lundi 31 mars 2014

Man on the Rocks track by track

Une nouvelle vidéo sur la création de Man on the Rocks vient d'être publiée sur la chaine officielle de Mike Oldfield. Il y présente chacun des morceaux composant l'album en apportant, tour à tour, certaines précisions sur leur confection, ainsi que sur leur signification.



Caroline Monk en a profité pour annoncer que la vidéo du prochain single, Moonshine, sera bientôt en ligne !

Un point sur les projets de Mike Oldfield (update)

Le site espagnol ReviewsNewAge.com a dévoilé un nouvel entretien de Mike Oldfield dans lequel il revient sur son 25ème album, Man on the Rocks et ses (possibles) futurs projets. Pas de grandes révélations concernant le récent album, donc, mais quelques points à souligner, tout de même, à propos de son avenir musical...

Tubular Bells IV
Mike Oldfield semble décidément très intéressé pour composer ce nouvel opus, même s'il doit pour cela affronter les critiques des fans qui s'indignent déjà sur la toile. Cependant, il ne manque pas de rappeler qu'il s'agit pour le moment que d'une idée, et qu'il n'est de toutes façons jamais sûr de ce que sera son prochain album, s'il y en a un... Rappelons qu'à plusieurs reprises, déjà, Mike a émit l'idée de composer le prequel de Tubular Bells. On serait donc plutôt parti pour un TB-0 ! Plus d'info
MAJ 08/09/14 : Deux propositions de titres pour ce prequel ont été suggérés aux fans sur la page officielle FB : Nucleus et Embryo. Selon la récente interview donnée par la BBC Radio 2 en mai, l'album est attendu pour 2017 avec une possible exclusivité vinyle.

Ré-éditions
C'est une question restée un peu en suspens depuis la première réédition de son ancien répertoire, lancée en 2009 avec TB, mais il semblerait que les albums issus de la période Warner (1992-2003) soient également en passe d'être revisités ! En effet, en détournant la question au sujet d'une éventuelle compilation de raretés, Mike a répondu qu'il avait pour projet de mettre la main sur les multipistes de ces huit albums (Tubular Bells II, TSODE, Voyager, Tubular Bells III, Guitars, Millenium Bells, Tres Lunas et Tubular Bells 2003), avant de s'attaquer à leur remasterisation. En attendant, de son côté, la Warner a décidé de rééditer ces albums dans un coffret spécial sorti en octobre 2014. Des éditions vinyles des quatre premiers titres, promises finalement pour avril 2015, accompagnent cette série de rééditions, ainsi qu'une compilation de raretés sortie en mai 2015. Par ailleurs, Mike a spécifié qu'il allait bientôt recevoir les multipistes d'Amarok pour lequel il semble très excité à l'idée de s'attaquer au remix 5.1 ! Cependant, son prochain travail sera tout d'abord de revisiter les albums situés entre Crises et Amarok, sans toute fois préciser de date de sortie. Nous devrions découvrir les rééditions de Discovery et The Killing Fields en Janvier 2016. Plus d'info

Nouvelle autobiographie
Mike a également émit l'idée d'écrire une nouvelle version de son autobiographie, Changeling, sortie en 2006, et dans laquelle il étofferait la deuxième partie de sa carrière. En effet, cette période semble avoir été écrite à la hâte, après que les éditeurs lui aient demandé de finalement l'intégrer, malgré son envie de s'arrêter dans un premier temps à 1979. Cette nouvelle édition, qui pourrait sortir dans quelques années, sera donc une sorte de "mise à jour" se concentrant beaucoup plus sur l'époque post-Virgin.

Prochain concert 
Enfin, et c'est une première depuis longtemps, Mike a répondu à l'éventualité de donner un concert exceptionnel depuis les Bahamas, et qui serait retranscrit en direct par internet ! Il a précisé qu'il le fera peut-être un jour... mais qu'il a besoin de temps. Une bonne nouvelle, même si cela diminue, encore un peu plus, l'espoir de revoir un jour Mike en tournée sur le sol européen...

Toujours est-il que depuis sa grande prestation aux JO de Londres, Mike Oldfield semble plus motivé que jamais ! A suivre donc...

L'intégralité de l'interview (en espagnol) est disponible ICI.

lundi 24 mars 2014

Playlist de Mike Oldfield : son Top 5 !

