mardi 30 mai 2023

Interview par Bert Bertrand pour le périodique « En Attendant » n°17 - Mai 1979 (Belgique)

Voici une interview que certains qualifieront probablement d'inutile puisqu'on y apprend pas grand chose, hormis le fait que Mike Oldfield à la fin des années 70 était devenu aussi insolant que laconique en entretien. C'est à mon avis un très bon rappel de la personnalité de Mike, qui, finalement, n'a jamais été très loquace avec la presse, ni très bon vendeur. Le parallèle avec le fait qu'il communique peu aujourd'hui fait donc sens, même si des fois on est d'accord que ça peut être très frustrant, voire énervant !..

Le journaliste belge Bert Bertrand en a en tout cas fait les frais au printemps 1979, alors que le Maestro était en tournée 'Exposed' européenne, après la sortie de son quatrième album Incantations, et son passage en thérapie exegesis...

Je remercie tout particulièrement Georges pour l'archive originale. Et j'espère que ce type de contenu vous plaira.

Bonne lecture !

Retranscription de l'article paru dans le mensuel belge En attendant n°17 en mai 1979, par Bert Bertrand :

« Bert Bertrand par Mike Oldfield »

Nous avons longtemps hésité avant de publier l’article qui suit. Si ce qui vous intéresse en lisant une interview de Mike Oldfield, c’est d’apprendre quoi que ce soit au sujet de sa musique, de ses disques ou de ses accompagnateurs, vous pouvez tout aussi bien tourner la page immédiatement.

Par contre si ce qui vous intéresse, ce sont les rapports psychologiques qui peuvent se créer entre deux individus, voyez la retranscription exacte de ce qui fut dit entre Mike et Bert.

Le concert que Mike Oldfield a donné le neuf avril à Bruxelles fut simplement le plus merveilleux jamais donné à Forest-National. Mike Oldfield, d'autre part, m’intéressait car il avait l'air timide, si gentil et que j’ai toujours adoré ses disques.

Si j'avais su...

En fait, cette interview s’avéra être la plus désespérante que j’ai jamais réalisée. Je me sentais impuissant devant l’incommunicabilité qu'il cherchait à préserver.

J'ai perdu trois quarts d’heure à essayer de le comprendre et une nuit blanche à méditer sur ses paroles.

Dernière information préliminaire: comme vous, j'ai horreur des semi-journalistes qui parlent plus d'eux-mêmes que des gens qu’ils interviewent. Il suffit de lire dans la presse qui se proclame concurrente des phrases du genre « grâce à la gentillesse de l'attaché de presse de la firme Machin: j'ai eu l'honneur de parler à Arthur Delferrière et en dégustant une tranche de jambon, nous sommes allés dans ma Simca au café Chez Léon (Merci, Léon pour la bière gratuite) où j'ai recueilli les confidences suivantes ».

La différence, dans le cas qui nous occupe, c’est que je ne parle pas de moi pour me mettre en évidence (Non, à peine - G.V.) mais simplement parce que c'est inévitable face à son désir d'anonymat.

Vous allez voir, ça a très mal commencé:

- Tu as longtemps été considéré comme un musicien solo, or dernièrement, ton nom est apparu en tant qu’invité sur plusieurs disques. Y a t-il un changement qui s’est opéré en toi?

- Pas de raison.

- Ton travail en solo te satisfaisait-il au point que tu n’éprouves pas le besoin d’agrémenter celui des autres?

- J'ai dit « pas de raisons ».

- Est-ce que ça signifie que tu n’as pas envie de parler?

- Non, pas du tout.

- Non pas du tout quoi?

- Non, ça ne signifie pas que je n'ai pas envie de parler. Mais si tu continues à me demander des raisons, je n'en aurai plus envie.

- Ça t’ennuie qu’on essaie de comprendre pourquoi tu agis d’une certaine manière?

- C'est toi qui cherches des raisons, c’est toi qui en as besoin. Pas moi.

- Quel est l'intérêt de parler de quoi que ce soit alors, sinon pour essayer de comprendre les gens?

