jeudi 19 janvier 2017

RETURN TO OMMADAWN : Les VISUELS de l'édition Deluxe CD+DVD

Voici les premiers visuels de l'édition limitée CD et DVD 5.1 de Return To Ommadawn sorti ce vendredi 20 janvier ! Une édition cartonnée présentant principalement la multitude de photos des instruments utilisés pour l'album. Le packaging est soigné et le livret reste succinct, ne détaillant que les crédits de l'album et l'impressionnante liste des instruments. Bonne écoute à tous ceux qui auront la chance de le découvrir aujourd'hui !

Pour en savoir plus sur la musique et les réactions de chacun rendez-vous sur la chronique d'Orabidooblog ;-)












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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Commander / Order

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Emission Spéciale Ommadawn sur la station SUN Radio ! (le 22 janvier à 20h)


AMAROK, l'émission hebdomadaire de Thierry Joigny consacrée à la musique progressive et diffusée sur la station de radio SUN, fera dimanche soir la part belle à Mike Oldfield en diffusant une programmation Spéciale Ommadawn, à l'occasion de la sortie Return To Ommadawn, le 26ème album du Maestro !

Au programme donc : une heure de musique 100% progressive avec des extraits tirés des deux opus d'Ommadawn, dont quelques raretés qui, à mon avis, feront leur grande première sur les ondes d'une émission de radio française !

Alors si vous êtes dans région nantaise, connectez-vous sur la fréquence 93.0 FM à partir de 20h dimanche 22 janvier (87.7 FM à Cholet), ou sinon rendez-vous sur le site lesonunique.com pour pouvoir écouter l'émission en direct de partout ailleurs ou réécouter en podcast.


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mardi 17 janvier 2017

RETURN TO OMMADAWN : Les critiques de Prog Mag et Classic Pop (Fév 2017)

Voici les traductions de nouvelles critiques de Return To Ommadawn publiées dans deux magazines musicaux anglais : Prog - qui consacre d'ailleurs huit pages à Mike Oldfield, dans son nouveau numéro - et Classic Pop. Des chroniques qui en disent un peu plus sur ce nouvel album qui visiblement est de mieux en mieux accueilli par la presse musicale !

Traduction de la critique du magazine Prog n°73 - Fév 2017

MIKE OLDFIELD

Retourne aussi bien à un "état d'esprit" qu'à un concept musical, ce travail d'une intensité tranquile reflète les tumultes personnels de son créateur.