Le nouveau numéro du magazine allemand Eclipsed consacre ce mois-ci quelques pages à Mike Oldfield, à l'occasion de la sortie de Man on the Rocks. Outre une interview "exclusive" et une chronique de l'album, Mike en profite pour lister son Top 5 des albums qu'il écoute. Attention c'est du lourd, quelque chose me dit que beaucoup s'y retrouveront ! ;-)
  1. The Beatles - Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
  2. The Who - Tommy
  3. Jean Sibelius - Symphonie n°5
  4. Bob Dylan - Blonde On Blonde
  5. Led Zeppelin - Led Zeppelin II

samedi 22 mars 2014

'Le Messager' : 2ème partie

Comme promis voici la deuxième partie traduite de l'interview donnée par Anil Prasad en 2013. Après être revenu sur son actualité récente (Tubular Beats, rééditions 2013 et JO), Mike Oldfield consacre un moment pour parler, dans des termes parfois inédits, de trois albums qui ont spécialement marqué sa carrière : Ommadawn, Amarok et Heaven's Open (un fait suffisamment rare pour être mis à l'honneur...). Je vous laisse donc découvrir cette 2ème partie passionnante, pleine d'anecdotes, et rappelle que la première est toujours disponible (ici).


(la troisième et dernière partie est déjà en route ;-)

jeudi 20 mars 2014

Man on the Rocks débute à la 75ème place (France)

 

Pour sa première semaine en France, le 25ème album studio de Mike Oldfield s'offre donc la 75ème place des meilleures ventes d'albums, loin derrière les performances chez nos voisins européens pour lesquels Man on the Rocks est souvent entré dans le TOP 10.

mercredi 19 mars 2014

Mike Oldfield (re)parle du prequel de Tubular Bells !

En pleine promotion pour son nouvel album, Man on the Rocks, Mike Oldfield semble déjà penser à la suite !


Après certaines allusions faites par Caroline Monk, puis par Mike lui-même sur sa page Facebook officielle il y a quelques mois, c'est le Huffington Post qui ravive cette semaine la flamme en publiant une interview de Mike Oldfield dans laquelle il évoque un (possible) projet de "prequel" à son chef d’œuvre de 1973, tout en précisant le concept qui serait de créer un son unique, rappelant l'époque (avant Tubular Bells, donc) où les synthétiseurs n'existaient pas. De quoi réjouir les fans de la première heure ! 

Par ailleurs, Lundi dernier, le site culturel hmv.com, publiait à son tour une interview de Mike Oldfield à l'occasion de la sortie de son 25ème album. Celle-ci s'est également conclue par la fameuse question "Et ensuite ?", à laquelle Mike a répondu une nouvelle fois qu'il voulait se lancer dans un prequel de Tubular Bells, ajoutant qu'il avait également, depuis peu, une autre idée en tête concernant quelque chose autour du rock.

Alors pouvons-nous espérer une nouvelle œuvre entièrement instrumentale ? Un Tubular Bells 0 ? Comme il le conclut si bien : "nous verrons"...

L'intégralité de l'interview du Huffington Post est désormais en ligne :  


Voici l'extrait de l'interview de hmv.com en question (l'intégralité ICI) :

"Avez-vous une idée de ce que vous allez faire maintenant ? Pouvons-nous nous attendre à d’autres chansons ? 
Et bien en fait je pensais peut-être faire un prequel à Tubular Bells. Des orgues électriques, des guitares, sans échantillonnage [traitement numérique de la musique]. Mais je me suis aussi réveillé hier en pleine nuit avec autre chose du type rock à l’esprit, donc on va voir."

Interview for The Huffington Post (03/15/14)


Mike Oldfield is not a man you would think would be in need of validation.

His history-making record 'Tubular Bells' has sold an estimated 15 to 17 million copies worldwide and, four decades after he stunned the world with its arrival, the atmospheric notes used on films from 'The Exorcist' to 'The Space Movie' remain as unique, distinctive and instantly recognisable as ever.

However, it took an invitation from Danny Boyle to appear on stage at the opening ceremony of the London Olympics for him to feel “a valid artist of the 21st century”.

More tellingly, it gave him a “shot in the arm” for some fresh music-making.

“It plugged me back into the world of music,” he says happily, on the phone from his home in the Bahamas. “Nothing else has changed, I just feel more motivation.”

Not as joyfully, he reveals it also took his recent divorce to get the creative juices flowing once again.
That happens a lot, I know,” he says ruefully. “It is useful to have an outlet. It’s a very human outlet in expressing our deepest emotions that wouldn’t find their way out otherwise.”

