samedi 24 décembre 2016

ARCHIVE 77 : Quand Oldfield était décrit comme un ermite prodige inclassable (par Hervé Picart)

Et j'aurais envie d'ajouter que ça n'a finalement pas tellement changé... Mike Oldfield reste aujourd'hui un ovni dans le monde de la musique, un surdoué, mais peut-être pas si solitaire que cela. Les années 80 auront prouvé qu'il sait aussi s'entourer et faire confiance aux talents de ses compagnons de studios, et sur les routes. Plus récemment, il a aussi montré un réel besoin de communiquer avec ses fans à travers les réseaux sociaux. Jamais on ne se sera senti aussi proche de son sanctuaire musical. Toujours est-il qu'en 1977, Mike Oldfield se faisait encore très discret. Aucune tournée à son actif, de rares interviews dans lesquelles il ne répondait que par oui ou par non, le multi-instrumentiste alors âgé de 24 ans était réfugié dans sa villa-studio, loin des journalistes qui n'arrivaient décidément pas à résoudre le mystère Oldfield.

Best 110 - sept 77

Voici donc la retranscription complète d'une chronique écrite par Hervé Picart, qui tente de décrytper la musique du mystérieux Mike Oldfield, alors qu'il avait déjà sorti ses trois premiers albums instrumentaux, dont le dernier en date : Ommadawn, deux ans plus tôt. Un article publié par le magazine Best (n°110, sept 1977) dans lequel on revient aussi sur son grand succès de 1973, et les réactions "à chaud" envers ses deux albums suivants...

(Pour rester dans les archives du passé je vous invite également à redécouvrir deux des premières critiques françaises au sujet d'Ommadawn en 1975, par-ici)


SEUL

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Voici venu le temps des loups solitaires  
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 Ils font tout par eux-mêmes. En partie grâce au miracle électronique du dieu synthétiseur, ils remplacent à eux seuls tout un groupe. Ils composent, enregistrent, arrangent, produisent, et toujours en solitaires, toujours maîtres absolus de leur création. Hervé Picart vous présente cette nouvelle race de musiciens en pleine croissance et eux-mêmes exposent les raisons de leur choix pour cette voie nouvelle, avec parfois le refus de certains de s'y engager. Le débat est ouvert : la musique sera-t-elle individuelle ou collective ?

Depuis « Tubular bells », qui fut sans doute la première démonstration qu'un homme seul pouvait aisément remplacer tout un groupe, on a vraiment peu parlé de Mike Oldfield. La raison en est simple d'ailleurs : Oldfield est un asocial, un ermite férocement attaché à la solitude. Il refuse les interviews et la plupart des relations sociales. Terré dans sa maison du Herefordshire où il s'est fait aménager un studio 24 pistes grâce au mont d'or que lui rapportèrent les cloches tubulaires, il ne voit personne et vit retranché dans sa musique et ses scrupules de perfectionniste. Drôle de bonhomme que cet Oldfield. L'on comprend dès lors pourquoi il renonça très tôt à participer à un groupe, le dernier en date étant le « Whole World » de Kevin Ayers. Extrêmement introverti, il ne peut concevoir la création musicale que par rapport à lui-même. Il ne faut chercher aucune autre raison à la solitude de sa quête musicale.

Comme pour se distinguer encore d'avantage, Oldfield est le seul solitaire à ne pas recourir au synthétiseur. Véritable touche-à-tout, il joue de nombreux instruments, tant à cordes, à claviers, à percussion qu'à vent. Et avec un égal talent dans toutes ces disciplines. Cela a d'ailleurs fait oublier qu'il est avant tout un prodigieux guitariste qui, tout comme Fripp, s'est fabriqué un son bien à lui, à la foi humide de lyrisme et raidi d'électricité, chantant comme une mandoline amoureuse et exaspéré comme une overdose psychédélique. Ecoutez « Ommadawn » et vous comprendrez quel exceptionnel instrumentiste est ce garçon.

Oldfield fait d'ailleurs figure d'enfant prodige car il n'avait que dix sept ans quand il composa « Tubular bells », cet énorme succès dont la renommée tua un peu dans l'oeuf ce qui aurait pu être énorme. « Tubular » fut en effet accommodé à toutes les sauces, de « l'exorciste » à la navrante version symphonique, on en mangea à tous les repas, on exigea une suite. Et cette suite, « Hergest Ridge », parce qu'elle n'avait plus la fraîcheur du premier chef d'oeuvre, ni non plus son humour, (composante très importante du « Tubular bells » dont les séquences ne sont qu'une suite de clins d'oeil amusés), fut aussitôt dénigrée, ce qui n'était d'ailleurs pas illégitime car si la musique d'Oldfield demeurait aussi belle, légère comme de la gaze, elle était plus superficielle, à la limite fade car sans fond réel. Et l'on enterra Oldfield, l'enfant prodige. Lui, plongé si jeune dans ce tourbillon incandescent du showbiz et du succès, vieillit en accéléré. Il a aujourd'hui 24 ans et son regard semble celui d'un homme de trente ans. On l'oublia donc et peu nombreux furent ceux qui s'aperçurent qu'« Ommadawn », son troisième disque, était une petite perle, un grand moment de fraîcheur et d'émotion, avec derrière la joliesse des mélodies comme une traînée de mélancolie qui teintait le tout d'une réelle émotion.