-Il n'y a pas d'intérêt.

- La communication ne présente pas d'intérêt pour toi?

- Je ne considère pas nécessairement que parler, c’est communiquer. Il y a d’autres moyens.

- (pause) Jusqu’à présent dans la conversation, j'ai l’impression que tu te sens agressé lorsque je te demande ce que tu appelles des raisons et ce que moi j'appelle des explications.

- Si tu as des difficultés, c’est ton problème, pas le mien.

- Pourquoi penses-tu qu’il y a un problème?

- Moi je n’ai pas de problème.

- Je crains de ne pas te comprendre. Ça te fait plaisir?

- Je n’en ai rien à foutre.

- Ton attitude, c’est une pose permanente ou un jeu?

(Il rit) - Pas du tout! Dis-moi, comment te sens-tu?

- Euh... Je me sens... comme en compagnie de quelqu'un qui n’a pas envie de parler.

- Non, tu ne réponds pas à ma question. COMMENT TE SENS-TU?

- Vis-à-vis de toi ou de moi-même?

- De toi-même.

- Eh bien, je crois que ce dont j’ai envie maintenant, c'est un peu de chaleur ou d'affection.

L'interviewé (Photo: Robert Velline)

Il se penche vers moi, me prend dans ses bras et m’embrasse. Naturellement, je ne lui réponds pas physiquement et je reste tendu.

- Mais non, tu n’en as pas vraiment envie, tu vois? Tu ne désires pas vraiment l'affection.

- OK. Disons que cette situation m’embarrasse. (Silence). Tu préfères parler de ta musique ou de toi-même?

Content de son petit effet, il répond plus gentiment - Ca m'est égal du moment que tu ne me demandes pas de raisons.

Nous parlons du disco, de la culpabilité et inévitablement, comme au jeu du « ni oui ni non », j'en viens à lui demander une raison. Y a-t-il moyen de parler de sujets qui ne soient pas superficiels sans mentionner de raison? Si ça vous intéresse, il a trois chiens et un perroquet qui dit « Stop it » et il aimerait avoir des enfants. Dans « Incantations », il mentionne les noms de trois déesses, Diana, Luna et Luchina (si j'ai bien compris) qui ont le pouvoir, lorsque la lune est sombre, de la faire briller à nouveau. Mike Oldfield considère que tout autour de nous n'est que sorcellerie.

- Mm-mmmh. Tu crois en Dieu ?

- (long silence) Dieu en tant que concept, certainement pas.

- Que signifie Dieu pour toi ?

- Tout.

- Oh shit, Est-ce que tu votes aux élections ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Des raisons!

- (sigh) Tu aimes Village People?

- « In The Navy »? Oui.

- Je crois me souvenir avoir lu quelque part que tu as suivi les cours de EST. (ce sont des séminaires qui consistent à faire des exercices psychologiques de confiance en soi).

- Non.

Je sais qu'il ment, mais je n’insiste pas.

- Tes singles comme « Portsmouth » ou « On A Horseback » ont toujours été très différents de ce que tu faisais en album. Considères-tu déplacé d'inclure des singles aussi « plaisants » sur un album?

- Les singles sont juste des trucs que j’enregistre à droite ou à gauche pour le pied.

- Et les albums, tu ne les enregistres pas pour ton plaisir?

- Ce sont surtout mes albums qui sont mon atout commercial.

- Tu ne comptes pas sur les singles pour t’enrichir?

- Sur « I’m Guilty » (Je suis coupable), oui.

- Ah, c'est de cela que tu es coupable, alors?

- Oui

- Tu te trouves cupide?

- Oui.

- Tu te trouves sexy?

- Oui, je me trouve très sexy.

- Tu trouves que tu es un Gentil Garçon?

- Oui, je suis un très gentil garçon.

- Quand tu étais petit, qu'est-ce que tu voulais devenir?

- Conducteur de train.

- Pourquoi n’as-tu pas plutôt fait ça?

- Je l’ai fait.