Texte : Paul Lester Illustration : Craig Lenihan
Prog n°73, fév 2017

Le troisième album de Mike Oldfield, Ommadawn de 1975, fût enregistré au lendemain de la mort de sa mère. Selon ses mots, il "communiquait peu avec son père", et il avait du mal à gérer le stress - qui se manifestait par des crises de panique - amené par l'énorme succès de son premier album Tubular Bells en 1973.
Quarante ans après, son dernier travail Return To Ommadawn, a été réalisé dans les mêmes circonstances tumultueuses. Il se remettait à peine de l'apothéose de sa carrière en jouant à la Cérémonie d'Ouverture des Jeux Olympiques de Londres en 2012, lorsque son père décéda. Puis, en 2015, son fils de 33 ans Dougal mourut soudainement. "Parfois la vie vous met à l'épreuve." a-t-il dit à l'auteur récemment [Classic Rock #232]. "Ces quatre dernières années ont été très difficiles." Fort heureusement, il a eu un endroit où mettre toutes ses émotions : sa musique.
"En particulier dans la guitare",  dit-il.
"Ca vous donne une sorte de puissance. Sans cela, vous faites de la musique fade, qui ne tire pas sur la corde sensible."
Voici venu le moment où nous enterrons enfin l'idée qu'Oldfield est un colporteur de musique d'ambiance new age, innoffensive et bonne pour faire la sieste. On classerait mieux cette musique comme "tranquilement intense". Oui, il y a de jolies cordes de guitares acoustiques pincées et un air serein de contemplation. Mais derrière la supposée tranquilité qui règne en surface, le musicien nous trompe bien, essayant de contrôler le tumulte qui fait rage à l'intérieur.
Cette nouvelle version d'Ommadawn, donc, montre un Oldfield revenu à un "état d'esprit", un lieu qui le permet d'être équilibré et calme. Mais s'agit-il d'une revisite points par points ou un simple clin d'oeil à l'original ? Les crédits de ce premier album acoustique reposant sur des instruments à cordes depuis longtemps inclus plusieurs instruments similaires, comme le bodhran et la mandoline (dont il a repris ceux utilisés sur Ommadawn), il y a aussi le glockenspiel, des flûtes irlandaises [penny whistle] à la place des flûtes originales. A part cela, Oldfield a manié ses talents à la guitare électrique - une Gibson SG comme sur l'original -  ainsi qu'à la basse acoustique, au ukulele, aux tambours africains, et à la harpe celtique.
La plupart des claviers ont été joués en utilisant leur version en "réalité virtuelle" - des modules - par souci de simplicité. C'est un exercice solo qui n'est pimenté d'aucun caméo comme avait pu l'être Ommadawn Premier-du-nom : Oldfield vit aujourd'hui isolé aux Bahamas et des artistes pareils à Paddy Moloney ou Bridget St John ne peuvent pas juste apparaitre comme ça, comme ils le pouvaient à Beacon dans le Herefordshire.
Il y a des avantages et des inconvénients dans cette approche. D'un côté, Return To Ommadawn c'est Oldfield, le mégalomane prodige par excellence, il y a une régularité dans le son, et le fait qu'Oldfield ait virtuellement tout joué augmente le sentiment d'une agréable fresque musicale faite maison. D'un autre côté, l'original était plus idéaliste, avec plus de rebondissements et une plus grande variété de mélodies et de textures.
Un examen plus attentif révèle des fragments ponctuels de mélodies issus du premier Ommadawn, quoique sous une forme différente : "J'ai pensé qu'il devait y avoir quelques petites choses de l'album original, alors j'ai pris des morceaux de chants, je les ai découpés, traités, inversés puis réédités tous ensemble, et progressivement, un après-midi, une nouvelle mélodie est apparue avec d'étranges sons mystiques", expliquait Oldfield. C'est vrai, par contre, qu'il existe une atmosphère générale : on ressent la revisite d'Ommadawn, et c'est le plus important. L'album est divisé en une Partie 1 et 2, chacune un peu plus longue que l'originale, et il y a un écho à On Horseback vers la fin de la dernière.
Il y a de bonnes heures à passer à s'amuser à "comparer et différencier". Il y a par exemple un motif de guitare pincée qui est semblable aux deux albums autour des 2min 20s. Il y a des rythmes nettement tribaux, reflétant la tentative pionnière d'une world music sur la version 1.0. Return To Ommadawn est un bijou pour les fans du guitariste Oldfield, qui superpose ses propres pistes, allant d'effervescences acoustiques à des pistes électriques plaintives.
Il n'est peut-être pas aussi varié que son aïeul, plus uniforme, mais il est émouvant, avec un potentiel pour servir une musique de cinéma. Il n'y a rien ici qui pourrait convenir à un film, disons, sur une fillette qui est possédée par le démon, mais les opportunités pour accompagner des scènes vibrantes sur la beauté de la nature sont infinies.
Par contre, ne soyez pas duppés par la splendeur mélodique. Il y a du sang sur ces pistes.

Prog Magazine #73, Février 2017

Traduction de la critique du magazine Classic Pop n°27 - Fév/Mar 2017, p. 95

MIKE OLDFIELD
RETURN TO OMMADAWN
VIRGIN EMI

3/5
Classic Pop n°27, fév/mar 2017

Si vous avez envie de flûtes irlandaises, de bodhrans, de harpes celtiques, de ukuleles et de glockenspiels, et que vous aimez l'idée d'un retour au folk progressif, alors réjouissez-vous ! Mike Oldfield est de retour, il a - pour les plus cyniques - réinvestit la scène de crime. Return To Ommadawn est la suite du gros succès de 1975, Ommadawn - le troisième album d'Oldfield - et il est lui aussi divisé en deux parties de 21 minutes chacune, qui traversent aussi bien des thèmes sentimentaux que des mélodies mielleuses, pinçant chacune de nos cordes sensibles disponibles. Les meilleurs passages rappellent le Local Hero de Mark Knopfler ; les pires appartiennent à une époque presque oubliée. Les rumeurs qui disent qu'Ommadawn est une anglicisation d'un mot irlandais pour "idiot" ont longtemps été réfutées par Oldfield, qui insiste pour dire que c'est juste un non-sens, mais ces deux mots sont trop sévères pour décrire quelque chose qui vient clairement du coeur. WW

Classic Pop #27, Février/Mars 2017

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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dimanche 15 janvier 2017

RETURN TO OMMADAWN : La critique du webzine The Afterword


Retrouvez la version originale de cette critique sur theafterword.co.uk (English version)

MIKE OLDFIELD - RETURN TO OMMADAWN

14/01/2017 par ruff-diamond

Comment sonne-t-il ? :