La musique d'Oldfield a le désavantage de n'appartenir à aucune des catégories en usage dans la musique actuelle. Fondée en grande partie sur le folklore britannique, elle revêt volontiers des parures joliment désuètes mais elle sait aussi planer en douceur, sans renfort aucun d'évocation spatiale, rien qu'en surajoutant des myriades d'arpèges et en faisant couler un peu d'électricité folle sur des jonchées d'orgue pur. Ne se préoccupant guère des alibis, Oldfield s'est toujours contenté de faire de la jolie musique, évitant de se mêler aux joutes de son temps. Implicitement, on lui en veut de ce repli sur soi. Il quintessencie dans son attitude d'ermite tout ce que la création solitaire peut avoir d'un peu méprisant vis à vis d'une société qui fonde comme un de ses principes la recherche de la communication entre êtres. Oldfield ne vous parle pas, il vous demande à la rigueur de le comprendre et d'accepter sa solitude. Ce n'est pas si facile mais sa musique, si cristalline, si génératrice de rêveries est sans doute pour lui la meilleure façon pour lui de faire comprendre pourquoi il veut rester seul. De fait, elle semble malgré tout si sereine qu'on se dit que c'est peu être loin de la cohue, tout au fond de soi, que se trouve le refuge.

Hervé Picart
Best n°110, sept 77, p.24

Merci Georges !

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OMMADAWN : Chroniques de Best #88 et Rock & Folk #107 (fin 1975)

Alors que Mike Oldfield s'apprête à sortir son 26ème album studio intitulé Return To Ommadawn, je vous invite à remonter le temps sur plus de 40 ans pour se replonger dans les premières critiques françaises au sujet de son prédecesseur : Ommadawn, sorti en 1975.

A l'époque, le troisième album du "jeune prodige", qui deviendra l'un des plus adorés des fans, fût accueilli par certains critiques comme un album dénué d'originalité vis à vis de ses deux premiers essais Tubular Bells et Hergest Ridge. Sa musique est "éculée",  "creuse", "vide de sens"... Même si Ommadawn est jugé bon, Mike Oldfield, reclus, semble tourner en rond. En témoignent ces avis mitigés, quoiqu'indécis, issus des chroniques de deux grands magazines musicaux de l'époque que sont Best et Rock & Folk. Des avis qui sonnent comme un écho aux récentes critiques qui, sur les mêmes bases, commencent déjà à reléguer RTO... Bon signe ??!

Merci encore une fois à Georges pour avoir permis cette publication !

Best n°88 Novembre 1975

Mike Oldfield Récidive

Best n°88 (nov 75)

Retiré dans son manoir et studio du Herefordshire avec ses deux chiens pour seuls compagnons, Mike Oldfield comptait les sous empochés grâce à ses cloches tubulaires. Il pouvait sans crainte paresser pendant une année. Et personne pour déranger son fragile équilibre de génie infantile. Sa musique, il est vrai nécessite une concentration de plusieurs mois et un profond plongeon dans l'inconscient collectif de la culture musicale des gens. C'est un peu ma théorie, ce type synthétise la mémoire harmonique de toute une génération et la traduit sur bandes avec sa propre instrumentation. Mon pote, lui, il est plus poétique, il croit que si Oldfield reste si souvent invisible et inaccessible, reclus seul dans son studio, c'est qu'il voyage dans le temps pour aller se documenter sur la musique du moyen âge où celle du futur. Plus j'y pense, plus cette solution me paraît plausible. Une fois je suis allé dans son manoir, et je me suis rendu compte qu'il n'était pas très éloigné de « Stoneenge », un lieu où s'érigent des pierres superposées et qui fait l'objet de légendes assez confondantes. Il paraîtrait que cet endroit est la porte de notre temps, Quoi qu'il en soit, Oldfield, de retour d'un voyage intersidéral ou simplement après de longues heures de travail, sort son nouvel album « Ommadawn » sur Virgin Records, un an après « Hergest Ridge ». On retrouve pour l'épauler, toute une liste d'intimes dont Pierre Moerlin, le batteur de Gong, Terry et Saily Oldfield, le frère et la soeur, plus un dénommé Eddie Tatane aux percussions. Mike dit qu'il est différent des deux autres.

P.S. C'est pas vrai, je viens de recevoir la bande. C'est la même mouture. Maintenant c'est ma parole contre la sienne.

[auteur inconnu]


Rock & Folk n°107 Décembre 1975


MIKE OLDFIELD

OMMADAWN
Virgin 940 513 (dist. Barclay)
Rock & Folk n°107 (déc 75)

