broadcast-1981-adventures-in-hannover-2-CD.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Disque 1 </b><br />
1- Welcome (0:43)<br />
2- Taurus I (11:18)<br />
3- Sheba (3:25)<br />
4- Mirage (5:08)<br />
5- Band Introduction (1:17)<br />
6- Platinum Parts I-IV (15:17)<br />
7- Tubular Bells Part II (6:41)<br />
8- Sailor's Hornpipe (3:06)<br />
9- Conflict (5:26)</td>
<td text-align="left" valign="top" width="33%"><b>Disque 2 </b><br />
1- Ommadawn Part I (20:55)<br />
2- Tubular Bells Part I (17:33)<br />
3- QE2/Portsmouth (7:46)<br />
4- Punkadiddle (6:32)</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Retranscription radiophonique du live au Eilenriedhalle de Hannovre (Allemagne) le 2 avril 1981, ce double album présente l'intégralité du concert de la tournée européenne Adventure Tour 81, au lendemain de celui donné à Essen - déjà présent sur l'édition Deluxe de <i>QE2</i> sortie en 2012.<br />
Pas grand chose à redire sur la qualité de l'enregistrement (hormis peut-être les chants de <b>Maggie Reilly</b>), et encore moins sur la performance : on a affaire à du bon vrai live !<br />
A l'instar de ce qu'on peut voir sur le <i>Live at Montreux</i>, <b>Mike Oldfield</b> était très bien entouré et en grande forme malgré les dates qui s'enchainent depuis 79. Tous autour de lui se sont appropriés les morceaux de <i>Platinum</i>, <i>QE2</i>, <i>Tubular Bells</i> et <i>Ommadawn</i>, les réorchestrations - plus rock - sonnent toujours aussi bien. La batterie de <b>Morris Pert</b> et les percussions de <b>Mike Frye</b> sont omniprésentes, <b>Tim Cross</b> aux claviers est survolté, et les envolées de Mike, aussi bien à la Gibson SG qu'à la mandoline sont simplement jouissives ! Cette grande période de tournées européennes mérite vraiment que l'on s'y attarde.<br />
<br />
--<br />
<b><i>Adventures in Hannover </i></b>(2019), édité par Unicorn (2CD). Date de sortie le 13 décembre 2019. <a href="https://amzn.to/2VdikbL" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<br />
<h2>
THE LOST TAPES</h2>
<div id="lost">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj9I6FhmBYusgftAFg3rkWLPUjTvWYYBwc1INonUJpf0dG-7dHAYQkfquOelPSjp4VvDc9MtCc870qUOgr8QuuDspkT8KXop2MauwG7jHH50TQxsndqTBlxI6-ltBRPivzQAZR9N83YgVW/s1600/mike-oldfield-the-lost-tapes-fm-broadcast-san-sebastian-1984-cd.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="67%">1- Platinium III-IV<br />
2- Tubular Bells Part II<br />
3- In High Places<br />
4- Mount Teide<br />
5- The Lake<br />
6- Five Miles Out<br />
7- Crystal Gazing<br />
8- Tricks of the Light<br />
9- Discovery<br />
10- Saved By a Bell<br />
11- Moonlight Shadow</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
<i>The Lost Tapes</i>, ou les bandes perdues en français... Car soyons clairs, cette édition plus que médiocre ne mérite pas que l'on s'y intéresse à moins d'être un complétiste absolu. L'album live reprend une sélection de morceaux issus du concert de San Sebastián (Espagne) donné le 23 août 1984 lors du Discovery Tour. Bien qu'une captation ait été faite pour être diffusée à l'époque à la télévision, on est en droit de douter que cette édition reprenne vraiment les bandes d'origine tant la qualité audio obtiendrait tout juste la mention passable.<br />
Les coupures parfois très abruptes entre les morceaux sont laissées telles quelles, il y a des parasites, comme s'il s'agissait tout simplement de la copie audio d'une VHS retrouvée sur Youtube... Et que dire de la pochette ! Elle illustre parfaitement le sérieux mis dans la confection de ce CD puisqu'elle représente une photographie de <b>Mike Oldfield</b> prise à l'époque de <i>Tubular Bells II</i> en ...1992.<br />