42 ans après la sortie de son troisième album Ommadawn, Mike Oldfield revient (vous voyez ce que je veux dire ?) au format qui l'a rendu célèbre - de longues fresques musicales séparées en deux parties. L'album original voyait Oldfield mettre les pieds dans ce qu'on appelera plus tard la 'world music', en incorporant des cornemuses, des flûtes de pan, du bouzouki, le bodhran, et des tambours africains.
'Return To Ommadawn', son 26ème album, fait référence à plusieurs de ces éléments - Part 1 débute avec des flûtes de pan sur un son de harpe tintillant gentiement en fond, alors qu'à mi-parcours les percussions propulsent la fresque vers son final. Il y a même un bref éclat des Penrhos Kids pour les fans d'On Horseback, le titre caché qui cloture l'album original.
La guitare classique d'Oldfield est l'instrument qui domine le plus les parties 1 et 2, avec occasionnellement des pointes électriques (Oldfield a déclaré que l'album marquait un retour (encore une fois!) au "style acoustique" de 'Tubular Bells', 'Hergest Ridge' et 'Ommadawn').
L'oeuvre s'écoute agréablement - Oldfield (qui joue tous les instruments) maitrise la structure de chaque morceau, son jeu est impeccable, et ça SONNE vraiment bien, même à travers le streaming sortant des enceintes de mon vieux PC (la production sur cet album est incroyable...)
Mais finalement... il manque quelque chose. L'oeuvre dans son ensemble manque en énergie que l'originale possédait. Comme la majorité des derniers travaux d'Oldfield, il y a un voile new-age qui plane sur l'album (par chance il n'y a pas d'incursion malheureuse de musique transe venue d'Ibiza, et on peut tous en être reconnaissants). Pourtant, j'aime l'album (je l'ai précommandé) - c'est un très bon moyen pour passer 40 minutes agréablement, mais je ne pense pas qu'il séduise les acheteurs occasionnels.

Qu'est ce que tout cela signifie ?

C'est bien de voir Oldfield encore capable de créer de longues pièces musicales sans revenir une enième fois à Tubular Bells.

S'écoute avec...

Un casque audio, un bon livre, dans un fauteuil confortable...

Peut convenir aux personnes qui aiment...

Les albums aux pochettes ouvrables [gateford]; Mike Oldfield avant qu'il mette des "chansons" sur ses albums et retire les "singles" (frissonants).


par ruff-diamond pour The Afterword (publié le 14/01/2017)


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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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jeudi 12 janvier 2017

Premières impressions sur RETURN TO OMMADAWN de Mike Oldfield ! (par Orabidooblog) +VOTRE AVIS


A quelques jours de la sortie du tant attendu Return To Ommadawn, le 26ème album de Mike Oldfield, me voici devant une tâche bien ardue. Cet album fera certainement beaucoup parler, et sera décortiqué dans les moindres détails dans les semaines, les mois, et les années à venir. Les avis seront sûrement très variés et évolueront au fil du temps selon les humeurs de chacun. La musique tourne en boucle depuis 48 heures dans mes oreilles et les repères commencent à baliser l'écoute. Je me lance donc dans cette première chronique en espérant ne pas trop en dire quand même, tout en partageant mon ressenti à cet instant t. Alors si vous préférez garder la surprise intacte, je vous conseille d'arrêter là, Spoiler alert ! ;-)

L'album s'ouvre sur une introduction à la flûte qui, si on tend un peu l'oreille, n'est pas si éloignée du légendaire thème d'Ommadawn. Dès les premières minutes, ces guitares, ce bodhran, le glockenspiel... Au tout début je m'étonnais à penser aux Sanctuary(s) de l'ami Robert Reed... Mais le sentiment s'estompe vite. Il faut dire que ces trois dernières années nous ont habitué à la comparaison, et il est difficile de se rendre à l'évidence qu'il s'agit bien cette fois du seul et unique Maestro ! Les choses se mettent en place très progressivement, ponctuées de notes électriques, nappées de claviers et de flûtes aux couleurs ethniques. Le rythme est posé, les émotions sont palpables. Les tableaux s'enchainent alternant les instruments solistes. C'est beau, apaisé comme une première partie d'Hergest Ridge : la tension, voire l'oppression, qui régnaient sur Ommadawn Part One ont complètement disparu dans cette première moitié.

La seconde phase de la première partie s'apparente bien plus au premier opus de 1975, à tel point que la transition est un peu brutale... Le grand final s'appuie alors sur une formidable montée en puissance structurée par paliers de plus en plus élevés en pression. Comme promis les percussions africaines mêlées aux choeurs d'Ommadawn posent les bases ; ensuite le piano et les guitares s'invitent, d'abord sèches, puis la tension monte encore d'un cran, la Gibson SG rugit et impose son envolée, puis ce sont les choeurs qui reviennent et la mandoline qui rejoint à son tour la danse mystique, à la manière de ce qu'avait été l'explosion d'Ommadawn Part One. Magnifique.
Le coda clôturent la fresque avec un rappel de l'introduction. C'est celtique, beaucoup plus pastorale, comme un havre de paix après avoir traversé la tempête.