Jamais il ne m'a été aussi difficile de faire la critique d'un disque que pour ce dernier produit du filon musical que Mike Oldfield exploite (c'est le mot) depuis plusieurs années. On retrouve sur « Ommadawn » tous les procédés qui étaient les trouvailles de « Tubular Bells » et qui, après avoir resservi pour « Hergest Ridge », reparaissent ici quelque peu éculés. C'est toujours pareil : les mêmes emplois des mêmes instruments, les mêmes phrasés, les mêmes surimpressions, les mêmes sonorités ; avec la petite nouveauté de rigueur, ici les bagpipes. Seulement, voici le problème : a-t-on le droit de démolir un disque sous l'unique prétexte qu'il n'apporte rien de nouveau par rapport au précédent, qu'il lui ressemble comme un frère ? Tous les albums des Stones se ressemblent, tous ceux d'Hendrix. A l'opposé, a-t-on le droit d'encenser une musique sous l'unique prétexte qu'elle est jolie ? Une bonne partie de la merde musicale ambiante est jolie et n'est que cela. Alors quid ? Décidez vous-même, je ne me sens pas capable de donner une réponse péremptoire à ce genre de problème théorique. Je trouve simplement que la musique d'Oldfield est agréable, douce, qu'elle est JOLIE, par instants belle, qu'elle coule et se laisse entendre (nul besoin d'écouter) sans effort, qu'elle flatte en moi tout un subconscient harmonique et enfin qu'elle est parfaitement adéquate pour satisfaire mon oreille dans mes plus grands moments de paresse intellectuelle ou esthétique.

Je trouve aussi qu'elle est creuse, le plus souvent vide d'émotion et, en tout cas, de sens. Je trouve que Mike Oldfield, au demeurant un très bon musicien et parfois un guitariste intéressant, est aujourd'hui totalement esclave des procédés qu'il a le premier expérimentés ; ses moyens sont devenus des fins, ce sont eux qui se servent de lui, et la machine tourne à vide.

J'ai trop pensé, je vais retourner l'écouter.

— JEAN-MARC BAILLEUX

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jeudi 22 décembre 2016

Interview de Mike Oldfield par Uncut Magazine (Février 2017) - Traduction

Comme promis, après la critique de Return To Ommadawn publiée dans le dernier numéro du magazine Uncut, voici venue l'heure de partager la traduction complète de l'interview de Mike Oldfield qui l'accompagne ! Un entretien de deux pages composé seulement de questions posées par les lecteurs et adressées au magazine il y a quelques semaines. On revient donc surtout sur la carrière du multi-instrumentiste, avec beaucoup d'anecdotes, et finalement très peu sur le nouvel album à paraitre en janvier. Cela peut être un peu frustrant, mais on y apprend quand même de petites choses intéressantes. Je vous laisse découvrir tout ça !


UNE AUDIENCE AVEC MIKE OLDFIELD
Interview par Michael Bonner

"DESOLE" dit Mike Oldfield, interrompant la conversation. "Il y a un oiseau extraordinaire juste à ma fenêtre. Je pense que nous avons des roadrunners [géocoucous] ici, comme dans le dessin animé. Il est à 3 mètres, et il me regarde."
"Ici" c'est Nassau, où Oldfield vit depuis six ans. Il a, c'est flagrant, des tendances nomades. "J'ai déménagé une vingtaine de fois. Les seules choses que j'ai encore avec moi sont mon badge de Blue Peter et une copie originale d'une partition d'Ommadawn."
Ce mois-ci, Oldfield sort Return To Ommadawn - suite de son album de 1975. "J'ai pensé que ce serait amusant," explique-t-il. "Et ça l'était, jouer de tous ces instruments encore une fois. Il n'y avait même pas de rythme à suivre; beaucoup de choses ont été jouées en toute liberté."
Oldfield a vécu plein de choses dans l'intervalle des 40 ans qui le sépare de son premier essai Ommadawn. Pas seulement ses changements géographiques. "Aujourd'hui je me lève très tôt," dit-il. "J'ai adopté le rythme européen quand je vivais à Ibiza. Les gens se lèvent tôt, ils déjeunent et font une sieste, ensuite ils restent debout jusqu'à tard. Donc en me levant à 5h30, je peux avoir deux journées en une."
C'est sur ces mots qu'Oldfield se prépare à répondre à vos questions - sur les ouragans, les Jeux Olympiques et Kevin Ayers.

Valerie Singleton, 1969
Avez-vous toujours votre badge de Blue Peter ? John Yule, Aberdeen
Oui. Je me souviens avoir rencontré Valerie Singleton un jour. Elle avait une émission TV, et je crois que je voulais y aller. Nous avions deux heures de libres avant d'enregistrer donc Valerie Singleton et moi sommes allés au bar de la BBC. Je pense que nous étions un peu pompettes, car lorsqu'elle a commencé l'émission, je regardais et elle paraissait chanceler un peu. C'était de ma faute.
A cette époque, Blue Peter m'avait demandé de faire une version de leur thème musical. Ca n'était pas censé être le thème du générique de l'émission; ils voulaient juste une version faite par moi, et ils voulaient me filmer à la réaliser. Ils étaient très sympas.

Avez-vous entendu parler du duo australien Tubular Bells For Two ? Est-ce que vous approuvé ? Paul Conn, via email
Oh oui - ils font du bon boulot. Je suis assez impressionné. Ils le jouent très bien, surtout vu le fait qu'ils sont seulement deux. Je ne dirais pas que c'est un tribute [hommage]. Ils jouent de la musique; ce n'est pas comme s'ils prétendaient être moi. Il y a de superbes versions de Tubular Bells. La plus récente est russe, sur Tubular Bells II. The Ukulele Orchestra Of Great Britain a fait une fantastique version de Tubular Bells. Il y en a aussi une très bonne de New York jouée par des femmes au synthétiseur.