Bref, même si ce n'est pas la meilleure, la tournée Discovery Tour 84 mérite bien mieux que ce traitement. Ce n'était pourtant pas si difficile, rien qu'à écouter la retranscription du concert de Viareggio (Italie) on sait qu'il existe des enregistrements bien plus exploitables.<br />
<br />
--<br />
<b><i>The Lost Tapes </i></b>(2020), édité par Laser Media (CD). Date de sortie le 6 mars 2020. <a href="https://amzn.to/2RiyY8A" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<br />
<h2>
THE SPACE MOVIE ORIGINAL SOUNDTRACK</h2>
<div id="space">
</div>
<table border="0" cellspacing="0" style="width: 100%;"><tbody>
<tr><td text-align="left" valign="top" width="33%"><div class="separator" style="clear: both;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj175u0KGFm3Ddrc-qn3viBQ9kT1P8EgAhGnOmRyyJ1SR6p-3Q-7P_zBbxj_ep_gMYV55pIsB4JsUMX3lAjGn9GV2qthrikH2UPFyIw8FGCpYodVk0IfnUjKMjzN4wajtXBIcZqopHFfOvZ/s1600/Mike-mike-oldfield-The-Space-Movie-Original-soundtrack-demo-version-double-CD-2019-gonzo.jpg" width="95%" /></div>
</td>
<td text-align="left" valign="top" width="67%"><b>Disque 1</b><br />
1- <i>Hergest Ridge</i> (fragments de la version orchestrale et originale) (19:44)<br />
2- <i>Ommadawn</i> (fragments de la version originale) (28:48)<br />
<br />
<b>Disque 2</b><br />
1- <i>Tubular Bells</i> (fragments de la version orchestrale et du mix <i>Boxed</i>) (27:09)<br />
2- <i>Incantations</i> (fragments de la version originale) (27:14)</td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
Est-ce qu'on parle bien de la même chose ? S'agit-il vraiment des musiques originales ayant servi au film cette fois ? La réponse est oui ...et non ! Ce double album est une sorte d'inédit car jamais une édition "commerciale" n'avait inclus de version live orchestrale d'<i>Hergest Ridge</i>, mais il ne s'agit là que d'extraits, édités initialement pour apparaître sur la bande originale du film de <b>Tony Palmer</b> en 1979. Un <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/09/collection-vinyl-lp-mike-oldfield-rare.html#acetate" target="_blank"><u>premier test pressing</u></a> sur quatre faces avait été [en partie] fabriqué, mais le disque n'a finalement jamais vu le jour. On retrouve donc sur cette BO une sélection de morceaux issus de musiques figurant bien dans le film, à ceci prêt que ce ne sont pas forcément les mêmes mix qui ont été choisis.<br />
En effet, bien que le film présente par exemple certains extraits alternatifs d'<i>Incantations</i> (issus entre autres des démos, comme la fameuse <a href="https://www.youtube.com/watch?v=LrdpwLSNLYU" target="_blank"><u><i>Spacevocation</i></u></a> de la Partie 4), cette sélection ne reprend finalement que des extraits de l'album définitif, avec quelques bribes de discours issues du film parsemées ça et là. Pour ce qui est d'<i>Hergest Ridge</i>, le mix est un peu spécial puisqu'il compile des fragments de la version studio et de la version orchestrale pour en faire un seul et même morceau. Les coupes sont franches et les transitions d'une version à l'autre ne sont pas très propres... Comme si l'on était resté au stade de la maquette. Ne vous attendez donc pas à pouvoir profiter enfin d'une édition d'<i>Orchestral Hergest Ridge </i>digne de ce nom, ce ne sera pas encore pour cette fois... Les pistes d'<i>Ommadawn</i> et <i>Tubular Bells</i> sont du même genre : une succession d'extraits maladroitement collés entre eux avec des pistes sonores du film.<br />
Niveau son, ce n'est pas mieux, puisque les enregistrements ne donnent pas vraiment l'impression d'avoir été nettoyés. Gonzo Multimedia comptait corriger le tir après <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2015/08/the-space-movie-soundtracks-cd-dvd-mike-oldfield-2015.html" target="_blank"><u>leur premier essai en 2015</u></a>, mais sans un véritable accès aux sources et une pointe de je-m'en-foutisme, ça ne pouvait être qu'une nouvelle déception.<br />