Mike Oldfield's divorce was, unfortunately, the creative stimulus he needed for 'Man on the Rocks'
The result is his 25th album, 'Man on the Rocks', an unashamedly rock album, in comparison to previous offerings, inspired primarily by Mike’s realisation, “I’ve done pretty much everything I want to do. What haven’t I done? Oh yes, a 1960s/70s sounding rock album… “

The album's already charted, sharing list space with the likes of Pharrell Williams and Beyonce, seeming to prove there is still an audience for someone who was making music when these two were barely a blink in their respective elders' eyes. Mike doesn't sound worried about rock belonging to yester-year...

“I come from an age when there weren’t all these classifications,” he says. “You could just as happily be listening to Bob Dylan as to Bob Marley. For me it’s about melody.”

He has adapted in some ways, though. Mike, by nature a famously solitary composer and arranger, was happy to collaborate with other world-class musicians – drummer John Robinson, vocalist Luke Stiller – and found the whole experience extremely pleasant. The fact that he could remain tucked up in his Bahamas home, with the musical files being sent to him to tinker with, no doubt, did no harm, either.

A recent documentary about Mike Oldfield traces his journey from sensitive young man for whom instant fame, adulation and expectation on the back of ‘Bells’ became a truly overwhelming experience.

“It all came along so fast, and I was a young, young thing. You’d be a strange person if that kind of attention didn’t change you – I remember thinking the key thing was for my character, my humanity, to remain intact, which of course ended up making me look stranger than ever,” he laughs, possibly referring to some of his more ‘cosmic’ phases charted in the programme.

In the film, Oldfield’s champion Danny Boyle reflects on how hard-fought some of the music turned out to be, with its creator suffering personally for it – something Oldfield acknowledges readily today.

“I am an extra-sensitive kind of person,” he says. “Always have been. Huge highs and lows. But I like to think that’s the price you pay as a musician, an artist or any creative person, I suppose. So it has its rewards.”

What’s next for a man, at his happiest, as he describes it, tinkering away with different sounds, on an tropical island in the Bahamas, with just a couple of lizards for company?

“I’ve been thinking about a prequel to 'Tubular Bells',” he says, which should be enough to send record executives running for both cover and their chequebooks in equal measure.

“Marking a time when there were no synthesisers or anything like that. A completely unique sound. But we’ll see.”

Caroline Frost (Huffington Post - 03/15/14)

samedi 15 mars 2014

'Mike Oldfield - Le messager' : interview par Anil Prasad

En juillet 2013, le site Innerviews publiait une interview exclusive de Mike Oldfield par Anil Prasad. Ce long entretien, intitulé "Mike Oldfield - The messenger", est certainement l'un des plus riches de ces dix dernières années. Interviewé au moment des sorties de Tubular Beats et des rééditions de Five Miles Out et Crises, Mike Oldfield est revenu sur sa carrière et a abordé des sujets qui se faisaient jusque-là très rares, comme les créations de Amarok et Heaven's Open, ou les souvenirs de ses anciennes collaborations.
Je vous propose de (re)découvrir cet entretien unique, et en français, avec cette première partie qui revient, notamment, sur sa participation aux JO de Londres, les créations de Tubular Beats et de Five Miles Out, ainsi que ses débuts avec Kevin Ayers.


Les deux autres parties de cette interview suivront très prochainement...

Bonne lecture !

jeudi 13 mars 2014

Througham Slad's Lost Sessions : Visuels

J'en ai parlé il y a quelques jours (ici), Magpie Records édite pour la première fois une compilation d'enregistrements effectués au milieu des années 70 entre Mike Oldfield et Les Penning (le flûtiste que l'on peut entendre sur Portsmouth, Cuckoo Song ou encore Ommadawn). Ces morceaux totalement inédits comportent entre autres les démos de Argiers et Portmouth.
Hier, Perh Martinez (de Magpie Records) publiait sur sa page Facebook les visuels définitifs du CD tiré à seulement 100 exemplaires numérotés, confirmant du même coup la liste des pistes de l'album. Finalement, aux dernières nouvelles (de ce matin), 1 ou 2 copies étaient encore disponibles sur le site de Magpie Records...