En moins de deux ans, David Bedford, Lol Coxhill et Kevin Ayers sont partis. Quels souvenirs gardez-vous de la période avec The Whole World ? David Fernandez, via email
J'avais seulement 15-16 ans quand j'ai rejoint The Whole World. Ils avaient l'habitude de m'appeler "Young Michael" [Jeune Michael]. Kevin était adorable. Je l'admirais. Nous avons eu d'incroyables voyages en van. On a connu les autoroutes, les stations services. The Blue Boar, Watford Gap. On croisait souvent d'autres groupes revenant de concerts dans le nord. On a partagé des billets avec des groupes comme Pink Floyd, même avec des groupes de heavy metal. On était tous pareils, tous des musiciens sur les routes. J'ai beaucoup appris de Kevin, Lol et David. Ils m'ont donné leur confiance. Kevin m'a prêté son magnétophone quand nous étions à Tottenham, et c'est sur ce magnéto que j'ai fait les démos de Tubular Bells. C'est aussi ce qui nous accompagne quand on vieillit. Les gens partent beaucoup trop tôt et c'est terriblement triste.

The Whole World, Londres 1970 : (gauche à droite) David Bedford, Lol Coxhill, Kevin Ayers, Mike Oldfield

Avez-vous encore vos anciennes guitares ? Susie Shinn, St Ives
Je ne les ai plus, mais j'ai les nouvelles versions des vielles guitares. Ma toute première guitare était une Telecaster blanche. Je l'ai perdue il y a longtemps, alors j'ai eu une nouvelle blanche. La première que j'avais avait appartenu à Marc Bolan. Mon agent, Roy Guest, travaillait avec Brian Epstein dans le bâtiment du label NEMS, et je crois qu'il l'a juste trouvée posée par-là. Peut-être que Bolan allait pour se procurer une de ces guitares plus élaborées et qu'il n'avait plus besoin de sa vieille Tele, et il a pensé, 'Je vais la donner à ce jeune gamin, voir ce qu'il peut en faire.'

En tant que fan de Star Trek et ayant un intérêt certain pour l'espace, avez-vous réservé un siège dans la navette de Richard Branson ? David Collopy, via email
Un jour j'ai fait l'erreur de monter en ballon avec Richard Branson. Il était le pilote, et nous avons failli nous retrouver dans la gigantesque cheminée de la centrale électrique de Didcot. Au final, nous avons volé tellement haut que nous n'avions plus d'option, et nous nous sommes écrasés sur une boulangerie à Oxford. Nous avons du être secourus par les pompiers. Je me suis promis après ça que je ne participerai plus jamais à quoique ce soit organisé par Richard en rapport avec le fait de voler - à moins que ce soit un vrai avion avec un vrai pilote. Je ne voudrais pas aller dans un vaisseau spatial avec lui, non. J'adorerais aller dans l'espace si c'est assez confortable, comme dans Star Trek, avec l'anti-gravité et un bar comme dans l'Enterprise. Mais c'est un peu tôt pour que le voyage dans l'espace m'intéresse.

Vos aptitudes précoces pour la guitare sont bien connues, mais quand et comment avez-vous appris à jouer du piano ? Rennie LeDuc, via email
Lorsque j'habitais à Harold Wood, Redden Court Road, ma grand-mère est venue vivre avec nous. Elle était pianiste dans un pub à l'époque où les pubs étaient encore des endroits sympas, et que les gens y allaient pour chanter et qu'ils pouvaient fumer. Elle a amené son vieux piano chez nous. Il procurait une atmosphère très agréable. Une grande partie de Tubular Bells a été écrite sur ce piano. J'ai démarré comme tous les autres gamins avec "Chopsticks". Mais je vais vous dire comment cela a vraiment commencé. Il y avait cet album, Rainbow In Curved Air [de Terry Riley], avec un enchainement. Si vous l'écoutez bien, vous jouez une séquence avec une main et cette même séquence en boucle, deux ou quatre temps plus tard, avec l'autre main. Comme lorsque vous tapez votre tête tout en carressant votre ventre. J'étais déterminé, je voulais y arriver.

Vous avez joué à la Cérémonie d'Ouverture des Jeux Olympiques. A quel point était-ce stressant ? Arturo Varona, via email
C'était évidemment stressant dans la soirée, en montant sur scène. C'était le concert N°1 de la Planète Terre pour n'importe quel musicien. Par miracle, c'est tombé sur moi. Je me suis senti faire partie d'une équipe incroyable, avec Danny Boyle à sa tête, qui a donné sa confiance à tout le monde. Mis à part pendant la dernière demi-heure avant d'aller en piste, je n'ai pas pu aller dans les coulisses, car Artic Monkeys avait pris tout l'espace avec leur énorme troupe. J'étais enfermé dans ma loge, de la taille d'une boite à chaussure. J'alternais entre cet endroit et la zone fumeur, qui avait très gentiment été prévue pour nous à l'extérieur des loges.

Qu'est-ce que ça fait de vivre l'expérience d'un ouragan ? Marie, via email
Nous avons eu trois ouragans en six ans. Irene, Sandy et Matthew. Cette maison est bien placée pour les supporter. L'une des choses les plus dangeureuses est que le déferlement peut atteindre six mètres, avec des vagues encore au-dessus. Donc vous n'avez pas envie d'être au bord de l'eau à ce moment-là. De plus cette maison a été construite dans la roche. Donc la façade fait face à l'ocean, l'arrière est dans la falaise. Elle est comme coincée dans la roche, donc elle ne sera jamais soufflée. Le gros problème après un ouragan c'est que vous êtes en pénurie d'eau potable, mais nous avons la chance d'avoir un puits. Nous avons un bon générateur aussi. Faites en sorte d'avoir assez de nourriture pour survivre pendant une semaine et que votre générateur ait assez de fuel. Et puis cachez-vous. Matthew est arrivé un peu après 8h du matin. C'est comme si le diable était dans votre jardin.