- Quand et où?

- Hier, à Berlin-Est.

(Oh-oh. Encore une de ces réalités séparées. On mentionne l’inévitable Carlos Castaneda).

- De quoi as-tu peur?

- De tout.

- Qu'est-ce que tu déteste le plus?

- Tout.

L'intervieweur et ses complices (Photo: Paul Coerten)

- Quelle est l’utilité de te donner la peine de parler aux gens, si ce n’est même pas pour communiquer avec eux?

- Il n’y a pas d'utilité.

- Pourquoi le fais-tu, alors?

- Pas de raisons.

- Tu ne te poses jamais aucune question?

- Si.

- Pourquoi cherches-tu à donner l’impression que le dialogue est inutile chaque fois que je te demande une raison?

- Je ne trouve pas que ce soit inutile. Je choisis de ne pas le faire. Pas avec toi.

- Parce que tu ne m'aimes pas personnellement?

- Non, je t'aime.

- Alors?

- Alors quoi?

- Pourquoi acceptes-tu de me parler si tu ne veux pas avoir à te justifier? De quoi aimerais-tu parler?

- De toi.

- OK, ce ne serait pas moins intéressant mais je crois qu'il y a plus de gens qui s’intéressent à Mike Oldfield qu’à moi.

- Peut-être, mais je n’ai rien à raconter que n'importe qui d'autre ne pourrait pas faire.

- Tu es dans une position où tu peux te permettre de refuser en bloc de parler à la presse. Pourquoi ne fais-tu pas ça plutôt que de perdre ton temps et le mien?

- Je veux bien te parler mais pourquoi t’obstines-tu à me demander des raisons à tout ce que je fais?

- J’ai l’impression que chercher des raisons est une aussi bonne base qu’une autre pour établir une communication entre deux individus.

- Pour moi, ce n’est pas ça la réelle communication. J’appelle ça deux machines qui s’épient pour mieux se confronter.

- Ce n'est pas nécessairement si négatif. Quelle est selon toi la manière la plus efficace de communiquer, sinon la parole?

- Ce qu'on fait maintenant.

- Se regarder ? Oui, bien sûr, c'est immédiat mais pas très édifiant.

- Tu interprètes le fait que je te regarde comme un défi, n'est-ce pas?

- Oh non, pas du tout. C'est le genre de défi auquel je me livrais il y a dix ans, mais ça ne m'intéresse plus. C’est trop facile. Mais je ne crois pas pouvoir communiquer avec toi de cette manière-là car je ne te connais pas assez intimement pour savoir ce que tu ressens.

- Quand je te regarde, je ne pense peut-être à rien.

- Donc, impossible de communiquer.

- Le problème avec toi, c’est que tu places la communication au niveau exclusif de l'esprit. C'est la partie de toi qui cherches des explications à tout.

- Tu as raison, on peut communiquer physiquement, mais c’est moins efficace. Tu parles parfois à des inconnus, dans le train ou dans l'avion?

- Oui, parfois. Je suis en train de parler avec toi.

- Et ça te plaît?

- Enormément. (silence). Tu te souviens que nous ayons commencé cette conversation parce que TOI tu avais envie de parler. Moi, je crois que tu es obsédé par la parole. En général, tu parles facilement avec les gens?

- Je ne suis pas quelqu'un de bavard, mais j'ai beaucoup de facilité à parler aux gens quand j’en ai envie.

- Et de quoi parles-tu le plus volontiers?

- N'importe quoi, le temps qu'il fait, le sexe, la musique, la mode, les gens.

À ce moment-là, il me fait parler de mes parents, je préfère ne pas retranscrire cette partie-là de l'interview mais sa conclusion est:

- Avant de poser les raisons chez les autres, tu ferais bien de te poser un peu plus de questions à toi-même.

J'arrête l’enregistreur. Ensuite je lui demande:

- Pourquoi cherches-tu tellement à déceler les faiblesses des autres? Est-ce que, de la même manière que certains types aiment montrer leur force physique pour se rassurer, toi tu aimes bien te montrer implacable psychologiquement?