La seconde fresque débute comme la première s'était terminée, avec une introduction acoustique, calme et celtique. Le jeu des guitares sèches et des mandolines confèrent une atmosphère de recueillement dans laquelle les sonorités très épurées de la PRS ont également leur moment privilégié et rappellent inévitablement l'époque 90 de Tubular Bells II et Voyager. C'est alors une véritable danse de cordes qui se met en place : on arrive au coeur du tableau Victory cher à Mike puisqu'il se réfère au thème de Telstar (The Tornados, 1962) auquel il rend ici un hommage très appuyé. La mélodie est jolie, reprise plusieurs fois par les guitares qui font monter peu à peu la puissance musicale. C'est ensuite une nouvelle progression - plus rock - qui s'installe, les bodhrans reprennent du service toujours accompagnés de riffs électriques. Les amateurs de basse et de distorsion apprécieront cette phase très nerveuse. La Partie 2 amène finalement à une nouvelle envolée folk-progressive prenant ses bases sur un clin d'oeil à On Horseback. Un ultime morceau - proche d'un The Sailor's Hornpipe - qui renoue avec le folklore irlandais et dansant que Mike nous faisait vivre sur ses singles de l'âge d'or.

Je verrai avec le temps et les dizaines d'écoutes qui m'attendent, mais la deuxième partie est certainement celle qui m'a le plus touché. Plus soignée, elle respire d'avantage, elle semble aussi plus sincère, optimiste, ouverte au voyage et à mon sens plus inspirée. Je frissonne déjà sur certains passages d'une beauté et d'une émotion très forte. Je la trouve moins prisonnière du modèle initial de 75 qu'il fallait reproduire à tout prix sur la première face - du moins dans son grand final. En définitive, je dirais que l'on ressent d'avantage une libération. D'ailleurs, si la montée en puissance de la Partie 1 est géniale, celle(s) de la Partie 2, dans un contexte émotionnel tout à fait différent, se montre(nt) au moins aussi jouissive(s) !

La deuxième face parait aussi plus homogène, comme si sa structure avait été mieux réfléchie (j'ai décidément un peu de mal avec la façon dont est amené le final de la première partie qui ne me parait pas cohérent avec le reste...). En fait, comme ça avait été le cas en 73 avec Tubular Bells, il y a comme un aspect brouillon qui règne parfois. Et c'est un peu ce que l'on ressent aussi avec les samples, les pistes incrustées d'Ommadawn qui nous ramènent de force à l'album de 1975 et ont tendance à saboter l'aspect original de certains passages en donnant l'impression de n'être rajoutées là que par obligation, voire par facilité.

Par ailleurs, je me rends compte finalement que bien qu'Ommadawn et, dans une moindre mesure, Hergest Ridge sont très proches de ce nouvel instrumental, je ne peux pas non plus m'empêcher de penser à Tubular Bells II, pas dans la structure, mais surtout dans les sonorités et les ambiances feutrées.

Toujours est-il que même s'il ne s'agit que des premières écoutes, cet album devient de plus en plus addictif, comme l'avaient été les premiers, et c'est très bon signe. Il est riche en instruments, en thèmes et en émotions. Il y a beaucoup à découvrir. Je n'attends que la version 5.1 pour pouvoir apprécier les moindres détails que cache chaque minute de cette double fresque.* Je comprends bien ce que Mike a cherché à faire en proposant d'intégrer les photos de chacun de ses instruments à l'intérieur de l'édition vinyle, car ils ont TOUS une place prédominante à un moment ou à un autre.


En définitive, les attentes de chacun sont tellement grandes et variées qu'il y aura forcément des déceptions. Mais si vous attendiez le retour du Maestro pour ses envolées électriques, ses voyages folk-celtiques et des émotions transmises à travers une musique authentique, vous serez servi par ce nouvel album. En revanche, si vous attendiez le retour du Maestro pour profiter d'une expérience musicale inédite comme l'avait été Amarok, alors ce ne sera pas sur cet album : Mike a tenu ses promesses, il est revenu aux sources musicalement ; en revanche, il n'est plus celui de 1975, tant au niveau de sa personnalité que de son professionnalisme, et malgré un contexte difficile pour enregistrer cet album, son état d'esprit a évolué, il perçoit son existence et ce qui l'entoure différemment, et je pense que c'est aussi pourquoi sa musique parait aujourd'hui plus lisse, moins torturée, et que le ton de ce nouvel Ommadawn se veut plus optimiste, et finalement plus apaisé.

Merci Mike !

*Universal n'a donné accès qu'à une écoute en stream avec par conséquent une qualité sonore très réduite.