Qu'est-il arrivé au chien sur la couverture de Hergest Ridge ? Becky Scott, Oxford
Il s'appelait Bootleg. C'était le lévrier irlandais du Manoir. Il a passé la plupart de son temps lorsque nous enregistrions Tubular Bells sous la table de mixage. Il a eu une longue et belle vie, pour autant que j'en sache.

Vous avez enregistré des suites pour Tubular Bells et maintenant Ommadawn. Pourquoi faire ces revisites ? Nick Walker, Cheam
Etes-vous déjà retourné voir votre ancienne école ou la maison où vous avez grandi ? Parfois on a l'impression que c'est un cycle. Ommadawn était toujours un album spécial, mais ensuite ma relation avec la maison de disque s'est dégradée. J'étais sur le point de ne plus faire assez d'argent, donc il a fallu que je me réinvente au début des années 80. Finalement, "Moonlight Shadow" fut un énorme tube. Je me suis perdu vers la fin des années 80, puis il y a eu Tubular Bells II. Jusqu'à cette époque, on avait des suites pour les films, mais personne n'avait eu l'idée de faire une suite pour de la musqiue. Donc j'ai pris l'idée et ce fut un énorme succès. J'avais toujours voulu faire un album avec un orchestre classique [Music Of The Spheres]. Après avoir fait un album rock [Man On The Rocks], j'ai pensé faire un acoustique. La dernière fois que j'avais fait un album acoustique c'était pour Ommadawn, en 1975. Je me suis dit, "Ouais, ça serait une idée géniale, je vais jouer avec mes mains encore une fois."

Vos spectacles étaient souvent très spectaculaires - avez-vous déjà eu de gros incidents avec l'un d'eux ? Andrew Marlow, Bradford
Oh oui. Au Horse Guards Parade. C'était la première de Tubular Bells III juste à côté de Downing Street. Il tombait des cordes et le générateur qui alimentait les lumières de la scène est tombé en panne. Nous étions en direct sur la TV espagnole et jouions dans le noir. Quelqu'un a réussi à faire augmenter les lumières de la rue. Ce qui est drôle, c'est que le public a adoré le show. Je ne suis pas certain qu'ils ont su que quelque chose d'aussi désastreux s'était produit. En quelque sorte les britaniques adorent ça - ils commencent à faire de véritables fêtes sous la pluie. Ce devait être un désastre; et ça s'est terminé par un triomphe. Ce fut une merveilleuse soirée.

Nous allons découvrir Return To Ommadawn - y-a-t-il une chance de voir un jour une revisite d'Hergest Ridge ? Mark Olds, via email
J'ai mis quelques petits élements d'Hergest Ridge dans Return To Ommadawn. L'introduction possède un murmure en arrière plan avec des sons lointains de flûtes irlandaises, les mêmes que dans Hergest Ridge. C'est une bonne manière de commencer, et ça permet vraiment de rester dans l'ambiance d'Ommadawn à mon avis.

UNCUT - Février 2017, p13-14

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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mercredi 21 décembre 2016

RETURN TO OMMADAWN : La critique du magazine Uncut (Février 2017)

Voici la nouvelle critique de Return To Ommadawn issue cette fois du magazine anglais Uncut qui consacre par ailleurs une large interview de Mike Oldfield dans son numéro de février 2017. Comme pour celle de Mojo, l'avis est (très) succinct, mais confirme en tout cas qu'il s'agit bien d'un véritable le retour aux sources !

Uncut - Février 2017

MIKE OLDFIELD
Return To Ommadawn
VIRGIN EMI

6/10

Le protégé des débuts de Branson revisite les fresques d'un ancien succès. 
Uncut (février 2017)

Comme son prédécesseur de 1975, Return To Ommadawn émerge d'une période faite de hauts et de bas : la cérémonie Olympique de 2012 à fait redécouvrir Oldfield au grand public, tout comme Tubular Bells l'avait permis, mais son fils est mort juste après, comme sa mère très vite après qu'Ommadawn fut enregistré. Les deux albums sont comme une thérapie, et le 26ème album d'Oldfield partage inévitablement un terrain commun avec le premier, allant même jusqu'à retravailler des choeurs originaux et utiliser les mêmes instrumentalisations (même si parfois elles sont reprises numériquement). Il est moins dynamique, mais la saveur du prog-folk reste intacte, avec les flûtes irlandaises et les guitares acoustiques au centre de ces deux faces sentimentales, et parfois décousues. WYNDHAM WALLACE

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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dimanche 18 décembre 2016

RETURN TO OMMADAWN : Première critique du magazine Mojo (279, fév 2017)

Voici la toute première critique de Return To Ommadawn publiée (en avance) dans le magazine musical anglais Mojo dans son numéro de février prochain ! La note est plutôt mitigée et la chronique succincte, mais elle rassurera les fans qui attendent impatiemment un retour aux sources.