- Je ne cherche pas à montrer aux gens qu'ils sont faibles mais parfois, je dois surmonter des faiblesses et elles en deviennent plus apparentes.

 

A la réflexion, je ne crois pas que Mike Oldfield soit plus « fort » que moi. Il peut se permettre d'être plus arrogant et c'est peut-être justement une faiblesse de sa part que de ne pas se mettre au niveau de son interlocuteur et d'éviter sciemment le dialogue. Qu’est-ce qui est la défense des faibles?


Par Bert Bertrand.


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lundi 22 mai 2023

RENDEZ-VOUS : Emission Spéciale MIKE OLDFIELD le 25 mai sur radio SUN !

C'est suffisamment exceptionnel pour le partager ici à la communauté francophone : ce jeudi 25 mai 2023 à 20h sera diffusée en direct la seconde partie d'une programmation spéciale "Mike Oldfield" animée par Thierry Joigny sur l'antenne de SUN !

C'est dans le cadre de l'émission hebdomadaire AMAROK (ça ne s'invente pas) que les 50 ans de Tubular Bells sont donc mis à l'honneur ce mois-ci avec une programmation 100% oldfield-ienne pendant près d'une heure. Le jeudi 18 mai avait déjà été l'occasion de diffuser entre autres la première face du chef d'œuvre de 1973 en live sur un exemplaire du vinyle original - s'il vous plait - et cette semaine connaitra donc sa suite et fin. Thierry Joigny a profité de l'occasion pour nous sélectionner une liste de morceaux issus de la discographie de Mike Oldfield, témoignant toujours autant de la diversité des genres que nous a proposé le Maestro depuis ses débuts. Ce qui est sûr, c'est qu'entendre, pour une fois, passer Sheba et Spanish Tune à radio, change des classiques Moonlight Shadow et To France !

Dans les studios de SUN avec la platine prête à faire tourner Tubular Bells.

La playlist de l'émission du jeudi 25 mai (jour même des 50 ans de Tubular Bells, ne l'oublions pas !) est encore en partie tenue secrète, mais on peut déjà annoncer que la démo de Tubular Bells 4 sera proposée en intégralité sur les ondes !

Pour rappel, SUN peut être captée sur la bande fm dans la région des Pays de la Loire et sur webradio partout ailleurs. Les émissions sont également ré-écoutables en replay directement sur le LeSonUnique.com ;-)

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mercredi 17 mai 2023

L'UNIQUE interview de Mike Oldfield sera pour PROG Magazine #140 !

S'il ne devait en avoir qu'un, le magazine anglais PROG était bien placé pour être l'élu. Alors que les 50 ans de Tubular Bells sont célébrés par bons nombres d'artistes, et que l'ultime morceau du Maestro est à quelques jours de sa sortie dans les bacs, on n'attendait plus que Mike Oldfield nous raconte son histoire et revienne (peut-être) sur ces six dernières années. Car, apparemment, de l'eau a bien coulé sous les ponts depuis la sortie de Return To Ommadawn en 2017...

PROG n°140 (mai 2023)

Ce vendredi 19 mai verra donc la SEULE interview du multi-instrumentiste publiée dans les pages du magazine spécialisé, qui consacrera d'ailleurs une bonne partie de son numéro au chef d'œuvre de 1973, avec également des témoignages de grands noms comme Richard Branson, Tom Newman, Simon Heyworth, Sally Oldfield, etc... Pour l'occasion, le magazine nous gratifie même de quatre cartes postales de photos du musicien prises en studio il y a 50 ans, dont certaines je crois rarement vues auparavant.

Comme d'habitude, la traduction par votre humble serviteur de cette interview en français et de la critique de l'album sont disponibles ICI et ! Mais, dans tous les cas, vous pouvez dès à présent vous procurer le numéro (in english) via le site officiel du magazine.

jeudi 11 mai 2023

Une nouvelle annonce bientôt ??! Mike Oldfield joue avec nos nerfs !