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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lundi 9 janvier 2017

RETURN TO OMMADAWN : Aperçu d'une interview de Mike Oldfield à paraitre !


C'est un privilège qui n'est pas donné à tout le monde, hier, Hogne Bø Pettersen (plus connu sous le pseudo Elf), un journaliste-fan norvégien, s'est vu interviewer Mike Oldfield pour le quotidien Dagbladet qui publiera bientôt l'article ! Organisé par Universal, cet entretien téléphonique depuis les Bahamas a duré une quarantaine de minutes pendant lesquelles plusieurs sujets ont été abordés dont le prochain album Return To Ommadawn, bien sûr, mais aussi des révélations sur sa carrière passée et future. Par ailleurs, Hogne a précisé qu'il avait aimé RTO, même s'il le trouvait un peu moins bon que son prédécesseur de 1975, et apparemment moins complexe.

En attendant la publication et la traduction complète de cette nouvelle interview, notre ami Hogne a en tout cas tenu à partager en exclu les points forts de sa conversation avec Mike sur la mailing list Amarok, que certains doivent bien connaitre ! Voici donc en avant-première ce qu'il en ressort :

Traduction à partir du texte de Hogne Bø Pettersen sur Amarok Mailing List :

- Mike Oldfield était d'accord sur le fait que l'album est aussi bien une suite à Hergest Ridge qu'à Ommadawn.
- Il a tout joué lui-même, même les flûtes, et tout est fait à la main. Il a même gardé les maladresses.
- Ces quatre dernières années ont été dures pour lui, tant au niveau personnel, financier que musical. Beaucoup de tout cela s'est retrouvé dans sa musique.
 - C'est un grand fan de Jean-Michel Jarre, et ses commentaires à propos du fait qu'il le considérait comme un musicien acoustique ont convaincu Mike de réaliser RTO en acoustique.
- Mike travaille actuellement sur Tubular Bells 4, et ce sera un nouveau concept qui permettra à chacun de mixer soit-même l'album tout en étant plongé dans un monde en réalité virtuelle, il n'en a donc pas encore fini avec ce projet.
- Il ne fera plus jamais de tournée. Il considère sa performance aux JO comme étant le point d'honneur à sa carrière live.
- En 1984, il a rencontré Vangelis chez Jon Anderson à Londres. Il lui a même demandé conseil pour la bande originale de The Killing Fields.
- Il se rend plusieurs fois en Norvège chaque année pour voir ses enfants et ses petits enfants.

L'interview complète sera publiée prochainement et Hogne donnera alors une version en anglais sur son site. On attend tout cela avec impatience !

Thanks a lot, Hogne!

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

Retour sur les rééditions vinyles d'Universal Music sorties fin 2016 +PHOTOS


En prévision des fêtes de fin d'année, Universal Music mettait le paquet le mois dernier en rééditant une large collection d'albums sur microsillons, dont trois issus du catalogue Virgin de Mike Oldfield : Tubular Bells (en double vinyle), Exposed et Collaborations.

Si le premier pouvait paraitre un tantinet superflu aux vues des innombrables rééditions passées, il s'avère qu'il s'agissait pourtant du seul article présentant quelque chose d'inédit : à savoir le mix 2009 de Tubular Bells pour la première fois sur vinyle 33-tours, et de surplus gravé en half-speed (vitesse réduite). Une édition Deluxe completée par le mix stéréo original de 1973 - lui aussi en half-speed - qui faisait de ce "coffret" un objet collector pour tout fan du premier chef d'oeuvre de Mike Oldfield.


Seulement voilà, si tous ces détails étaient plutôt enthousiasmants sur le papier, la découverte de ce double vinyle ne pouvait que laisser place à la déception. Certes, le packaging, avec sa pochette ouvrable et ses inserts glacés, est soigné et justifie la dénomination Deluxe - même si on aurait aimé voir un livret ou quelques memorabilias, au lieu du texte de Mark Powell déjà présent sur les éditions de 2009 et reclyclé ici en pochette intérieure. Mais le minimum aurait quand même été de faire correspondre les bons labels aux différents mix proposés... Car ne vous y trompez pas, le récent mix de 2009 est bien présent sur le vinyle dit "de 1973" avec les labels couleur dessinés par Roger Dean, et inversement (si si, comparez les mix avec la Deluxe de 2009 pour vous en convaincre) ! Une erreur qui touche apparemment l'ensemble des exemplaires et qui prouve qu'Universal a encore une fois un problème avec son service qualité... MAIS ce n'est pas tout ! Le pire vient lors de la première écoute de ce fameux mix de 2009 (le vinyle labelisé The Original 1973 Stereo Album Mix donc), où à plusieurs reprises, un craquement très net se fait entendre et sabote complètement la musique. Inutile alors de nettoyer le disque, c'est là encore un défaut d'impression en série... On recense ainsi ce genre de parasite à plusieurs endroits sur la première et/ou la deuxième face selon les copies.