Ci-dessous la traduction française :

Mojo n°279 - Février 2017

Mike Oldfield 
★★★☆☆
Return To Ommadawn 
Virgin EMI
Mojo 279 (fév 2017)
Le sonneur de cloches tubulaires revient aux grandes fresques, le style qui a lancé sa carrière et l'empire de Richard Branson.

Ommadawn, l'énorme troisième album instrumental du guitariste, n'était pas aussi original que Tubular Bells, mais était plus maitrisé, et depuis 1975 il reste un favori incontestable des fans. C'est une des raisons qui a poussé Oldfield à ressortir son arsenal acoustique fait de guitares, ukulele, mandoline, bodhran, harpe, et compagnie... Les deux fresques présentent encore une fois de jolies petites mélodies déclinées en une série de variations afin de développer par superposition de pistes de mini-symphonies à la guitare (la seconde a d'ailleurs un thème principal qui rappelle le grand Hank Marvin). Cependant, le problème vient du fait que depuis 40 ans, le mélange, jadis novateur, du rock et de la pop celtique à été largement éculé, d'Enya à Braveheart jusqu'aux pubs sur l'immobilier. Le fidèle peut toujours l'acheter avec confiance - c'est un album maîtrisé - mais les autres pourront être lassés par ce long retour aux succès passés.

John Bungey

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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mardi 13 décembre 2016

Tentez de gagner une guitare signée par Mike Oldfield !


Un jeu-concours vient de s'ouvrir sur la boutique officielle de Return To Ommadawn. L'heureux gagnant par tirage au sort aura l'immense chance de devenir le propriétaire d'une guitare signée de Mike Oldfield !!

Pour cela, a priori rien de plus simple, il suffit de précommander le nouvel album sous n'importe quel format et/ou remplir le fomulaire à cette adresse (apparemment le formulaire suffit à participer au concours : "aucun achat n'est nécessaire" nous disent les termes et conditions...). Vous avez jusqu'au 18 janvier.

En espérant que l'un d'entre nous soit l'heureux veinard ! Bonne chance à tous !

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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lundi 12 décembre 2016

On The Record : Interview de Mike Oldfield pour Xperia Lounge [HD VOST-FR]


Dans la série des entretiens "On The Record" de Sony Xperia Lounge, Mike Oldfield a accepté de répondre à quelques questions pour la sortie de Return To Ommadawn le 20 janvier prochain. L'occasion de revenir sur quelques anecdotes autour de Tubular Bells, son premier succès, et son expérience de 2012 aux Jeux Olympiques. Mais les détails les plus alléchants concernent bien sûr son nouvel album instrumental et son prochain projet : Tubular Bells 4, qui semble se concrétiser peu à peu... Une interview vidéo très enrichissante et qui montre en tout cas que Mike est plus épanoui que jamais, et ça, ça fait plaisir !

Ci-dessous la version sous-titrée en français ;-)


Le clin d'oeil à Tubular Bells et l'enregistrement de l'avion dans les studios d'Abbey Road avec la complicité de Tom Newman est particulièrement intéressant car il révèle certainement l'origine de l'extrait ajouté sur certaines copies du picture-disc de 1978 de Tubular Bells. Vinyles sur lesquels on pouvait entendre, pendant quelques secondes, le bruit d'un moteur accompagné de rires à la fin de la Face B. Cet extrait est aussi surnommé "aircraft noise" (plus d'info).

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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jeudi 8 décembre 2016

TUBULAR BELLS 4 : Mike Oldfield est déjà au travail ! (+info)

Petite parenthèse alors que la promo de Return To Ommadawn bat son plein depuis son annonce officielle hier, il semble que pendant ce temps Mike Oldfield soit déjà en train de préparer le prochain-prochain album ! En effet, cet après-midi un internaute lui demandait si un Tubular Bells 4 était toujours dans ses plans, ce à quoi il a répondu qu'il était effectivement en train de travailler dessus.



Il y a quelques mois, Mike avait déjà évoquer ses premières idées pour l'intro de cet album dont on ne sait toujours pas s'il s'agira d'une suite ou d'un prequel, comme il l'avait envisagé dès 2014. Mais quoiqu'il en soit, ce 27ème album est en bonne voie pour respecter la promesse d'une sortie en 2018 !

Mise à jour 09/12/2016 : Dans la continuité de sa discussion avec les fans, Mike a également réaffirmé hier soir que le mix 5.1 d'Amarok était aussi sur sa liste ! (sans préciser de date en vue).

 

En attendant, n'allons pas plus vite que la musique et prenons le temps de profiter pleinement de la sortie à venir de RETURN TO OMMADAWN !! ;-) Parenthèse refermée.

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RETURN TO OMMADAWN : Interview de Mike Oldfield pour Prog Mag (8/12/2016) [FR]


Première on l'espère d'une longue série. Voici les toutes premières déclarations de Mike Oldfield au sujet de son nouvel album Return To Ommadawn. Cette interview provient du site de Prog Magazine et a été publiée dans le numéro de ce mois de décembre (n°72). On en apprend plus sur le contenu de l'album et les raisons qui on conduit Mike à le réaliser sous cette forme. Autant vous prévenir, cette interview réserve d'ailleurs quelques surprises (bonnes ou mauvaises) et répond déjà à des questions que tout le monde se pose..!