<br />
Dans la lignée du <a href="http://www.orabidoo-mikeoldfield.net/2018/12/killing-fields-coffret-deluxe-box-set-pledgemusic-2019.html" target="_blank"><u>coffret <i>The Killing Fields</i></u></a>, pour les fans hardcores du documentaire et de sa bande son, un coffret collector a même été édité avec une sélection de reproductions (photographies, cartes, poster, etc...) et un certificat d'authenticité signé par <b>Tony Palmer</b> lui-même. Le double CD y est inclus, ainsi que le DVD du film. Dommage que le prix soit si élevé par contre...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" height="auto" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxdxkiNHIdJ3b6YFXZgZUtxH-7vByTib7uoosXTlESKh702yRNdHOdNqWcdm12KkVjuoEQQWaSXs2-lZZxlCS01E8-mG24SXWSbbDi-G5WDIz_0Ebrwkc5AiCig7jIczhCph7avEjz4IJ5/s1600/space-movie-mike-oldfield-box-set-tony-palmer-limited-certificated-2019.jpg" width="75%" /></div>
<br />
--<br />
<b><i>The Space Movie Original Soundtrack </i></b>(2019), édité par Gonzo Multimedia (2CD). Date de sortie le 1er novembre 2019. <a href="https://amzn.to/2VasEkt" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
<b><i>The Space Movie Directors Box Set </i></b>(2019), édité par Gonzo Multimedia (Coffret). Date de sortie le 20 septembre 2019. <a href="https://amzn.to/2Rlh5WN" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
<br />
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<div style="text-align: center;">
-----</div>
<br />
<br />
Pour finir, puisqu'il n'y a finalement rien mieux que la musique pour parler d'elle même, je vous propose une sélection parmi les concerts qui ont été cités dans cet article et disponibles librement sur les plateformes. Bien sûr il y en a encore plein d'autres et cela peut vite devenir un bon passe-temps, alors bonne écoute !<br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>Live de Tubular Bells Part 1 aux studios de la BBC, le 30 novembre 1973</b></span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/nbYQYOM66MA" width="100%"></iframe><br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>Concert European Adventure Tour à Hannovre (Allemagne), le 2 avril 1981<span style="background-color: red;"></span></b></span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/V57mOA8depI" width="100%"></iframe><br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>[Suite] Concert European Adventure Tour à Hannovre (Allemagne), le 2 avril 1981<span style="background-color: red;"></span></b></span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/ehQy_SZzuEE" width="100%"></iframe><br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>Concert Discovery Tour 84 à Viareggio (Italie), le 8 septembre 1984</b></span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/x5wP4SDYgro" width="100%"></iframe><br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>Concert Then & Now de Katowice (Pologne), le 25 juillet 1999</b></span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/UWSTYk0pjCo" width="100%"></iframe><br />
<br />
<span style="background-color: #3d85c6;"><b>Concert European Adventure Tour à Essen (Allemagne), le 1er avril 1981</b> (pistes 13-21)</span><br />
<iframe allow="encrypted-media" allowtransparency="true" frameborder="0" height="344" src="https://open.spotify.com/embed/album/1LFueDxNyfos59bgosalvq" width="100%"></iframe>
<br />
<br />
<a class="forumread" href="http://forum.orabidoo-mikeoldfield.net/"><b>Forum</b></a>Unknownnoreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2626595270716446863.post-17555901143092759292019-01-04T15:38:00.000+01:002020-04-07T23:48:58.205+02:00MOONLIGHT SHADOW: THE COLLECTION : Le best-of pour la première fois en vinyle<div class="separator" style="clear: both; display: none; text-align: center;">