Mix de 2009 (1er insert, arrière)
Mix de 1973 (2nd insert, arrière)

Des défauts vraiment regrettables accompagnés aussi de quelques erreurs dans le texte et des cas plus isolés d'impressions complètement ratées rendant certaines copies illisibles. Ce n'est pas la première fois qu'UMC déçoit par son manque de rigueur qui ne fait que confirmer son seul but de faire de l'argent sans se soucier de la qualité de ses produits.

Pour ce qui est des deux autres vinyles sortis en décembre, pas grand chose à dire si ce n'est que le minimum a été fait pour justifier de "nouvelles" éditions. Le disque de Collaborations a pour l'occasion bénéficié d'une pochette inédite reprenant un ancien set de photographies prises aux alentours de 1976, et Exposed présente l'exacte pochette ouvrante de l'édition originale de 1979 (avec les crédits d'UMC en plus). Rien de plus à dire sur le contenant si ce n'est que les inserts sont génériques (en papier).

Collaborations (sticker)
Exposed (sticker)

En ce qui concerne le contenu, là aussi pas de grande surprise. Les disques présentent les retranscriptions des musiques originales imprimées cette fois sur vinyles 180gr : la base. Mais le doute demeure en ce qui concerne la remasterisation. En effet, même s'il est fait mention d'un travail par Sean Magee aux studios d'Abbey Road, il semble ne s'agir que d'une nouvelle transcription à partir des masters originaux, et non d'un travail complet de mise à niveau pour améliorer la qualité des pistes audios. A noter que la durée des morceaux précisée sur la pochette de Collaborations comporte (encore) une erreur puisqu'elle indique que la version de The Rio Grande est raccourcie à 4:21, or sur le vinyle il s'agit bien de la version de 6:37 - la même que sur l'édition originale du coffret Boxed.

En résumé, ces trois nouvelles éditions décoivent par leur quasi absence de valeur ajoutée, et ne justifient leur achat que par le simple souci d'enrichir sa collection, certainement pas pour satisfaire les plus audiophiles. Enfin, pour ce qui est des versions digitales téléchargeables avec les codes fournis à l'intérieur, là encore quelques couacs ont gâché la fête puisque les morceaux ne correspondent pas toujours à ce qui est proposé sur les vinyles (The Rio Grande est par exemple plus court)... Merci Universal !

Quelques visuels supplémentaires :

Collaborations
Exposed
Collaborations (crédits)
Exposed (pochette arrière)
Tubular Bells 2LP (inserts et vinyles)
Collaborations (label A/label B)

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Tubular Bells (mix 1973 & 2009) par Mike Oldfield ; édition Deluxe double vinyle gravé en half-speed chez UMC/Mercury ; date de sortie le 25 novembre 2016. Commande / Order
Collaborations (1976) par Mike Oldfield ; édition vinyle 180gr chez UMC/Virgin ; date de sortie le 2 décembre 2016. Commande / Order
Exposed (1979) par Mike Oldfield ; édition double vinyle 180gr chez UMC/Virgin ; date de sortie le 2 décembre 2016. Commande / Order

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dimanche 8 janvier 2017

Interview de Mike Oldfield pour Classic Rock Magazine (232, fév 2017) - Traduction

Un nouvel entretien de Mike Oldfield vient d'être publié dans le nouveau numéro de Classic Rock Magazine du mois de février 2017 (#232), qui a finalement pu être édité malgré la situation du groupe auquel appartient le magazine (TeamRock, dont fait aussi partie Prog Mag, est en difficulté financière depuis fin 2016, et rien n'est sûr quant à l'avenir de ses magazines...).

Cette interview montre en tout cas un Mike Oldfield très enthousiaste et avec toujours autant d'humour. Il revient notamment sur les différentes épreuves qu'il a traversées pour enregistrer son nouvel album qui sonne comme un véritable album libérateur. Il donne également un peu plus de détails sur son prochain projet de réalité virtuelle... Bonne lecture !


Traduction de l'interview "Q&A" pour Classic Rock Magazine, par Paul Lester et Ian Witlen (n°232, Février 2017), p. 28 :

Ces dernières années ont été mouvementées pour Mike Oldfield. Il y a vécu "la consécration absolue" : sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2012. Puis, en 2015, son fils ainé est mort. Dans les mêmes temps, son troisième mariage se cloturait par un divorce, le musicien qui contribua à construire l'empire Virgin de Richard Branson avec son album Tubular Bells en 1973 se remet encore du choc émotionnel et financier. "J'ai eu plus d'avocats que d'amis" dit-il avec un léger rire de sa maison à Nassau. "Depuis les Jeux Olympiques j'ai été confronté au coté obscur de la vie et de la nature humaine. Mais malgré tout, ça n'a pas été ennuyeux."