MAJ 16/07/2014 : Après l'arnaque révélée de Perh Martinez, les deux derniers morceaux bonus de cet album se sont avérés être de fausses démos de Argiers et de Portsmouth réalisées à partir des versions originales. Plus d'infos

Pochette avant
Label CD
Pochette arrière

mercredi 12 mars 2014

Mike Oldfield souhaite tous ses voeux à l'ESA pour le lancement de Sentinel-1 !

A l'occasion du lancement du satellite Sentinel-1, le site de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) vient de publier une vidéo de Mike Oldfield félicitant l'équipe du projet et souhaitant le meilleur à ce programme d'observation de la Terre. 
Entouré de ses deux derniers fils, Mike exprime sa gratitude envers l'agence pour avoir choisi la musique de Sentinel (Tubular Bells II) pour leur film consacré à la présentation du satellite (extrait à la suite de la vidéo). Il explique également l'origine de ce titre qu'il avait tiré du nom d'un des protagonistes du livre d'Arthur C. Clarke, 2001, l'Odysée de l'espace, ce "personnage" n'étant autre que le monolithe découvert sur la Lune au début du récit. Il faut savoir que "The Sentinel" était également le titre de la nouvelle ayant servi de base au film de Stanley Kubrick
On sait que Mike Oldfield a toujours été un passionné d'espace et de science-fiction et il rappelle l'importance de ce programme pour la préservation de la planète pour les générations futures. En effet, ce premier satellite muni de capteurs aura pour mission d'observer la surface de la Terre, quelques soient les conditions météorologiques, afin d'apporter une information plus précise que jamais sur l'environnement de notre planète. Le lancement est prévu pour le 3 avril prochain !

cliquez sur l'image pour ouvrir le lien vers la vidéo

mardi 11 mars 2014

Et le prochain single sera... Moonshine !

Mike Oldfield s'est manifesté aujourd'hui sur sa page officielle Facebook. Il tenait à remercier les fans pour leurs commentaires et exprimer sa joie de voir MOTR se placer dans les charts en précisant qu'il donnait, cette semaine, plusieurs interviews aux Etats-Unis. Il en a profité également pour dévoiler le titre du prochain single qui ne sera autre que Moonshine, sur lequel il travaille actuellement en vue d'une version pour la radio (a priori plus courte mais tout aussi "puissante"). Pas de doute que ce nouveau morceau, déjà plébiscité par les fans, avec ses airs irlandais et ses guitares, ravissent les oreilles de nouveaux auditeurs !

'Hi everybody,
We are all so, so pleased with the chart positions, not only in the UK but everywhere! I am doing some USA interviews this week too, so the Album is going very well indeed.
Thanks for all your comments. I am editing Moonshine for Radio at the moment and it is surprising that it is still VERY powerful even in shortened form. I am experimenting putting the whole mix through my new NEVE outboard rack of analogue effects. All good so "ONWARD" 
Love Mike'

lundi 10 mars 2014

Bon démarrage pour Man On The Rocks !

Pour sa première semaine, Man on the Rocks atteint la 12ème place des meilleures ventes d'albums aux Royaume-Uni et devient donc le douzième albums de Mike Oldfield à se hisser dans le TOP 20.
Pour rappel, voici le récapitulatif des 12 meilleurs classements aux charts britanniques (source : vintagevinylnews.com) :
  1. Tubular Bells (1973 / #1)
  2. Hergest Ridge (1974 / #1)
  3. Tubular Bells II (1992 / #1)
  4. Ommadawn (1975 / #4)
  5. Tubular Bells III (1998 #4)
  6. Crises (1983 / #6)
  7. Five Miles Out (1982 / #7)
  8. Music of the Spheres (2008 / #9)
  9. Voyager (1996 / #12)
  10. Man on the Rocks (2014 / #12)
  11. Incantations (1978 / #14)
  12. Discovery (1984 / #15)

samedi 8 mars 2014

Man On The Rocks : un double vinyle doublement coloré !


Elle est arrivée ! L'édition très limitée (cette fois) du double vinyle de Man on the Rocks vient d'être dévoilée et commence à tourner sur les platines. L'occasion de découvrir ces deux nouveaux disques colorés, chacun, de deux bleus différents (à la manière du maxi 45 des JO) et tirés à seulement 500 exemplaires numérotés.

Pour ceux qui n'ont pas pu se procurer l'objet, sachez qu'une édition standard (vinyles noirs) est également disponible. La qualité du son par rapport aux CDs n'en sera que meilleure..