Nous sommes à 15 jours de la sortie officielle de l'édition célébrant les 50 ans de Tubular Bells, l'occasion de découvrir (sur support physique) la démo du quatrième opus qui ne verra a priori jamais le jour. 

Depuis cette annonce, les spéculations et les on-dit font beaucoup parler. D'autant qu'Universal Music a même été jusqu'à présenter un Mike Oldfield désormais à la retraite. Le principal intéressé ne s'étant pas encore exprimé sur le sujet, il est difficile d'en savoir plus pour le moment.

Toujours est-il que pendant ce temps, la campagne promotionnelle est lancée, les éditions physiques dévoilées, et nous avons déjà eu la chance de découvrir officiellement les 4 premières minutes du nouveau morceau. Pour les plus curieux, l'intégralité de la démo est même déjà disponible en avant première sur certaines plateformes comme Amazon Music ou sur Youtube. L'espoir d'une autre annonce était donc plutôt mince... Mais c'était sans compter l'imprévisible Mike Oldfield qui, encore une fois, nous prend par surprise en sortant brièvement de son mutisme pour REdire à ses fans qu'il faut s'attendre à davantage...

Plus bientôt...

Un très court commentaire posté dans la nuit du 11 mai 2023 sur son groupe privé, en réponse à l'annonce de la sortie physique de Tubular Bells 50th Anniversary Edition

Ce n'est pas la première fois puisqu'il nous avait déjà fait le coup lors de l'annonce d'Opus One en février dernier. Alors, que peut-on réellement attendre ? 

A ce stade, plusieurs hypothèses peuvent être avancées, comme l'arrivée prochaine d'une édition plus 'Collector' pour les fans, ou pourquoi pas la sortie d'un coffret-anniversaire pour célébrer les 50 ans de carrière...

Certainement moins emballant pour les non-résidents britanniques, mais la mise en vente de places pour la session d'écoute (listening party) en Dolby Atmos organisée au Royaume-Uni le 22 mai prochain devrait également être imminemment annoncée (?). On rappelle que des tickets étaient à gagner sur le site officiel...

Enfin (et c'est une arlésienne !), voilà maintenant plus de 6 ans que nous n'avons aucune nouvelle des rééditions du catalogue Virgin, et notamment la fameuse version 5.1 d'Amarok ! Un album pour lequel Mike Oldfield avait pourtant exprimé un véritable enthousiasme à l'idée de le remixer. Est-ce qu'on peut rêver ? :-)

A suivre en tout cas...

vendredi 5 mai 2023

TUBULAR BELLS 4 : Ecoutez les premières minutes de la démo !

Officiellement les éditions physiques ne sortiront que le 26 mai prochain. Pourtant, c'est bien depuis ce vendredi 5 mai 2023 que nous pouvons découvrir un avant-goût du dernier morceau de Mike Oldfield intitulé Tubular Bells 4 Intro !

Un extrait de 4 minutes publié sur toutes les plateformes de streaming (Youtube, Spotify, Deezer, etc...), avec pour l'occasion une illustration spéciale reprenant l'ébauche du logo incliné de Tubular Bells, publiée il y a 6 ans.


Musicalement, chacun se fera son idée. Très proche de l'original, on retrouve aussi pas mal les sonorités de Return To Ommadawn (dont Mike Oldfield sortait tout juste). Personnellement, ces 4 premières minutes sont plaisantes, mais c'est vrai que l'on a plus affaire à une variation du titre de 1973 qu'à une véritable ré-imagination, comme avait pu l'être Tubular Bells III par exemple. Pour le moment en tout cas, la structure de Tubular Bells est reprise telle quelle, et on retrouve effectivement le fameux motif au piano, avec une nouvelle cassure dans le rythme, si particulière.

Attendons de découvrir l'intégralité du morceau le 26 mai pour nous faire une idée plus précise, mais ne perdons de toute façon pas de vue qu'il ne s'agira toujours que d'une démo de travail.

Bonne écoute !


Tubular Bells 4 Intro (edit)