Votre dernier disque, Return To Ommadawn, revisite votre album de 1975, Ommadawn. Au lieu d'opter pour une mise à jour de la photo de vous par David Bailey, vous avez choisi un paysage de désolation hivernal. 
Oui, j'étais en train de visionner l'intégrale de Game Of Thrones lorsque l'idée d'une pochette hivernal m'est venue. Elle évoque le fait d'être perdu dans la neige et de trouver un refuge.

Ommadawn fût réalisé dans des circonstances difficiles : votre mère est décédée ; vous fuyiez la célébrité amenée par Tubular Bells. Cette fois c'est encore plus tragique. Ne ressentez-vous pas une sensation de déjà-vu ?
[Il tousse] Parfois la vie vous met à l'épreuve. Les quatre dernières années ont été très difficiles. J'attribue cela à la capacité qu'a la vie à rétablir un certain équilibre. La période autour des Jeux Olympiques était si belle, ça ne pouvait pas durer indéfiniment. J'ai mis mes émotions dans la musique, surtout dans la guitare. Ca vous donne de la puissance. Sans cela, vous faites de la musique fade, qui ne tire pas sur la corde sensible.

Le titre Return To Ommadawn évoque un retour vers un lieu, voire même un état d'esprit ?
C'est plus un état d'esprit - un état d'esprit musical. Ommadawn fût assez bien accueilli par la critique - tout le monde l'adorait. Il a marqué la fin de la première phase de ma carrière musicale, avec ces trois premiers albums [Tubular Bells, Hergest Ridge en 1974 et Ommadawn]. Ensuite avec l'album suivant [Incantations en 1978], c'est un peu devenu bizarre. C'était le temps des 'skinny guys shouting' [criards maigrichons] - c'est le nom que je donne aux chanteurs de punk - et il y a eu un manque d'intérêt pour le genre de musique que je faisais.

Aviez-vous quelques affinités avec les groupes plus expérimentaux de votre label, comme XTC, Magazine ou Simple Minds ?
Oh non, je les détestais tous, argh ! C'était plus difficile pour moi à l'époque, j'étais calomnié par la presse musicale, la musique progressive était ridiculisée... Pour survivre, il a fallu que je m'adapte au grand public. J'ai sorti les singles Guilty et Moonlight Shadow. Mais je me suis perdu vers la fin des années 80. Les Jeux Olympiques ont confirmé ma notoriété et je me suis senti à l'aise pour redevenir moi-même, ce qui correspond vraiment à mes trois premiers albums. Alors j'ai laissé planer l'idée d'un Return To Ommadawn sur internet et les réponses furent très favorables. Ca s'est pratiquement fait à la Demande Générale.

Vous êtes un personnage très changeant : le timide, le génie hippie et anxieux, le pilote qualifié et mordu de vitesse, le fêtard d'Ibiza des années 90...
Oui, mais ce sont des périodes différentes. J'ai toujours rêvé d'avoir de grosses cylindrées, depuis que j'étais petit. Au final, j'ai passé mon permis de moto en 2005 et je suis devenu fou, j'en ai acheté toute une collection : une R1, une Fireblade, une Ducati... Je n'ai jamais eu peur de conduire des motos de course.

La peur que vous ressentiez était plus abstraite - une crainte existentielle ?
C'est exact. Mais il y a longtemps, dans les années 70. J'ai tenté une expérience de renaissance [Exegesis] et j'ai chassé cette terreur existentielle de mon système. J'ai réussi à ressortir le souvenir du moment de ma naissance, d'où venait toutes ces terreurs et ces crises de panique. Ce fût une véritable révélation pour moi. J'étais plus heureux. Mais au même moment, j'ai perdu cette terreur qui procurait à ma musique une intensité surchargée d'émotion. D'une certaine manière, durant ces quatre dernières années, les circonstances ont fait que j'ai rétrouvé mon 'mojo' - ou appelez ça comme vous voudrez.

Y-a-t-il deux sortes de fans : ceux qui 'comprennent' votre intensité émotionnelle, et ceux qui n'entendent qu'une agréable musique pour se relaxer ?
Sans aucun doute. Certaines personnes n'écoutent pas l'intensité émotionnelle, mais aiment simplement entendre une belle mélodie, un bon rythme. J'ai fait beaucoup de morceaux comme ça et il y a une bonne partie des fans qui aime ce genre de musique. Mais encore une fois, certains sont complètement allergiques à ça. Un jour j'ai joué Tubular Bells devant un groupe américain de fans de hard rock et ils disaient "C'est quoi ça ? Arrête ça !" [Rires] C'était comme une torture pour eux.