Rappel pour les retardataires, l'édition Super Deluxe (3CD) est toujours en vente !

mercredi 5 mars 2014

Mes impressions sur le 25ème album


Allez, je me lance ! Après plusieurs jours sur les oreilles je commence à me faire une idée plus précise de ce 'rock album'

Man On The Rocks
  
Parce qu'il faut le rappeler, Mike Oldfield nous avait promis du rock, et c'est bien le cas ! A croire qu'il voulait vraiment faire le grand écart après son passage réussi dans le monde du classique. Déjà en 2010, on avait appris qu'il avait commencé à travailler sur un futur nouvel album dont le nom de code était 'Telecaster'. Un nom qui présageait donc une musique axée autour de la mythique Fender qui, dès le début de sa carrière, l'a accompagné sur Tubular Bells

Reste-t-il aujourd'hui sur MOTR quelques notes rescapées de cet ancien travail commencé à l'époque lorsque Mike se disait vivre en semi-retraite avec sa femme, Fanny, et son fils sur l'île de Nassau ? Probablement, mais... En 2013, près de trois ans sans nouvelle de ce mystérieux album et une participation mémorable à la cérémonie d'ouverture des JO de Londres, Man on the Rocks était annoncé, et le divorce de Mike dans la foulée. Conséquence ? Nous voilà face à un album aux airs purificateurs. Un album plus personnel que jamais, aux textes influencés par ses récents tourments familiaux et sa nouvelle vie aux Bahamas, qu'il semble avoir complètement adoptés. Mike Oldfield nous offre ici une collection de 10 morceaux originaux (le 11ème titre, étant une reprise de I Give Myself Away de William McDowells), rocks, voire même pop-rocks, teintés çà et là de folk et d'une bonne dose de fraicheur.

En termes de musique je dirais qu'on se situe à la croisée des chemins entre la face B de Islands, les chansons de Crises, de Heaven's Open et Guitars. Les morceaux, tous entre 4 et 7 minutes, suivent donc un même format standard (couplet, refrain, couplet, refrain, pont, etc...) et sont sublimés par les solos électriques du maitre ! En effet, pour notre plus grand bonheur, la guitare oldfieldienne est bien mise à l'honneur, sa signature est reconnaissable entre toutes et les envolées sont du pur bonheur. Le solo de Dreaming In The Wind est simplement superbe, pour moi l'un des meilleurs de sa carrière sur une chanson. 

L'idée d'avoir ajouté les versions instrumentales apparait tout simplement géniale dans le sens où la richesse de la musique ressort beaucoup plus. Moonshine est peut-être un peu à part musicalement (peut-être aussi parce que son écriture a commencé il y a presque 30 ans), plus fourni en instruments, il propose un style irlandais et festif avec ses tambours, ses violons et ses flûtes bien de là-bas, on croirait presque que Mike s’est inspiré de la reprise de Moonlight Shadow par Nolwenn Leroy ! pardon je retire... ;-) 

La plupart des autres titres est plus épurée instrumentalement parlant (je n'ai pas dit moins dynamique !), et  offre de bons morceaux à écouter en musique de fond comme les ballades Man on the Rocks ou Following the Angels. Pour certains, le style est très proches de ce que l'on peut trouver sur Guitars - Nuclear et Chariots (aux airs de Outcast), avec leur bons gros riffs, en sont de parfaits exemples. Castaway est quant à elle une superbe montée en puissance, superposant les instrument progressivement pour atteindre son summum et ses deux minutes de solo électrique. Coup de chapeau Mr. Oldfield !

En termes de musique, la richesse et la maitrise est donc bien au rendez-vous. Les musiciens qui « entourent » Mike ne sont pas en reste, particulièrement la batterie (John Robinson), bien mise à l’honneur également sur les instrumentaux pour ses coups puissants et son rythme parfois effréné. 

En fin de compte ce sont les versions de Sailing et Minutes qui sont, pour moi, les moins intéressantes. Je ne sais pas… leur musique sonne trop « générique de série » de la côte ouest des États-Unis. Je préfère les chansons. 