La version originale de cet entretien est consultable à cette adresse, mais je vous propose ci-dessous sa traduction en français :

Interview de Mike Oldfield pour Prog Magazine (n°72 - décembre 2016) par Malcolm Dome - publiée le 8/12/2016


Mike Oldfield sort son nouvel album Return To Ommadawn chez Virgin EMI le 20 janvier – et cela en réponse à une demande générale.

« Lorsque j’ai commencé à penser à ce que devait être mon prochain album, je suis allé demander l’opinion des fans sur les réseaux sociaux. Et beaucoup semblaient vouloir me voir revenir au style acoustique des trois premiers albums, et parmi eux c’est Ommadawn qui apparaissait être leur favori. »

Ce qui a aussi poussé cette décision vient d’un commentaire fait par le pionnier du synthétiseur Jean-Michel Jarre !

« J’ai vu que Jean-Michel était en train de faire un chat sur Facebook avec ses fans, et je m’y suis connecté pour suivre la conversation. Une personne lui a demandé s’il pourrait un jour collaborer avec moi, et sa réponse était très intéressante. Il a dit qu’il adorait ma musique, mais que j’étais trop acoustique pour lui. Cela m’a conduit à me dire que si quelqu’un comme lui pensait que j’étais un musicien acoustique, alors ça montrait toute l’importance de cette partie de ma carrière. Donc selon toutes évidences, je me suis dit que ce serait vraiment excitant de faire un nouveau projet dans cette veine. »

Le travail sur ce nouvel album a débuté en décembre dernier, et s’est seulement achevé en novembre de cette année. Et Oldfield aime souligner que c’est une réalisation purement solo  « Je suis le seul musicien impliqué sur cet album. J’ai tout joué. Il n’y a aucun invité ou quoique ce soit. »

Bon, ce n’est pas tout à fait exact puisque les plus attentionnés remarqueront le très bref passage avec les enfants de Penrhos à la fin de la deuxième fresque intitulé Part II. Mais ne vous y méprenez pas.

« Je me suis demandé si les gens seraient déçus que l’album n’ai pas une suite à « On Horseback », qui était la chanson de clôture sur Ommadawn. Donc, j’ai pris une ligne de chant issue de cette chorale d’enfants qui chantent sur ce morceau et je l’ai insérée dans l’album. C’est un moyen de lier les deux albums sur plus de 40 ans. Ce n’est pas un nouvel enregistrement. »

Pochette de Return To Ommadawn

Oldfield admet sans problème avoir spécialement pensé l’album pour le vinyle. Il y a juste deux morceaux, intitulés Part I et Part II, chacun d’une vingtaine de minutes.

 « Je tends à penser que ces deux morceaux sont les Face A et B d’un 33-tours. J’ai fait cela délibérément car j’adore le vinyle et le fait qu’il rapproche les gens de la musique. Pour ma part, si vous écouter des téléchargements, ça a le même impact que ce que vous entendez dans l’ascenseur ! Bien sûr, l’album sera disponible dans tous les formats. Mais pour moi c’est le vinyle qui importe. La couverture est très élaborée, et ce sera une double pochette ouvrable [gatefold]. Il y aura des centaines de photos que j’ai prises de tous les instruments utilisés pour l’enregistrement. L’objectif est de donner à tout le monde le plaisir d’essayer d’identifier chacun d’eux, et de reconnaitre chacun des rôles qu’ils ont pu jouer lors de l’enregistrement de l’album. »

En revanche, Oldfield n’a pas l’intention de jouer Ommadawn et Return To Ommadawn en live.

« Ce serait juste trop compliqué à organiser. Je devrais trouver des musiciens capables de jouer chaque partie de la manière qui me parait la mieux, et ce serait presque impossible à faire. Oui, il y a des gens très talentueux qui pourrait copier ce que j’ai fait, mais ça n’aurait jamais la même émotion. La seule façon qui pourrait marcher serait d’avoir au moins 15 clones de moi-même sur scène ! »

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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mercredi 7 décembre 2016

RETURN TO OMMADAWN : C'est officiel, sortie le 20 janvier 2017 ! +EXTRAITS (update)


L'annonce officielle est enfin tombée ! Mike Oldfield vient en effet d'annoncer la sortie de son 26ème album studio intitulé Return To Ommadawn pour le 20 janvier 2017 !


Pour l'occasion une boutique officielle a ouvert ses portes à cette adresse et propose déjà les différentes éditions en précommande.

Comme Amazon l'indiquait ces dernières heures, quatre formats seront disponibles : l'édition vinyle 180g gravée en half-speed (avec pochette ouvrable et affiche), une édition limitée CD+DVD 5.1 (coffret digipack incluant un livret de 12 pages), un CD simple, et bien entendu la version digitale.

A cela s'ajoute plusieurs "lots" regroupant au choix l'une des éditions citées au-dessus accompagnée du T-shirt de l'album et d'une plaquette 30x30 de la pochette originale à tirage limité.

La description du contenu de chaque édition est pour le moment très succinte, ce qui laisse entendre qu'a priori aucun extra n'est attendu en-dehors des deux nouvelles fresques...