Alors que Return To Ommadawn est un exorcisme pour vous ?
Quelque chose comme ça.

Par l'homme qui a signé la musique de L'Exorciste.
Vous savez, après Tubular Bells ils voulaient utiliser ma musique dans toutes sortes de films d'horreur crados. Mais L'Exorciste n'est pas vraiment un film d'horreur selon moi. Ca parle de se débarrasser du démon.

Où pensez-vous vous situer dans le panthéon des musiciens britaniques de ces 45 dernières années ?
Nulle part. Ommadawn - c'est celtique ? La plupart des musiques de folklore irlandais n'ont pas de tambours ou de chanteurs africains. Au moins ils ont arreté de me considérer comme New Age. La seule chose qui importe c'est que, lorsque je quitterai ce monde, je laisserai énormément derrière moi, et que, je l'espère, cela intéressera et réconfortera les gens encore des années.

C'est quoi la suite ?
Il y a Tubular Bells 4, qui, comme Return To Ommadawn, sera entièrement joué à la main. Et je suis en train de créer un monde de réalité virtuelle où le but ne sera pas de tirer et tuer tout ce qui nous passe sous les yeux - vous expérimenterez juste une multitude de jolis graphismes : des systèmes de particules, des nuages, l'espace, l'eau, des couchers de soleil, tout en 3D, avec une belle musique en fond. Je réalise tout moi-même, à part l'écriture du code.

Qu'est-ce que les jeunes joueurs feront de ça ?
Oh, ils diront sans doute [voix d'ado en colère et ennuyé]. "Alors je suis censé tirer sur quoi ?" [Rires amusés]. Je vais surement y intégrer un stand de tir qui leur sera dédié, ce sera en option.

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders


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vendredi 6 janvier 2017

Le site officiel de Mike Oldfield a fait peau neuve !


Mieux vaut tard que jamais ! Le site officiel n'avait pas bougé depuis 2014 (hormis une ou deux nouvelles au sujet des rééditions 84), mais c'est à l'approche de la sortie du 26ème album de Mike Oldfield que ses pages ont été misent aux couleurs de Return To Ommadawn !

Pour l'occasion on découvre une large page destinée à présenter le nouvel album ainsi qu'une véritable galerie de photos inédites de l'artiste et des instruments qui lui ont permis d'enregistrer la double fresque. On imagine que ces photos ont également servi à confectionner la collection de clichés qui accompagnera l'édition vinyle de Return To Ommadawn dont Mike à parlé récemment.

En attendant quelques aperçus ;-)



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jeudi 5 janvier 2017

LA DECHIRURE : Sortie d'une nouvelle version remasterisée en Blu-ray (le 24/01/2017)

Comme le faisait remarquer E-Gwen dans un récent commentaire, la collection "Les Films de ma vie" s'apprête à ressortir une série de films en haute définition, dont le n°1 ne sera autre que La Déchirure (The Killing Fields), réalisé par Roland Joffé et sorti en 1984 avec la bande originale signée Mike Oldfield !


Pour l'occasion deux éditions seront proposées (Blu-ray ou DVD) sous forme d'un coffret incluant un livret de 32 pages par Marc Toullec au sujet du film. Selon la fiche, une nouvelle version remasterisée sera disponible en version française et originale DTS HD 2.0. Aucun bonus n'est prévu. Pour rappel, il s'agit de la première fois que ce film est édité en Blu-ray en France !

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La Déchirure (1984) réalisé par Roland Joffé, avec Sam Waterson, Haing S. Ngor et John Malkovich ; musique de Mike Oldfield ; édité en coffret Blu-ray et DVD dans la Collection Les Films de ma vie ; date de sortie le 24 janvier 2017. Précommande / Preorder

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lundi 2 janvier 2017

TUBULAR BELLS 4 : les nouvelles technologies au service du prochain opus


Mike Oldfield a profité de ce 1er janvier pour souhaiter une heureuse année 2017 à ces fans, tout en ajoutant qu'il travaillait actuellement sur son prochain projet intitulé Tubular Bells 4 !

Un 27ème album sous le signe de l'innovation, puisque le multi-instrumentiste a précisé qu'il envisageait un lecteur audio très avancé qui permettra de mixer à sa guise les différentes pistes de l'album tout en profitant d'une réalité virtuelle couplée à un son haute définition. Un projet à la pointe de la technologie qui promet donc une immersion totale. Reste à savoir ce que cela rendra pour l'auditeur lambda. Mike se dit en tout cas très excité par ce nouveau projet innovant ...et ça lui ressemble bien !

BONNE ANNÉE 2017 À TOUS !

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Tubular Bells 4 par Mike Oldfield ; date de sortie prévue pour 2018

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