C'est d'ailleurs l'occasion de revenir aux versions chantées qui sont quand même le principal de l’album ! Et là une mention spéciale s’impose ! Je parle bien sûr du (second!) rôle principal de cet opus en la personne de Luke Spiller, chanteur sur les 11 titres de l’album. Après s’être longtemps posé la question de la voix qui devait chanter ses textes (ayant même envisagé de s’y coller lui-même), Mike a donc finalement flashé sur le jeune chanteur glam du groupe anglais The Struts, jusque-là très peu connu. Un choix aussi risqué qu’inattendu ont dit certains. Au final, je trouve que le résultat est plus qu’à la hauteur ! Ce mec a du talent, c’est incontestable. Tourmenté, chaleureux, mélancolique, frénétique et décidément très Rock, il y a mis toutes ces tripes et semble habité par les textes qu’il chante. Sa signature vocale est en totale cohérence avec la musique que propose Mike. Les morceaux prennent alors un nouveau visage, encore plus accrocheurs, plus profonds et plus combatifs que les instrumentaux (logiquement, mais à mon avis il faut le souligner). 

Le 3ème CD de la Super Edition Deluxe nous dévoile les démos de Mike et quelques versions alternatives. C’est assez intéressant d’écouter chanter Mike sur ses morceaux, mais (même si les conditions ne sont pas les mêmes) il faut avouer que le choix de Luke Spiller en est que plus justifié..! Seule petite déception, l’absence des versions acoustiques (au moins pour Chariots et le morceau-titre) que l’on a vues circuler juste avant la sortie de l’album, je trouve qu'elles avaient vraiment leur place sur ce 3ème CD. Mais honnêtement, on est déjà bien gâté !

C'est donc un album de qualité que nous propose Mike Oldfield, qui nous prouve encore une fois qu'il en a encore dans le ventre et que ses talents de guitariste et de compositeur ne sont pas épuisés. Bravo !

Pour finir, voici un petit classement qui résume mon avis sur chaque morceau (sans ordre particulier) :

Highlights : Dreaming In The Wind (pour son rythme rafraichissant et son superbe solo), Moonshine (pour son atmosphère irlandaise), Man on the Rocks (pour sa structure et la performance de Luke), Castaway (pour sa montée en puissance et son solo de 2 minutes !)

Bon morceaux : Chariots (pour son énergie et ses riffs), Nuclear (pour sa profondeur et son rock)

Pas mal : Sailing (de la pop réussie et de bonnes guitares, mais trop rock FM à mon goût), Minutes (idem), Irene (rock et puissant mais sans trop d’originalité finalement)

Bémols : I Give Myself Away (pour son manque d’originalité) et Following the Angels (pour son aspect répétitif)

mardi 4 mars 2014

Turning back the clock with Mike Oldfield

Richard Branson a publié, hier, un reportage sur la genèse de Virgin Records et, donc, de Tubular Bells, démarrant ainsi une série de mini-documentaires consacrés à l'histoire de la compagnie depuis sa création.


Cette première vidéo présente donc la rencontre entre Branson et Oldfield il y a quelques mois aux Bahamas, à l'occasion de la célébration des 40 ans de Virgin Record et de Tubular Bells. Cela faisait un bon bout de temps que l'on avait pas vu les deux anciens compères ensemble (et avec le sourire !). Pour l'occasion, Mike et Richard reviennent sur l'enregistrement de l'album au studio du Manoir en 1972 et de sa sortie en 1973. Mike raconte comment la démo de Tubular Bells arriva jusqu'aux oreilles de Richard Branson et de son associé Simon Draper après l'avoir fait écouté, entre autres, à l'ingénieur de son Tom Newman et s'être fait rejeté par toutes les maisons de disques.
 
Tom Newman et Richard Branson
Ils évoquent notamment le premier interview du jeune musicien et de la fameuse question "Pourquoi avoir fait Tubular Bells ?" pour laquelle Mike avait été complètement désorienté, ne sachant quoi répondre. Ils racontent également le concert donné au Queen Elizabeth Hall. Pour l'anecdote, Mike Oldfield était paniqué à l'idée de jouer en live, Branson lui avait alors promis les clés de sa Bentley pour le motiver à monter sur scène. 
 
Bonne ambiance à l'évocation des bons souvenirs de l'époque

Bien que la concert fût une réussite, Mike, surpris par la standing ovation, avait été déçu par la performance qu'il avait trouvé trop mauvaise. C'est alors que le film L'Exorciste sorti en salle avec sa bande originale qui propulsa l'album au sommet des charts et offrit à MO le privilège de recevoir un Grammy Award en 1975.