<img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-WlAqen6qXP-8tMJbIsyIhbK94KeVg0LIxrCJvvSnkTl65uKDaS99JvSjCaeDtcunblInrwHCu-cZia3s6nh0CBjHvjof3rYRADPBcyF5iLPBDptQy8PAg09o1cdlWVH_2XUYn8YA0oYh/s1600/Mike_Oldfield_Moonlight_Shadow_The_Collection_vinyl_2019.jpg" /></div>
Vingt six ans que cela n'était pas arrivé ! Ce début d'année 2019 voit en effet la nouvelle édition vinyle d'un <i>best of</i> de <b>Mike Oldfield</b> intitulé <i>Moonlight Shadow: The Collection.</i><br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-WlAqen6qXP-8tMJbIsyIhbK94KeVg0LIxrCJvvSnkTl65uKDaS99JvSjCaeDtcunblInrwHCu-cZia3s6nh0CBjHvjof3rYRADPBcyF5iLPBDptQy8PAg09o1cdlWVH_2XUYn8YA0oYh/s1600/Mike_Oldfield_Moonlight_Shadow_The_Collection_vinyl_2019.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Moonlight Shadow: The Collection</i> (sortie en vinyle le 4 janvier 2019)</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<br />
En réalité ce n'est pas une réelle nouveauté - hormis le format - puisque cette compilation était déjà sortie en CD il y a presque six ans sous le label Spectrum Music, l'une des innombrables filiales d'Universal. Si avec la tracklist du CD original nous avions droit aux incontournables "tubes" du Maestro avec en tête de file <i>Tubular Bells</i> (un extrait de plus de 13 minutes tout de même), <i>In Dulci Jubilo</i>, et bien entendu <i>Moonlight Shadow</i>, il y avait également quelques morceaux moins courants comme <i>Diana</i> (extrait du mix 2011 d'<i>Incantations</i>), ou encore <i>Sunset </i>et <i>Slipstream</i> (<i>Light + Shade</i>) :<br />
<br />
<div style="text-align: left;">
<b><u>Liste des pistes (version CD)</u> :</b></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
1. <b><i>Tubular Bells (Two Sides excerpt)</i></b> (<i>Tubular Bells</i>, 1973) - 13:28</div>
<div style="text-align: center;">
2. <b><i>Ommadawn (Excerpt)</i></b> (<i>Ommadawn</i>, 1975) - 3:37</div>
<div style="text-align: center;">
3. <b><i>In Dulci Jubilo</i></b> (single, 1975) - 2:50</div>
<div style="text-align: center;">
4. <i><b>First Excursion</b></i> (face B du single <i>William Tell Overture</i>, 1977) - 5:52</div>
<div style="text-align: center;">
5. <i><b>Diana (Excerpt from Incantations)</b></i> (<i>Incantations</i>, 1978) - 6:32</div>
<div style="text-align: center;">
6. <b><i>Airborn (</i></b><i><b>Platinum: Part 1)</b></i> (<i>Platinum</i>, 1979) - 5:00</div>
<div style="text-align: center;">
7. <b><i>Guilty (7 single version)</i></b> (single, 1979) - 4:13</div>
<div style="text-align: center;">
8. <b><i>Blue Peter</i></b> (single, 1979) - 2:05</div>
<div style="text-align: center;">
9. <b><i>Sheba</i></b><span style="white-space: pre;"> </span>(<i>QE2</i>, 1980) - 3:31</div>
<div style="text-align: center;">
10. <b><i>Mount Teidi</i></b> (<i>Five Miles Out</i>, 1982) - 4:10</div>
<div style="text-align: center;">
11. <b><i>Moonlight Shadow</i></b> (<i>Crises</i>, 1983) - 3:37</div>
<div style="text-align: center;">
12. <b><i>Good News</i></b> (<i>The Killing Fields</i>, 1984) - 1:44</div>
<div style="text-align: center;">
13. <b><i>Amarok (Two Sides excerpt)</i></b> (<i>Amarok</i>, 1990) - 5:03</div>
<div style="text-align: center;">
14. <b><i>Slipstream </i></b>(<i>Light + Shade</i>, 2005) - 5:14</div>
<div style="text-align: center;">
15. <b><i>Sunset</i></b> (<i>Light + Shade</i>, 2005) - 4:42</div>
<div style="text-align: center;">
16. <b><i>Aurora</i></b> (<i>Music of the Spheres</i>, 2008) - 3:43</div>
<br />