Liste des pistes :

Return To Ommadawn, Pt. I   (21:10)
Return To Ommadawn, Pt. II   (20:56)

Durée totale : 42:06

Mike Oldfield a joué, enregistré et mixé seul ce nouvel album instrumental qui aura nécessité l'utilisation de pas moins de 22 instruments joués 'à la main', dont les guitares, bien sûr, la mandoline, les flûtes, le glockenspiel, les percussions africaines etc... Un vrai retour aux sources !

Dans le communiqué officiel qui accompagne cette annonce, Mike donne d'ailleurs quelques détails sur sa vision de l'album : "Sur les réseaux sociaux on se rend compte que les trois premiers albums sont encore les plus appréciés, et Ommadawn encore plus que Tubular Bells. Je pense que c'est parce que c'est une musique authentique jouée avec des mains, des doigts, des ongles, plus que de la production. Ca n'avait pas de but ; ça n'était pas destiné à accomplir quelque chose ou plaire à quiconque. C'était de la musique spontanée, pleine de vie. Faire Return To Ommadawn c'est comme redevenir moi-même."

La pochette de l'abum, inspirée par l'univers télévisuel de Game Of Thrones, a par ailleurs été créé par Rupert Lloyd (chez Diablo Pixels) en collaboration avec Mike.

Cerise sur le gâteau pour les plus impatients de découvrir LA musique, un petit extrait accompagne le post de Mike sur Facebook (ici), et un second extrait exclusif a été mis en ligne sur le site de la BBC Radio. Les deux morceaux sont en écoute ci-dessous (désolé pour la qualité médiocre du son).

Extrait 1 (posté par Mike sur ses groupes FB)

Extrait 2 (diffusé sur la BBC Radio 2 - complet)

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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mardi 6 décembre 2016

RETURN TO OMMADAWN : La pochette de l'album dévoilée !!

Voici enfin la pochette du 26ème album de Mike Oldfield, Return to Ommadawn, dévoilée aujourd'hui par Amazon ! Attention, pour le moment c'est non officiel...


Nous sommes donc bien loin du portrait angélique de Mike sur le premier opus de 1975. On est ici plus proche d'une couverture de roman d'heroic fantasy issu des univers de Tolkien ou du Trône de Fer (Georges R.R. Martin). Même si l'info n'est pas encore confirmée, on reconnait beaucoup la patte de Rupert Lloyd, l'artiste qui avait déjà signé la couverture de The 1984 Suite sorti en début d'année. Une illustration qui promet en tout cas un vrai voyage progressif avec des thèmes à la fois sombres, aventureux, folks, épiques.... !

Et vous, quelles sont vos réactions à la découverte de cette nouvelle pochette ?? A vos claviers !

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez UMC/Virgin EMI ; date de sortie le 20 janvier 2017. Précommandes / Preorders

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lundi 5 décembre 2016

« Mike Oldfield Coming Soon... »

Mike Oldfield Coming Soon...

Huit secondes, quatre mots, zéro son. « Mike Oldfield arrive prochainement... »

Voilà ce que Mike Oldfield vient cet après-midi de publier sur ses différents comptes Facebook. Une vidéo tellement simple qu'on pourrait presque tout imaginer. Mais Mike a beau aimer les devinettes, on ne peut qu'en conclure que l'annonce officielle de la sortie du 26ème album studio, Return to Ommadawn, est plus qu'imminente ! De quoi faire monter l'excitation des fans encore un peu plus !
Pour rappel, dans le même genre le teaser de Zombie, l'année dernière, avait précédé sa publication de 24h... Alors gardez l'oeil ! ;-)



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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez Virgin (ref. 0602557256703) ; date de sortie le 20 janvier 2017.

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vendredi 2 décembre 2016

RETURN TO OMMADAWN : Une sortie Double Vinyle (2LP) ?

L'édition vinyle de Return To Ommadawn sera-t-elle un double album ? C'est en tout cas ce que suggère aujourd'hui la mise à jour des fiches Amazon qui précisent désormais que l'album prévu pour le 20 janvier 2017 sera au format 2LP.


Cela peut paraitre surprenant sachant que Mike Oldfield a vraissemblablement travaillé sur une double fresque d'une vingtaine de minutes chacune. Cependant, s'agissant d'une suite à Ommadawn, on pourrait s'attendre à une sortie double album regroupant les deux opus. Une sorte de Deluxe Edition pourrait aussi compiler des démos comme cela avait été le cas pour Man On The Rocks...

Toujours est-t-il qu'aucune annonce officielle n'a encore été faite, et qu'une seule édition vinyle n'est actuellement envisagée. En 2015, Mike avait déjà émis l'idée qu'il souhaitait voir sortir son prochain album en vinyle seulement, mais cela reste difficile à croire. Le vinyle est certes en plein essor, une grande majorité d'auditeurs privilégient encore largement le format CD (en témoignent les multiples réactions ici-même sur le site). L'intérêt de sortir un album en vinyle seulement parait absurde, voire suicidaire, et UMC/Virgin n'est certainement pas dans l'optique de se priver. Soyons patients, d'autres éditions vont surement être annoncées prochainement. Leur sortie sera peut-être décalée par rapport à la date officielle, elles seront peut-être plus standards, mais elles existeront c'est certains. D'autant plus qu'une version 5.1 est censée exister... Ce format "2lp" cache peut-être même une édition LP+CD après tout !

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Return To Ommadawn (2017) par Mike Oldfield ; édité chez Virgin (ref. 0602557256703) ; date de sortie le 20 janvier 2017.

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