279 semaines dans les charts britanniques, 17 millions
d'exemplaires vendus dans le monde et un Grammy Award en 1975
pour la meilleure composition instrumentale
Mike Oldfield parle enfin de sa récente participation à la cérémonie d'ouverture des JO de Londres en 2012, et conclut par quelques notes improvisées d'Ommadawn à la guitare acoustique, sous le regard captivé du patron de Virgin.


Comme au bon vieux temps
Ce reportage est en fin de compte un bref rappel au documentaire intitulé 'Tubular Bells: The Mike Oldfield Story' diffusé en fin d'année 2013 sur la chaine BBC Four (1h). Ce film très réussit raconte en effet plus en détail la genèse de Tubular Bells. Plus d'info

Une nouvelle interview de Mike Oldfield est en ligne !

Publiée par l'Express (anglais) le 2 mars dernier, Mike nous parle de sa nouvelle vie aux Bahamas à travers une photo de lui (ci-contre). Une interview intéressante qui conforte l'idée que Mike est en ce moment très épanoui, aussi musicalement que personnellement, dans sa nouvelle vie.

Interview: English version / traduction française

Interview by Express (March 2, 2014)


lundi 3 mars 2014

Quatrième et dernière partie de The Story of Man on the Rocks !

La boucle est bouclée ! Caroline Monk a dévoilé, aujourd'hui et en exclu, la quatrième et dernière partie du documentaire sur la création de Man on the Rocks !

MAJ : Une vidéo de 7'42" rassemblant les quatre parties du doc est désormais en ligne :


Tournée en janvier dernier aux Bahamas, Mike Oldfield et Luke Spiller nous parlent du nouvel album et de leur collaboration. MO nous explique notamment comment son choix s'est finalement porté sur le jeune chanteur après s'être longtemps posé la question sur le type de voix qu'il souhaitait entendre sur ses chansons (homme, femme..?). Les deux musiciens racontent également les conditions particulières de leur collaboration à distance via Skype et parlent de leur ressenti sur les musiques de l'album. Le documentaire est accompagné du morceau-titre de l'album (part 1) d'un extrait de Moonshine (part 2), de Chariots (Part 3) et du hit Sailing (Part 4) en musiques de fond ! Mais je vous laisse découvrir tout ça...

Sortie française de MOTR le 10 mars 2014

MAJ: La Deluxe Edition est également disponible à l'écoute sur Spotify et sur Deezer !! 

Alors que certains ont déjà reçu les premières éditions de Man on the Rocks, commandées sur le webstore officiel, et que l'album est maintenant disponible chez tous les disquaires d'Angleterre depuis ce matin (date de sa sortie officielle outre-Manche). En France, nous devrons encore patienter une petite semaine pour apercevoir les premiers disques en rayon, la date ayant été repoussée jusqu'au 10 mars prochain.
Mais heureusement, pour les plus impatients, l'album digital est d'ores et déjà disponible en téléchargement sur iTunes France ! (14€ pour l'édition Deluxe 2CD) :
 
lien vers iTunes

Enfin, voici quelques liens vers les sites marchands français qui proposent l'album en précommande, dont l'édition 3CD (avec les instrumentaux, démos et versions alternatives)


J'en profite pour rappeler que vos commentaires, notamment sur vos impressions sur MOTR, sont les bienvenus ! Un sondage est également en ligne (panneau latéral), alors n'hésitez pas ! ;-)

samedi 1 mars 2014

Super Deluxe Edition : un peu plus de photos !

Une bonne surprise dans la boite aux lettres ! A mon tour de déballer l'édition spéciale de Man on the Rocks et j'avoue que la qualité est au rendez-vous ! Au niveau de la musique on parle donc de 3 CDs avec les versions instrumentales, les démos et des versions alternatives (Sailing, Dreaming In The Wind, Following The Angels et I Give Myself Away). Dans la forme, l'édition est proche de celle de Crises sortie en septembre dernier, avec des photos cartonnées en plus et (pour ce que ça vaut) un "certificat d'authenticité". Mais bien mieux qu'un long discours, la suite présente quelques illustrations pour les plus curieux !

Place à l'écoute maintenant !

Boitier au même format que le box set de Crises
Le sticker mentionne une "édition strictement limitée", mais dans la mesure où la plupart des boutiques de musique en ligne la propose depuis qu'Universal ait retiré sa mention "Exclusivité", je me demande combien d'exemplaires ont finalement été tirées...
"Certificat d'authenticité"
3ème CD Bonus