Cette compilation de morceaux très éclectiques et en ordre chronologique avait donc le mérite d'être une bonne porte d'entrée pour celles et ceux qui veulent commencer à découvrir l'univers étendu que peut offrir la musique de <b>Mike Oldfield - </b>même si la période de 1992-2003 y était occultée (les droits appartenant à Warner Music), et que les deux derniers albums <i>Man on the Rocks</i> et <i>Return to Ommadawn</i> n'y apparaissaient logiquement pas (en 2013 on rappelle).<br />
<br />
Mais c'était sans compter sur cette nouvelle édition de <i>Moonlight Shadow: The Collection</i> dans sa version épurée sur microsillons. En effet, bien que la version originale comptait environ 75 minutes de musique, son pendant analogique n'en compte finalement que 45, afin de se conformer aux traditionnels sillons de 25 minutes par face maximum.<br />
Et puisqu'il n'y avait pas de place pour tout le monde sur un seul disque, il a bien fallu faire des choix... Cela a donc été l'occasion de réviser la liste pour, entre autres, laisser la place aux deux derniers albums studio avec l'ajout du morceau <i>Sailing</i> (2014) et un medley d'extraits piochés dans <i>Return to Ommadawn Part. 1</i> (2017) baptisé <i>Mike Oldfield's Stream </i>(pourquoi pas...) :<br />
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<div style="text-align: center;">
<br />
<div style="text-align: left;">
<b><u>Liste des pistes (version LP)</u> :</b></div>
<br />
<b>Face A</b><br />
A1. <i><b>Tubular Bells</b> (Two Sides Excerpt)</i> - 13:27</div>
<div style="text-align: center;">
A2. <i><b>Amarok</b> (Two Sides Excerpt - part 1)</i> - 5:05</div>
<div style="text-align: center;">
A3. <i><b>Mike Oldfield's Stream</b> (Theme From Return To Ommadawn - part 1)</i> - 4:13<br />
<b>Face B</b></div>
<div style="text-align: center;">
B1. <i><b>Moonlight Shadow</b></i> - 3:32</div>
<div style="text-align: center;">
B2. <b><i>Sailing </i></b>- 4:43</div>
<div style="text-align: center;">
B3. <b><i>Slipstream </i></b>- 5:15</div>
<div style="text-align: center;">
B4. <b><i>Guilty</i></b> - 4:07</div>
<div style="text-align: center;">
B5. <i><b>Good News</b></i> - 1:44</div>
<div style="text-align: center;">
B6. <b><i>In Dulce Jubilo</i></b> - 2:53
</div>
<br />
Cette fois plus de chronologie, mais une réorganisation totale pour séparer les extraits de fresques instrumentales en face A, des <i>presque-</i>singles placés au hasard en face B. On en arrive à se demander si Universal s'est un minimum creusé la tête pour nous sortir une sélection pareille. Décider de réduire la compilation sur un seul disque est une chose ; conserver près de 14 minutes de <i>Tubular Bells </i>(soit plus d'1/4 du disque) et miser sur l'ajout de <i>Sailing </i>en est une autre !<br />
Pourquoi ne pas avoir privilégié les morceaux de <i>Music of the Spheres</i> (encore inédits sur vinyle) ou les remix de <i>The 1984 Suite</i>, par exemple ? Etait-ce vraiment utile de sélectionner une énième fois <i>Guilty</i> et <i>In Dulci Jubilo</i> ?<br />
La seule originalité revient au rescapé <i>Slipstream</i> (<i>Light + Shade</i>), qui marque ici sa première apparition sur microsillon... l'argument est maigre.<br />
<br />
C'est donc pour ma part une déception, au-delà de l'esprit de complétude, l'achat de ce disque ne pourra être motivé que par un petit prix. Par ailleurs, attendons d'en savoir plus sur la qualité du pressage <i>180gr</i>...<br />
<br />
Pour l'heure, la sortie au Royaume-Uni de ce disque est officiellement aujourd'hui (le 4 janvier 2019), mais d'autres plateformes européennes prévoient déjà un décalage d'une semaine.<br />
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<b><i>Moonlight Shadow: The Collection </i></b>(2019) par <b>Mike Oldfield</b>, édité en vinyle par Universal Music. Date de sortie le 4 janvier 2019. <a href="https://amzn.to/2A43EBE" target="_blank"><u>Commander / Order</u></a><br />
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